Recharger son véhicule électrique ou hybride rechargeable avec une installation photovoltaïque

croco78

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Pour moi qui habite au dessus de 48 ° de latitude Nord ça ne devient valable qu'à partir du mois de mai, c'est à partir de là que j'arrive à récupérer au moins 5 km. par jour.
Mais attention , ce TS est valable - pour moi - uniquement parce que je roule très peu - surtout en ces temps difficiles - et parce que je prends le peine de sortir la voiture de son abri pour la mettre à une place bien ensoleillée toute la journée dans ma cour.
Personnellement, j'évite de garer ma voiture en plein soleil parce que ça fait vieillir prématurément la peinture, les plastiques et les tissus.
Les 5 km récupérés quotidiennement représentent moins de 0,1€ d'électricité.
Si on veut vraiment rouler à l'énergie solaire, il vaut mieux installer un panneau solaire sur l'abri de la voiture et laisser cette dernière à l'ombre.
On évite ainsi la contrainte de sortir la voiture tous les jours de beau temps et dans ce cas, on prend une PHV Dynamic Premium avec une radio JBL, le détecteur d'angles morts et de circulation arrière bien plus utiles à l'usage que le chargeur solaire de la version Solar.
 
Oui, @croco78 , c'est pas faux tout cela, mais un panneau solaire ça vaut combien ?
 
Les prix ont bien baissé et on arrive à un coût inférieur à 1€/W crête.
L'avantage réside dans le fait que la surface disponible sur un abri est très supérieure à celle du toit de la PHV ce qui permet de récupérer beaucoup plus que 5 malheureux kilomètres par jour.
 
Oui, bon, on est complètement hors sujet. Mais pour info, je suis en autonomie électrique, hydro l'hiver et solaire l'été. Pour charger une PHV, il faut au minimum 6A en 230v, pendant 5h = 7kWh. Les panneaux (il en faut plusieurs, ne sont qu'un partie d'une installation. Il faut un régulateur/chargeur en basse tension, une batterie tampon importante, un onduleur. Chez moi, j'ai 2kW crête en panneau, 420Ah en 24V = 10kWh en batterie et un onduleur 3kW nominal. Mais il ne m'est pas possible de charger ma PHV sans vider mes batteries (les batterie au plomb n'aiment pas les décharges profondes et il faut compter le rendement de l'onduleur) et on en a besoin pour la maison.
Et donc, le petit panneau qui est sur le toit, avec sa batterie tampon ET son transformateur spécifique pour réinjecter dans la batterie 400v forme un ensemble autonome homogène pertinent dans mon cas.
Il n'a aucun intérêt pour un voiture en garage et/ou en ville avec toujours un point de charge pas loin. Je répète: ok, c'est marginal, mais dans certains cas c'est pas si bidon que l'on peut le croire.
 
Les prix ont bien baissé et on arrive à un coût inférieur à 1€/W crête.
L'avantage réside dans le fait que la surface disponible sur un abri est très supérieure à celle du toit de la PHV ce qui permet de récupérer beaucoup plus que 5 malheureux kilomètres par jour.
Hello @croco78 , l'ami @Mal_B ( qui n'est pas du tout hors sujet ) m'a devancé, car en effet , il n’y a pas que le panneau solaire, il y a tout ce qui va derrière pour fabriquer du 220 Volts que l'on réinjectera ensuite dans le transfo du câble de charge de notre PHV.
Je ne suis pas certain pas que le jeu en vaille la chandelle...???
...rien que l'amortissement de l'ensemble par rapport à une consommation EDF ....???
CDLT
 
Comme Mal_B le signale, une installation solaire autonome adaptée à la capacité de la PHV et à la puissance du chargeur serait coûteuse surtout à cause de la batterie tampon. Mais rien n'empêche de reproduire en fixe (et en plus puissant) le chargeur solaire embarqué de la PHV solar avec une petite batterie tampon en 24V alimentée par les panneaux et un convertisseur 24-220V 1,5kVA qui alimente le chargeur de la PHV dès que la batterie tampon est assez chargée.
Pas vraiment : avec une petite batterie, il faut un système qui enclenche automatiquement l'onduleur sur un état de charge suffisant de la batterie, le coupe au bon moment. Les onduleur standard ne font pas ça, il gèrent de protéger la batterie, mais pas de bien la faire cycler. Tout ça fait cycler la batterie très fort, le plomb ne va pas. Il faut que la Prius reste en mode charge au fil de ces coupures. Non, c'est une usine à gaz inutile, même calcul que pour le toit.

