l'inclassable est parfait, << Liberté, Liberté chérie >>
Quand j'étais petit, ( il y a trèèès longtemps ),
Quand j'étais en 9eme, ( vous voyez bien qu'il y a longtemps ),
Et peut être bien que certains d'entre vous n'avaient mème pas encore leur géniteur de ce monde.
Quand j'étais petit, j'avais un oeil qui prenait le métro, et l'autre qui restait sur le quai, et les dents qui attendaient sur le quai d'en face.
Enfin, comme vous pouvez le constater, je n'étais déja pas d'une perfection rigoureuse .
J'avais un copain qui s'appelait ( j'espère qu'il s'appelle toujours ) Gros.
Un mec sympa, un peu à la ramasse comme moi, mais on s'entandaient bien tous les deux.
Et, comme en pension, on ne sortait que tous les 15 jours, le dimanche à l'école, tous les lits du dortoir étaient tassés dans le fond, et cinéma pour les peut être 300 élèves de l'école;
Et nous nous régalions des films de John Wayne, et pleins d'autres films d'aventure, aviation, etc;
Et, avec mon copain, nous jouyons au programme du dimanche précédent, donc, y avait un américain dans son Ton Cat, et un Japonais dans son Zéro.
Qui était l'un ou l'autre , je ne m'en rappelle plus, mais , en tout cas, nous n'avions pas de restrictions d'essence pour voler dans la cour, dans notre quartier. nous étions dans notre trip, nous étions heureux, les deux copains.
Mais, ne voila t y pas que les grands du certif, décidèrent de venir déranger les deux aviateurs en culotte courte, et déranger grave.
Mais l'asticot avec un oeil dans le métro, l'autre sur le quai, et les dents de l'autre côté décida que, mème maigre comme un clou, et moche comme un poux, il était temps de se faire une place dans ce drôle de monde ou il y en a toujours un qui vient vous gacher la fête.
j'ai choppé le chef des affreux, le plus grand, et lui ai ai arrangé le portrait, ce qui lui a calmé les ardeurs, ( notre territoir a été gagné à ce prix )
Mais, j'ai mis un peu trop d'ardeur à lui resculpter le portrait, au point que 3 pions sont venu m'attraper, et ils ont eu bien du mal à me passer la tête sous l'eau froide.
Je crois que c'est ce jour là que j'ai appris à mordre.
On a pu continuer à jouer aux avions, aux cow boys, et à nous trimbaler dans notre imaginaire, sans plus être dérangés dans notre territoire,
Bien sur, les invités amicaux étaient les bien venus, mais, invités.
C'est l'époque ou j'ai fait la connaissance de la règle en bois sur le bord de l'estrade, à genoux dessus, les bras en croix, et un bouquin dans chaque main.
Je n'ai pas été traumatisé pour autant, et après tant d'années, je revois toujours cette brave institutrice, bonne Femme costaude, ( on aurait pu se cacher à 4 sous ses jupes ), gentille, qui nous aimait bien, mais fallait pas lui marcher sur les pieds, qui a fait de nous des Hommes droits.