Les Voitures Electriques en Général

"La voiture electrique pas si ecolo 2014 France 5"

 
Quand on parle de voiture à hydrogène, on se moque des conséquences de la production du combustible hydrogène qui fait l'énergie finale électrique qui fait avancer les voitures à l'hydrogène, pour l'instant notre seule source industrialisable à grande échelle d'hydrogène est le chauffage d'un produit contenant de l'hydrogène issu de l'industrie pétrolière, le gaz naturel.

Vivement qu'on arrête de croire à cet hydrogène.

Pour information, la pile à combustible H² produit sur hydrocarbure fait autant de CO² du puits à la roue que le diesel !

C'est notre idée de la mobilité qui n'est tout simplement pas durable.
 
Ce n'est pas vraiment le bon topic, mais pourquoi on devrait pas chercher de l'alternative aux hydrocarbures ? Les recherches pour produire de l'hydrogène sans utiliser massivement le pétrole ou le gaz sont nombreuses et en bonne voie. Toyota montre l'exemple aux Etats Unis.
Il faut essayer de regarder un peu plus vers l'avenir et les perspectives et ne pas s'arrêter à ce que l'on savait faire hier.

C'est à cause de ce genre de raisonnements qu'on s'engouffre dans une seule filière et qu'on laisse tomber tout le reste. On se retrouve ensuite pieds au mur ayant mis tous les oeufs dans le même panier (de Pâques).

Et réduire nos déplacements est un autre levier pour dépenser moins d'énergie, mais quel rapport avec l'hydrogène ou l'électricité ? C'est un principe qui reste valable peu importe le carburant qu'on utilise et ne remet pas en cause les recherches sur la production des énergies alternatives. Qu'on se remette en cause ou pas on aura de toute manière besoin d'énergie.
 
Dernière édition:
Vous avez tout compris, tous les oeufs sont dans le même panier d'hydrocarbures, au point que la conversion dans l'état de l'art 2018 ne peut se faire que vers une alternative unique fortement dépendante de ce panier d'offre énergétique primaire : électrique = charbon, hydrogène = gaz, biocarburants = pétrole pour les tracteurs et gaz pour les engrais.

Aucun effort ne peut être fait en faveur d'une transition énergétique sans négocier, pieds et poings liés avec les tenants de ce panier.

Or nous savons que les ressources d'énergie primaire facilement extractibles pour les mettre quasiment tel quel dans le réservoir sont fossiles et vouées à devenir rares, peu importe le miracle, qu'il s'appelle voiture électrique ou à l'hydrogène ou à l'air comprimé. L'approvisionnement en énergie primaire qui pourrait permettre "le miracle" va devenir difficile et cher.

Chauffer du pétrole, acheté à vil prix à des nations qui le ramassent par terre, c'est pas grand chose en comparaison avec tout le bouzin qu'il faut mettre en place et l'argent qu'il faut avancer afin de produire de l'énergie finale à partir des autres énergies primaires qui nous sont accessibles : vent pour l'éolien, photons pour le solaire, réserves d'eau pour l'hydro, yellow cake pour le nucléaire, pour ne parler que de celles qui sont relativement moins gourmandes en émissions de CO² et en fonds. La production électrique française ne coûte qu'un milliard d'euros par an. C'est à comparer avec les 30 milliards d'importations de produits pétroliers dans le même temps.

Les constructeurs automobiles sont tous dans le même panier : drogués au pétrole pas cher et abondant. Aveugles aux conséquences de leur modèle de mobilité.

Ne rien espérer de Totota avec l'hydrogène.
 
en ce qui concerne tes deux dernières phrases , j'ai comme un gros doute quand même. :eek::-?
 
Le patron de Toyota a reconnu que leur développement de l’hydrogène ne correspondait pas à la demande d’électrification de l’automobile dans les villes et de certains pays et qu’ils basculaient tous les credit de R&D vers le tout électrique...
 
On doit écrire en français maintenant ? Il va falloir exclure du monde de ce fil de discussion (ouf... c'est long à écrire avec une tablette)...
 
Je crois surtout que les constructeurs automobiles sont d'énormes entreprises tres lourdes à manier ( bon moins que les Pharma toutefois ou les investissements pour un nouveau médicament se font sur 10 ans) et que leur marges sont toujours tres faible ( entre 3 et 6% ...contrairement aux Pharma la par contre) ce qui ne leurs donne pas vraiment le loisir de virer de bord avec des risques dans une toute nouvelle techno . Toyota à misé sur l'hybride certes ..mais en continuant 90% de sa production en thermique pour ne pas risquer de couler.
 
C’est eux qui aurait du nous sortir une Model 3 !!!