Le système embarqué est dédié, avec une gestion spécifique et un chargeur 400V optimisé pour la situation. On ne peut pas le reproduire avec le même rendement et surtout pour la situation particulière.

Pour la plupart des gens cette version ne se justifie pas, quand on a le choix. Je suis finalement content de l'avoir, à cause de mon cas particulier.
 
@Mal_B certes, il faut un peu d'électronique pour détecter finement les seuils de batterie et enclencher ou couper la charge et utiliser une batterie adaptée pour des cycles courts et répétés mais c'est réalisable.
Une autre solution consiste à augmenter la puissance solaire pour alimenter directement le chargeur de la PHV sans batterie intermédiaire.
C'est faisable à partir d'un kit d'autoconsommation qui se connecte au secteur et ne nécessite pas de démarches compliquées tant que la puissance reste inférieure à 3kW.
On en trouve à moins de 1500€:
Ensuite, il faut des prises connectées et un peu de domotique pour charger la PHV quand il fait beau.
Et là, on peut refaire le plein de la PHV en quelques heures et même faire tourner le chauffe eau ou le congélateur avec le rab d'électricité une fois la charge terminée.
Même si le temps est couvert, la puissance reste très supérieure à celle du toit de la solar et le secteur fournit le complément.
 
Le principe est intéressant (y)
Système allégé qui écroule moins le rendement 8)
Une mise en application n'est pas forcément à la portée du premier bricoleur venu, fût-il électricien
:jap:
 
Dernière édition:
@Mal_B certes, il faut un peu d'électronique pour détecter finement les seuils de batterie et enclencher ou couper la charge et utiliser une batterie adaptée pour des cycles courts et répétés mais c'est réalisable.
Une autre solution consiste à augmenter la puissance solaire pour alimenter directement le chargeur de la PHV sans batterie intermédiaire.
C'est faisable à partir d'un kit d'autoconsommation qui se connecte au secteur et ne nécessite pas de démarches compliquées tant que la puissance reste inférieure à 3kW.
On en trouve à moins de 1500€:
Ensuite, il faut des prises connectées et un peu de domotique pour charger la PHV quand il fait beau.
Et là, on peut refaire le plein de la PHV en quelques heures et même faire tourner le chauffe eau ou le congélateur avec le rab d'électricité une fois la charge terminée.
Même si le temps est couvert, la puissance reste très supérieure à celle du toit de la solar et le secteur fournit le complément.
C'est comme à la maison avec 2100 Wc, et d'ici 2 mois avec batterie virtuelle qui me rechargera la Phev de mars à octobre.
Depuis le début de l'année j'en suis à 180 Kw renvoyés sur le réseau. Les boules !!
 
Le principe est intéressant (y)
Système allégé qui écroule moins le rendement 8)
Une mise en application n'est pas forcément à la portée du premier bricoleur venu, fût-il électricien
:jap:
Bonjour,

En fait c'est beaucoup plus simple qu'il n'y paraît. En associant des micro-onduleurs à des modules PV on peut constituer une installation en autoconsommation permettant de compenser la recharge de la Prius 4 PHV: les 7 kWh nécessaires pourrait être collectés par un champ photovoltaïque d'environ 2300 Wc, en tablant sur un gisement solaire équivalent à 3 h de fonctionnement en puissance crête (moyenne annuelle au nord de la Loire). Huit modules de 300 Wc pourraient faire l'affaire. Il faudrait en outre prévoir une passerelle de communication pour pouvoir transférer le profil du réseau électrique dans chaque micro-onduleur et ne pas oublier un relais intelligent afin de réaliser la fonction d'îlotage en cas d'absence de la tension secteur. Le fabricant Enphase propose d'excellents produits dans ce sens.
La principale difficulté serait en fait le positionnement des modules en toiture ou en façade (danger du travail en hauteur) si l'on n'a pas la chance de disposer d'un grand jardin dégagé et bien exposé.
En outre, sans souscription de contrat de revente, il pourrait s'avérer agaçant de voir "filer" dans certaines conditions son surplus de production sans contreparties (le compteur Linky ne "tourne" pas à l'envers!).
A moyen terme, afin d'améliorer l'efficacité énergétique de la recharge le recours à un bus de tension directement compatible avec la batterie HT mériterait d'être concrétisé, sur le modèle des bornes de recharge à courant continu (le constructeur n'aurait qu'à prévoir une prise Combo CCS). Au domicile Il faudrait disposer d'optimiseurs solaires DC reliés aux modules PV et couplés à un pack de batteries afin d'assurer à la fois stabilité de la tension DC et continuité de service (nuages, nuit). Tout ceci est déjà dans les cartons des labos qui travaillent sur les micro-réseaux à courant continu car en raison de la nature continue de l'électricité photovoltaïque, il est judicieux d'éliminer les étapes de conversion DC/AC des modules vers le réseau puis AC/DC du réseau vers les batterie HT.
Cependant le fait d'intégrer des batteries rendrait la solution forcément plus coûteuse et pourrait occasionner un dimensionnement du pack conséquent si l'on veut prétendre à une véritable autonomie (déficit d'ensoleillement hivernal). Mais il y a toujours moyen de faire un compromis en soutirant de l'énergie du réseau public, en cas de besoin...
 
