C'est une bonne question.
Ces particules (au passage, terme neutre pour requalifier les
suies (qui faisait sans doute trop "sale" et péjoratif dans notre monde politiquement correct) ) semble avoir, dans l'air, un effet constrasté et incertain en fonction de leur nature, si l'on en croit cette
discussion sur le forum du site infoclimat (je n'ai pas pu trouver mieux par manque de temps : pour suivre depuis un certain ces discussions, les pseudos "sirius" et "meteor" sont clairement de vrais scientifiques, donc à qui on peut donner un certain crédit ; pour les autres, ce sont a priori des amateurs plus ou moins éclairés, dont les affirmations sont à prendre avec la plus grande prudence) :
- pour les particules carbonées, ça semble plutôt résulter en un impact allant légèrement dans le sens du réchauffement en moyenne, mais ça n'est pas net,
- pour les particules souffrées, c'est plus clairement un impact contrecarrant le réchauffement. C'est bien connu puisque c'est une solution avancée par les partisans de la
géo-ingénierie (qui fait froid dans le dos...et beaucoup plus si on loupait notre coup
).
Ces particules souffrées sont relâchées en grande quantité par les centrales au charbon non dépolluées des pays en voies de développement. Quand l'Inde et la Chine vont commencer à dépolluer leur centrale (au grand bénéfice de leur concitoyen), il pourrait y avoir paradoxalement un impact non négligeable en terme d'accélération du réchauffement.