Key06
Participant actif
Réponse a un post issu d'une autre section, ici et auto-moderation de ma part...
Bof. Je n'ai jamais compris non plus cette "nécessité" de laisser tourner le moteur sans avancer.
A mon sens, il faut juste éviter de se retrouver dans une situation ou la batterie est vide alors que le moteur n'est pas chaud (phase de chauffage terminée). Ça veux donc dire éviter EN PRIORITE de vider la batterie le soir en rentrant.
Ensuite, le matin en partant, forcer le moteur a démarrer avec la manip déjà expliquée et rouler doucement tant que le thermique est en phase de chauffe. Mais on peut rouler! Il faut juste éviter de vider trop la batterie car sinon le thermique va passer dans un mode peu efficace pour charger la batterie.
En phase de chauffage, le thermique va produire de la chaleur, mais aussi de la puissance mécanique qui va être récupérée sous forme electrique et dirigée vers la batterie. Malgré le thermique démarré, la traction ne va se faire qu'en électrique durant cette phase (c'est pour cela que le régime du moteur thermique ne varie pas durant cette phase et que les flèches vertes vont dans les 2 sens!). L’idée est donc de ne consommer que la puissance électrique générée par le moteur qui se réchauffe, et éventuellement une petite partie de l’énergie accumulée la veille au soir dans la batterie. En pratique, cela limite les pertes au niveau charge/décharge de la batterie et les pertes du moteur thermique. Sans ScanGauge, il n'y a pas vraiment moyen de savoir si on arrive a faire ce que j'explique. Juste l’expérience, au bout d'un moment
Ce raisonnement est a moduler éventuellement en fonction du profil de la route et de la température extérieure (chauffe plus ou moins longue). Par exemple, mon trajet quotidien commence par une montée courte (200m) mais très raide (>12%): je la monte en phase de chauffage du thermique a vitesse modérée mais suffisante pour vider une bonne partie de la batterie (impossible en électrique pur). Pas grave car 200m plus loin, j'ai une longue descente qui va me permettre de recharger. Avec l'habitude, j'arrive donc a moduler (en fonction de la température extérieure) pour avoir mon thermique juste en température lorsque j'aborde la descente, la batterie est alors a 3 barrettes. Au final, au terme de la descente, j'ai retrouve mes 6 barrettes, voire 7, en fonction du trafic.
Bon, c'est un peu de la manip extrême, mais ça illustre juste le fait que ce qui est important, c'est d'abord le niveau de batterie! et ensuite accélérer doucement tant que le moteur n'est pas chaud!. En suivant simplement ces 2 conseils, ça devrait déjà aller mieux. Mais bon, pas de miracles non plus: sur des trajets hyper courts (moins de 5 minutes ou moins de 2km), la conso sera quand même élevée en raison des pertes liées au réchauffement du moteur (et éventuellement de l'habitacle). Dans ce cas, il vaut peut-être mieux utiliser vos jambes
Et bien justement je ne sais pas 😳
J'ai cru lire qu'il fallait la laisser préchauffer avant de démarrer, et la fois où je ne l'ai pas fait j'ai beaucoup plus consommé...mais ce n'est peut-être pas lié.
Bof. Je n'ai jamais compris non plus cette "nécessité" de laisser tourner le moteur sans avancer.
A mon sens, il faut juste éviter de se retrouver dans une situation ou la batterie est vide alors que le moteur n'est pas chaud (phase de chauffage terminée). Ça veux donc dire éviter EN PRIORITE de vider la batterie le soir en rentrant.
Ensuite, le matin en partant, forcer le moteur a démarrer avec la manip déjà expliquée et rouler doucement tant que le thermique est en phase de chauffe. Mais on peut rouler! Il faut juste éviter de vider trop la batterie car sinon le thermique va passer dans un mode peu efficace pour charger la batterie.
En phase de chauffage, le thermique va produire de la chaleur, mais aussi de la puissance mécanique qui va être récupérée sous forme electrique et dirigée vers la batterie. Malgré le thermique démarré, la traction ne va se faire qu'en électrique durant cette phase (c'est pour cela que le régime du moteur thermique ne varie pas durant cette phase et que les flèches vertes vont dans les 2 sens!). L’idée est donc de ne consommer que la puissance électrique générée par le moteur qui se réchauffe, et éventuellement une petite partie de l’énergie accumulée la veille au soir dans la batterie. En pratique, cela limite les pertes au niveau charge/décharge de la batterie et les pertes du moteur thermique. Sans ScanGauge, il n'y a pas vraiment moyen de savoir si on arrive a faire ce que j'explique. Juste l’expérience, au bout d'un moment
Ce raisonnement est a moduler éventuellement en fonction du profil de la route et de la température extérieure (chauffe plus ou moins longue). Par exemple, mon trajet quotidien commence par une montée courte (200m) mais très raide (>12%): je la monte en phase de chauffage du thermique a vitesse modérée mais suffisante pour vider une bonne partie de la batterie (impossible en électrique pur). Pas grave car 200m plus loin, j'ai une longue descente qui va me permettre de recharger. Avec l'habitude, j'arrive donc a moduler (en fonction de la température extérieure) pour avoir mon thermique juste en température lorsque j'aborde la descente, la batterie est alors a 3 barrettes. Au final, au terme de la descente, j'ai retrouve mes 6 barrettes, voire 7, en fonction du trafic.
Bon, c'est un peu de la manip extrême, mais ça illustre juste le fait que ce qui est important, c'est d'abord le niveau de batterie! et ensuite accélérer doucement tant que le moteur n'est pas chaud!. En suivant simplement ces 2 conseils, ça devrait déjà aller mieux. Mais bon, pas de miracles non plus: sur des trajets hyper courts (moins de 5 minutes ou moins de 2km), la conso sera quand même élevée en raison des pertes liées au réchauffement du moteur (et éventuellement de l'habitacle). Dans ce cas, il vaut peut-être mieux utiliser vos jambes