Il faut être très pointu dans les connaissances, les équipements, gérer les utilisations charges/décharges

Ce n'est pas forcément à la portée de tout un chacun, mais avec le temps, cela viendra sûrement (y)
 
En outre, sans souscription de contrat de revente, il pourrait s'avérer agaçant de voir "filer" dans certaines conditions son surplus de production sans contreparties (le compteur Linky ne "tourne" pas à l'envers!).
Je me permets juste 2 remarques :
- Il est interdit de réinjecter du courant sans contrat avec EDF.
- Tous ces montages, sont ingénieux et très séduisants mais il faut se demander quel est l'intérêt. Ce que tu proposes produit beaucoup de CO2 et demande un gros investissement. En tout cas beaucoup plus que se brancher sur une prise.
 
- Tous ces montages, sont ingénieux et très séduisants mais il faut se demander quel est l'intérêt. Ce que tu proposes produit beaucoup de CO2 et demande un gros investissement. En tout cas beaucoup plus que se brancher sur une prise.
Oui. Et pour gérer au quotidien depuis 15 ans une installation micro/hydro + solaire, je peux témoigner que la réalité de la mise en place et de la gestion d'une telle installation n'est pas du tout cuit. Rien n'est standard et il faut que le jeu en vaille la chandelle.

Pour être complètement honnête, relativement aux posts que j'ai fait avant, mon installation solaire, si elle ne me permet pas une charge complète de la PHV, me permettrait sans problème d'y injecter les km nécessaires pour rejoindre la borne si ne n'avais pas le panneau de toit et pas d'essence. Donc oui, si on a une installation on peut s'en servir à la place du panneau de l'option Solar, mais non, créer une installation uniquement pour charger n'est pas bien raisonnable.
 
Il est interdit de réinjecter du courant sans contrat avec EDF.
Je ne pense pas. Mon installation de panneaux date de février 2017, malheureusement ne rentre pas dans l'OA ( obligation de rachat à 3 mois près ) j'ai averti sur mon espace client EDF, sans réponse d'ailleurs, donc j'ai mis un panneau dans mon coffret extérieur une affiche prévenant le technicien ou autre de faire gaffe.
D'ici maxi 2 mois un contrat avec batterie virtuelle sera en place, ( Enedis traîne des pieds ) et tout ce que je produirais en surplus je pourrais en profiter. 190 Kw depuis le 1 er janvier !!!
 
J'ai l'impression que la réinjection est autorisée jusqu'à 3kW maximum. Après, il faut être réglo sur le matériel avec un dispositif de découplage qui interrompt l'injection en cas de coupure réseau, etc.
 
Je me permets juste 2 remarques :
- Il est interdit de réinjecter du courant sans contrat avec EDF.
- Tous ces montages, sont ingénieux et très séduisants mais il faut se demander quel est l'intérêt. Ce que tu proposes produit beaucoup de CO2 et demande un gros investissement. En tout cas beaucoup plus que se brancher sur une prise.
Bonjour,

Avec la technologie actuelle, Edison peut prendre sa revanche sur Tesla. Sans vouloir réactiver la guerre des courants qui a vu s'affronter ces deux géants de l'ingénierie électrotechnique fin 19 ième début 20 ième siècle nous disposons à l'heure actuelle de solutions techniques en électronique de puissance pour exploiter au mieux les sources d'énergie renouvelables et les dispositifs de stockage associées.