Ils ont Panasonic comme partenaire pour les batteries, comme Tesla !

Ils avaient toutes les cartes en main pour nous sortir une 100% électrique de folie comme quand ils ont sorti la prius il y a 20 ans.

La prius 4, est horrible et n’apporte pas grand chose. La plug in avec ses 4 places est ridicule.

Reste les nouveaux véhicules hybrides qui ne sont que des Lexus rebadgées...

Il faut qu’ils nous sortent une Leaf killeuse rapidos !!!
 
[...]
Ils [Toyota] avaient toutes les cartes en main pour nous sortir une 100% électrique de folie comme quand ils ont sorti la prius il y a 20 ans.
[...]

Oui, ils pouvaient. Peut être se sont ils simplement dit qu'une électrique de grande autonomie à batterie n'était pas écologiquement pertinente. Ce débat n'est pas clos :)

A+
 
Ni l'électrique à grande autonomie ni l'hydrogène ne sont écologiquement pertinents. C'est économiquement qu'ils doivent l'être pour intéresser le constructeur automobile à la 1ère performance financière mondiale.

On connaît le résultat : la production en masse d'une électrique totota est absente. La Mirai est une vitrine technologique insaisissable dont le nom même signifiant "futur", laisse à penser que cette voiture d'après demain n'existera jamais dans les concessions.

Pour faire rouler des voitures à l'hydrogène, il faut beaucoup d'usines d'engrais : elles produisent des engrais ammoniaqués à partir d'hydrogène électrolysé et d'azote de l'air.

Il faut aussi beaucoup de gaz dit naturel.

Le site de Lacq a fermé et détruit ses dernières cheminées rouges et blanches emblématiques.

Le gaz disponible est exporté par des dictatures.

L'industrie automobile préfèrera électrolyser de l'hydrogène et capter le CO² à une source polluante pour en faire du méthanol utilisable directement dans les réservoirs et les moteurs à combustion qu'elle fabrique, pour éviter d'acheter des batteries et des piles à combustibles à des firmes concurrentes.

Une petite île du nord aurait eu tout intérêt à basculer dans une économie tout hydrogène, puisqu'elle dépendait fortement des exportations de poisson, dépendant quant à elles des importations de pétrole.

On a fait passer cela pour la crise bancaire islandaise mais ce n'était qu'un avertissement digne de celui de Rapanui. Quand on dépend d'une ressource d'énergie accessible, bon marché et abondante, la seule manière de ne plus en dépendre est de sauter du haut de la falaise de Sénèque.

"Ce serait une consolation pour notre faiblesse et celle de nos travaux, si toutes choses devaient périr aussi lentement qu'elles viennent à être, mais la richesse est lente et la ruine est rapide." LUCIUS ANNEAUS SENECA, Lettres à Lucilius.

Dans les années 2008 la civilisation aurait eu tout intérêt à basculer dans une économie aux approvisionnements énergétiques diversifiés.

On a fait passer cela pour la crise bancaire de 2008 mais ce n'était...

La seule manière documentée que connaît une civilisation de sortir de la dépendance aux ressources abondantes et peu chères est la falaise de Sénèque.
 
Mercedes electrique en France

Cette annonce de Mercedes-Benz conforte sa stratégie électrique. « La production d’un véhicule électrique compact à Hambach porte notre capacité de fabrication à six sites répartis sur trois continents » précise Markus Schäfer, membre du directoire et responsable des usines Mercedes-Benz Cars dans le monde.

https://www.automobile-entreprise.com/Mercedes-Benz-va-produire-un,6960
 
Autolib en déficit.
le modèle économique n'est pas viable pour Autolib le déficit cumulé en 2023 atteindrait 293,6 millions d’euros. Source LeMonde

Le bilan économique de la voiture electrique est surement la même pour les possesseurs individuels avec les années qui passent.
 
Autolib en déficit.
[...]
Le bilan économique de la voiture electrique est surement la même pour les possesseurs individuels avec les années qui passent.

Je ne vois pas très bien le rapport.
Vous pouvez expliciter ?
 
Volkan pense que le point de rentabilité n'est pas atteint pour les particuliers non plus.
C'est peut-être vrai en location de batterie, mais pas si la batterie est achetée.

De plus les flottes ont souvent de beaux rabais de la part des constructeurs. Ce qui est moins le cas avec les VE.
Elle est surtout là la source du manque de rentabilité du VE pour les entreprises.

On en reparle si la FNSEA bloque raffineries et dépôts ?
Là, la rentabilité est vite vue, entre un véhicule qui roule et l'autre non... :-D
 
Oui, on peut discuter de la rentabilité d'un véhicule électrique pour un particulier.
Dans l'article ils n'abordent même pas le sujet, la cible est le choix politique des maires.
 
