Dans quel sens car j'ai l'impression d'avoir consommer moins cet hiver plus froid, mais route plus sèche et moins de vent, je crois que le vent et la pluie sont les pires ennemis de la consommation.
Dans le sens d'une consommation plus élevée en hiver. Elle consomme beaucoup plus moteur froid (comme toutes les voitures) et en hiver son moteur a du mal à garder sa température, du fait qu'il s'arrête plus souvent que celui d'une auto classique.
Le vent fait évidemment fortement augmenter la consommation si tu l'as de face! Rouler à 90 km/h avec 10 km/h de vent de face, c'est presque comme rouler à 100.
Le gain avec le vent dans le dos n'est pas aussi intéressant car, même si les vitesses s'additionnent toujours, au signe près (90 km/h avec 10 km/h de vent dans le dos équivalent à 80 km/h) l'effort demandé au moteur croît en fonction du carré de la vitesse.
Donc,
de 90 à 80 on économise 21% d'énergie
de 90 à 100 il faut 23% d'énergie supplémentaire
Autrement dit, l'effet "poussé par le vent" ne compense pas l'effet "freiné par le vent". Quand il y a un vent de 10 km/h et qu'on effectue un aller et retour à 90 km/h, il faut environ 2% d'énergie de plus que s'il n'y avait pas de vent. Ça peut faire passer une conso moyenne de 5 à 5,1...
Quant à la pluie, son impact est bien plus difficile à évaluer, mais si elle tombe quand il y a du vent, c'est clair qu'elle multiplie l'effet de celui-ci.
Les gouttes de pluie (presque mille fois plus lourdes que leur volume d'air) ont pris une composante horizontale de vitesse avec le vent en altitude (et le vent en altitude souffle toujours beaucoup plus vite que près du sol, car il n'est pas freiné). Rouler face au vent et sous la pluie, c'est comme rouler dans un fluide en mouvement sensiblement plus dense que l'air, donc avec un effet dynamique beaucoup plus fort (mais que je ne saurais évaluer).