Bonjour à tou(te)s et Bonne Année 2007 !

Me voilà de retour après un beau voyage pour visiter des proches parents vivant et travaillant en Equateur (ONG européenne).

Je ne connaissais pas ce merveilleux petit pays, mais le dépaysement est garanti si l'on sort du schéma touristique convenu (type Galapagos).

Même en évitant ce paradis écologique, je sais bien que l'A/R en avion entraine une pollution supérieure à 1 an d'utilisation de Prius... mais pour l'heure il n'y a pas d'alternative hélas, sauf à ne plus voyager du tout.

Je sais que beaucoup planchent là-dessus, j'espère avec inspiration car il y a urgence.

A l'arrivée, eu égard à sa taille, le pays est l'un des plus mauvais en respect de l'environnement, la déforestation est maximale dans la zone amazonienne, en plus de la pollution, tout ça pour du pétrole...

Le carburant y est subventionné (!) si bien que l'essence y coûte environ 2 à 3 fois moins cher qu'en France.
Par ailleurs, pour accéder aux endroits où nous sommes allés, le 4x4 - avec boite courte - est quasi-obligatoire

Et encore, nous avons scrupuleusement respecté les zones autorisées, car les petits malins qui viennent jouer aux aventuriers hors des sentiers battus se multiplient et les écosystèmes souvent fragiles en patissent.

Une petite idée : le Pick-Up Chevrolet qui nous était confié (ci-dessous, au pied du Tungurahua, volcan actif, en éruption majeure il y a deux mois...) était équipé d'un V6 3.5 et nous conférait la même autonomie, pour le même coût que notre Subaru GPL...



Certes, il y a des transports en commun, pas de train (sauf un tronçon désormais réservé au tourisme) mais des vieux bus ultra-polluants.

Et l'avion pour les plus riches, mais pas écolo non plus.

Bon, hors de question de jeter la pierre aux plus pauvres de la planète, mon témoignage est juste là pour rappeler que la Terre est unique et le problème global, et qu'il nous faudra bien en tenir compte.

En effet la priorité là-bas c'est souvent de manger, de se soigner, de se loger, et quand on le peut d'accéder au mode de vie US.

Le bio-carburant me parait donc une solution intéressante pour là-bas, car il y aura sans doute du temps avant d'y voir des hybrides vu leur coût.

Et vu l'état des routes ce ne sera probablement pas des Prius... Quoique !

PS : nous sommes montés à plus de 4600 m (!) en voiture (au pied du Chimborazo, autre volcan - moins actif - mais qui culmine à environ 6200 m), mon pari est d'y remonter un jour en voiture moins polluante, hybride, et/ou Flexfuel, voire en VE alimenté au solaire (là-bas cette ressource abonde...). Avis aux amateurs de défi !

A vos réflexions, si le coeur vous en dit.