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Il est toujours possible de concevoir un système dans lequel MG1 soit toujours utilisé en générateur quelle que soit la vitesse: il suffit d'allonger le rapport de la transmission mécanique pour limiter la vitesse de rotation du thermique à haute vitesse.
Toutefois, cet allongement de transmission se fait au détriment de la puissance transmise par la voie mécanique aux vitesses intermédiaires ce qui entraine une augmentation de la puissance de la voie électrique pour transmettre toute la puissance du moteur à ces vitesses.
On se rapproche en effet d'une transmission série (qui correspond à un rapport de transmission mécanique infini) dont l'inconvénient est justement de nécessiter deux moteurs électriques de puissance au moins égale au thermique.
De plus, bien que le maintien à vitesse nulle de MG1 paraisse peu intéressant du point de vue du rendement (utilisation d'électricité pour un travail nul), cette situation correspond au rendement maximal de la transmission qui est alors 100% mécanique.
C'est aussi une bonne raison pour placer ce point de fonctionnement vers la vitesse la plus utilisée et donc d'utiliser le mode hérétique au delà.
Pour ceux qui ont du mal à interpréter le fonctionnement du train épicycloïdal, il est possible de le remplacer par un système quasi équivalent (à la démultiplication près).
Il suffit d'imaginer une transmission classique moteur-embrayage-boite, pluis de remplacer la boite par MG2 (rapport de transmission=1) et ensuite de remplacer l'embrayage par MG1 dont le stator est solidaire du vilebrequin du thermique et le rotor est relié au rotor de de MG2, lui-même étant connecté au différentiel vers les roues.
A faible vitesse, le thermique tourne trop vite ce qui oblige à faire "patiner" l'embrayage (MG1) qui, au lieu de chauffer et s'user, produit du courant qui entraine à son tour MG2.
Lorsque la vitesse augmente, le "patinage" de MG1 diminue et avec lui le courant produit ainsi que l'apport mécanique de MG2. L'arrêt du patinage correspond au blocage de MG1.
Pour augmenter alors la vitesse, il suffit de faire tourner MG1 dans l'autre sens: sa vitesse de rotation s'ajoute à celle du thermique. Mais comme il fournit du travail mécanique, il consomme du courant...qu'il trouve sur MG2.
Toutefois, cet allongement de transmission se fait au détriment de la puissance transmise par la voie mécanique aux vitesses intermédiaires ce qui entraine une augmentation de la puissance de la voie électrique pour transmettre toute la puissance du moteur à ces vitesses.
On se rapproche en effet d'une transmission série (qui correspond à un rapport de transmission mécanique infini) dont l'inconvénient est justement de nécessiter deux moteurs électriques de puissance au moins égale au thermique.
De plus, bien que le maintien à vitesse nulle de MG1 paraisse peu intéressant du point de vue du rendement (utilisation d'électricité pour un travail nul), cette situation correspond au rendement maximal de la transmission qui est alors 100% mécanique.
C'est aussi une bonne raison pour placer ce point de fonctionnement vers la vitesse la plus utilisée et donc d'utiliser le mode hérétique au delà.
Pour ceux qui ont du mal à interpréter le fonctionnement du train épicycloïdal, il est possible de le remplacer par un système quasi équivalent (à la démultiplication près).
Il suffit d'imaginer une transmission classique moteur-embrayage-boite, pluis de remplacer la boite par MG2 (rapport de transmission=1) et ensuite de remplacer l'embrayage par MG1 dont le stator est solidaire du vilebrequin du thermique et le rotor est relié au rotor de de MG2, lui-même étant connecté au différentiel vers les roues.
A faible vitesse, le thermique tourne trop vite ce qui oblige à faire "patiner" l'embrayage (MG1) qui, au lieu de chauffer et s'user, produit du courant qui entraine à son tour MG2.
Lorsque la vitesse augmente, le "patinage" de MG1 diminue et avec lui le courant produit ainsi que l'apport mécanique de MG2. L'arrêt du patinage correspond au blocage de MG1.
Pour augmenter alors la vitesse, il suffit de faire tourner MG1 dans l'autre sens: sa vitesse de rotation s'ajoute à celle du thermique. Mais comme il fournit du travail mécanique, il consomme du courant...qu'il trouve sur MG2.