shadoko
Participant hyperactif
- Inscrit
- 27 Oct. 2005
- messages
- 2,298
- Score de réaction
- 210
- Localisation
- qsdfghjklmù
- Véhicule
- mlkjhgfdsq
J'ai une "vieille" Prius qui a l'avantage d'être équipée d'un "Mini-Scanner" (voir Ecros Technology - http://www.ecrostech.com/Products/MiniScanner/Intro.htm ) permettant de mesurer à peu près tous ses paramètres de fonctionnement. Je me suis amusé à regarder l'évolution de la température de la batterie (je pouvais même consulter les valeurs de 4 senseurs différents !) au cours d'un trajet de 3/4h avec départ à froid à 0°C.
La totalité des pièces de la voiture devait être à 0°C au départ, vu qu'elle stationnait depuis plus d'une journée...
Résultat : au départ la batterie est à 0°C, normal. Puis sa température augmente lentement, vu qu'elle est réchauffée par l'air de l'habitacle (au départ aussi à 0°C, mais qui se réchauffe vite) et par son propre fonctionnement. Mais quand je dis lentement, c'est lentement : après 45 min sa température atteint péniblement les 12°C !
Par contre environ 2h après l'arrêt, je reprends la voiture pour le retour et la température de la batterie n'a pratiquement pas baissé (9°C je crois) et elle finit de monter jusqu'à 20°C (donc plus haut que la température de l'habitacle) après 45 autres minutes.
Moralité : en plus du moteur thermique qui a besoin de chauffer pour avoir un rendement optimal, par temps très froid la Prius est handicapée par une batterie qui ne fonctionne pas dans sa plage optimale de température, sauf sur longs trajets. Son inertie thermique est très importante (normal, c'est lourd et compact) et explique sûrement en bonne partie l'augmentation de consommation par temps froid pour ceux qui font des trajets courts ou moyens.
Une preuve qu'elle n'aime pas travailler à 0°C : normalement, quand je démarre à froid (mais pas par grand froid) pendant environ une minute la Prius se comporte en voiture électrique, le moteur thermique tournant simplement au ralenti mais la puissance motrice étant fournie seulement par la batterie qui débite un max (facilement plus de 50 A), sauf si j'accélère à fond ce qu'il ne faut évidemment pas faire. Par des températures glaciales, la batterie "jette l'éponge" beaucoup plus rapidement et le moteur thermique est sollicité dès la moindre accélération pour propulser la voiture.
On peut aussi consulter les caractéristiques des éléments ("modules prismatiques") qui constituent la batterie haute tension d'une Prius sur le site de leur fabricant, Panasonic. Et on s'aperçoit que leur puissance chute assez fortement à basse température, ce qui certes n'empêchera jamais la voiture de fonctionner (y'a de la réserve !
) mais explique de moins bonnes performances d'une Prius en hiver, en particulier pour la consommation.
Résultat : au départ la batterie est à 0°C, normal. Puis sa température augmente lentement, vu qu'elle est réchauffée par l'air de l'habitacle (au départ aussi à 0°C, mais qui se réchauffe vite) et par son propre fonctionnement. Mais quand je dis lentement, c'est lentement : après 45 min sa température atteint péniblement les 12°C !
Par contre environ 2h après l'arrêt, je reprends la voiture pour le retour et la température de la batterie n'a pratiquement pas baissé (9°C je crois) et elle finit de monter jusqu'à 20°C (donc plus haut que la température de l'habitacle) après 45 autres minutes.
Moralité : en plus du moteur thermique qui a besoin de chauffer pour avoir un rendement optimal, par temps très froid la Prius est handicapée par une batterie qui ne fonctionne pas dans sa plage optimale de température, sauf sur longs trajets. Son inertie thermique est très importante (normal, c'est lourd et compact) et explique sûrement en bonne partie l'augmentation de consommation par temps froid pour ceux qui font des trajets courts ou moyens.
Une preuve qu'elle n'aime pas travailler à 0°C : normalement, quand je démarre à froid (mais pas par grand froid) pendant environ une minute la Prius se comporte en voiture électrique, le moteur thermique tournant simplement au ralenti mais la puissance motrice étant fournie seulement par la batterie qui débite un max (facilement plus de 50 A), sauf si j'accélère à fond ce qu'il ne faut évidemment pas faire. Par des températures glaciales, la batterie "jette l'éponge" beaucoup plus rapidement et le moteur thermique est sollicité dès la moindre accélération pour propulser la voiture.
On peut aussi consulter les caractéristiques des éléments ("modules prismatiques") qui constituent la batterie haute tension d'une Prius sur le site de leur fabricant, Panasonic. Et on s'aperçoit que leur puissance chute assez fortement à basse température, ce qui certes n'empêchera jamais la voiture de fonctionner (y'a de la réserve !