L'Autlib de Boloré a une batterie qu'il faut maintenir à 65°C en permanence.
Ce qui induit une consommation electrique même au repos.

Donc le bilan économique est catastrophique car la voiture dort dehors.
Si à cela on ajoute le coût des batteries et un taux d'usage faible.
L'Autolib est une catastrophe financière.

Cela est pareil pour une voiture electrique du particulier.
il faut faire beaucoup de km pour amortir.
Les voitures électriques étant utilisées en ville, elle font peu de km par jour donc le seuil de rentabilité est très lointain a cela s'joute le vieillissement de la batterie même si on ne roule pas une batterie est de la chimie qui se dégrade avec le temps et l'usage
 
Alors oui et non...Un vehicule electrique n'a pas et de loin autant de pieces à assembler qu'un vehicule thermique ( 1500 pieces pour un moteur essence turbo , contre 150 environ pour un electrique par exemple) et encore moins d'equipements accessoires ( reservoirs multiples, durites et canalisations, echappement ) mais effectivement une grosse et couteuse batterie ( bien que la les prix soient en chute libre depuis 3 ans)....Et surtout un seuil de rentabilite bien trop élevé pour cause de sous production !! La Zoe par exemple bien que construite sur une base de Sandero/Clio n'atteint pas les 100000 exemplaires/an necessaire pour passer le seuil qu'atteigne largement les cousines thermiques. Bref on tourne en rond mais un calcul fait par un bureau de design automobile ( qui concoit pour BMW une partie de leur vehicule ..pour situer ) estimait que le cout d'une petite urbaine EV serait inferieur !! d'environ 25% a celui d'une thermique ,batterie incluse ! Mais a condiction de la realiser en tole ( contrairement à l'I3 dont le tarif astronomique est du a la moitie a cause de sa coque ) et a au moins 250000 exemplaires /an voir plus avec un volume global d'amortissement/marge positive donc calculé sur 1 millions produit .
Pour comparer une 208 est calculée avec un seuil de 1,2 millions produit /vie.
 
L'Autolib est une catastrophe financière.

D'accord

il faut faire beaucoup de km pour amortir.

Plutôt d'accord, mais pas autant qu'on croit.

Les voitures électriques étant utilisées en ville, elle font peu de km par jour donc le seuil de rentabilité est très lointain a cela s'ajoute le vieillissement de la batterie même si on ne roule pas une batterie est de la chimie qui se dégrade avec le temps et l'usage

Pas du tout d'accord:
Les VE actuels (et je parle pas des Tesla, qui restent inaccessibles pour une grande majorité) peuvent faire 100-150km d'autoroute à 110 les doigts dans le nez, même la (relativement ancienne) Leaf de 2013 (avec ses 24kWh et sa pompe à chaleur). D'ici la fin de l'année, on aura la Kona à 65kWh sur le marché qui pourra rivaliser en autonomie avec les Tesla d'entrée de gamme. Faut pas rester sur les iOn et les voiturettes d'il y a 10 ans, les VE ce n'est plus seulement pour la ville.

Les batteries ne se dégradent que dans certaines conditions (pas de refroidissement, hein Nissan, décharges profondes, etc) qu'il est relativement facile d'éviter. Les retours d'expérience sur les proprios de Leaf et Tesla (sauf ceux du Nevada) donnent des longévités supérieures à ce qu'attendaient les constructeurs eux-mêmes.

Avec une Leaf, et sans charger au boulot, je pourrais faire mes 80km aller-retour au boulot par jour, été comme hiver, ce qui donne 400km par semaine, et donc dans les 19,000km par an. Le coût du jus est 4 fois moindre que pour l'essence que je mets dans la Prius. Je fais ainsi, grosso modo 1200€ d'économies par an sur le carburant. Au bout de 5 ans seulement, ça fait 6000€ d'économies, ce qui est plus que le surcoût d'une Leaf d'occasion par rapport à une Prius d'occasion de même âge / kilométrage.

Le seul soucis, c'est quand j'ai besoin de partir en vacances, 3 semaines dans l'année. En prenant en compte la location d'une thermique équivalente, je me retrouve légèrement perdant.

Perdant économiquement ou pas, faut arrêter de générer du CO2. Je vous dis même pas les problèmes économiques si on ne fait pas cette transition. La voiture électrique permet peut-être de s'apercevoir combien il est coûteux de se véhiculer, quand on arrête de vivre dans un crédit environnemental permanent, qui donne l'impression que rouler en thermique, c'est "économiquement viable" (ça l'est, mais à très court therme, il y a un jour où il faut rembourser la dette écologique).
 
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