En ne considérant que les systèmes de collecte statiques comme les modules photovoltaïques, les unités de stockage électrochimiques, les super condensateurs et les piles à combustibles force est de constater que le courant continu est le mieux adapté. En disposant d'élévateurs de tension à haut rendement il y a moyen de constituer un bus de puissance dont le niveau de tension est suffisant pour ne recourir qu'à des conducteurs de faible section, individualiser la production des modules PV en minimisant l'impact des ombrages et des dérives de caractéristiques (mismatches) et permettre un monitoring fin de leur fonctionnement.

Vous seriez surpris de voir le nombre d' appareils du quotidien pouvant fonctionner sur un bus de 230 V DC: résistances pures (cafetière, convecteurs, lampes halogènes...), lampes basse consommation, leds, appareils électroniques avec alimentation à découpage (chargeurs de téléphone, ordinateurs, écrans divers...) etc... Il y aurait en outre moyen de simplifier la conception des variateurs de différents moteurs en faisant l'impasse sur l'étage de redressement. Sans parler des électrolyseurs pour la génération d'hydrogène "vert".

Effectivement, tout produit de l'activité humaine a un impact carbone. Le renouvelable raccordé au réseau public AC réinjectant au fil du vent ou du soleil a certes été une excellente initiative il y a une vingtaine d'années car elle a permis l'éclosion de nouvelles filières industrielles mais il ne faut pas oublier que ces installations ne peuvent fonctionner que parce qu'il existe des centrales de base permettant de stabiliser le réseau: des plus vertueuses sur le plan du CO2 avec les barrages hydrauliques (fermons les yeux sur les possibles émanations de méthane) ou les centrales nucléaires, à celles recourant aux énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon, encore majoritaires à l'échelon mondial).

Même si prétendre à l'autonomie énergétique est un objectif encore coûteux il n'en demeure pas moins que la tendance actuelle est de privilégier la piste des réseaux à courant continu intégrant des ENR et permettant l'alimentation électrique à l'échelle du domicile, du quartier voire de la commune (intéressant dans les zones mal desservies par les lignes HT en courant AC: Bretagne et PACA par exemple). Probablement une solution pour permettre à terme une réduction raisonnable de la part des centrales de base dans le mix énergétique ...
 
Whaouh..... Impressionant @JPS57 .
Par contre, on devient un peut HS ici...
 
Bel exposé !
Il faut toutefois préciser que, comme lors du conflit Edison Tesla, le courant DC convient bien au stockage (batteries, condensateurs), le courant AC est très supérieur pour la distribution (Edison devait installer des centrales à proximité immédiate des consommateurs), pour la production (dynamo ou alternateur) je pense que c'est équivalent !
 
Bonjour vivelempereur (comme c 'est sympathique ce clin d'oeil à l'une des plus grandes figures de l 'Histoire de France)

A l'époque effectivement le courant alternatif avait comme principal avantage de permettre son transport en recourant aux transformateurs qui sont des dispositifs simples dans leur principe: ajuster un rapport d'élévation de tension en jouant sur le nombre de spires de deux bobines couplées par un circuit magnétique. Comme les pertes Joule diminuent lorsque l'on réduit l 'intensité dans les conducteurs il y a tout intérêt à augmenter la tension lorsqu'on veut transmettre de la puissance sur longue distance en minimisant les pertes (les lignes HT sont à 400 000 volts AC ).

Cependant l'arrivée des semi-conducteurs dès la seconde moitié du vingtième siècle a changé la donne. Ainsi la charge d'une bobine via la conduction d'un transistor puis son interruption par son blocage brutal produit une surtension au niveau de ladite bobine. Ce phénomène est exploité dans les montages élévateurs (boost) et le rapport d 'élévation peut être réglé par la simple durée de conduction du transistor. Pour des raisons d'efficacité ces montages sont optimisés pour un simple doublement de la tension, mais on peut les faire fonctionner plus haut avec une dégradation du rendement. Divers montages ont été proposés pour contourner ces limitations: certains même recourent à des transformateurs comme en alternatif. Dans ce cas on peut envisager le décuplement (voire plus!) d'une tension continue et alimenter des facilement des récepteurs 230 V (lampes à incandescence, halogène, leds, ordinateurs, chargeurs d'appareils nomade, etc ... même avec de simple modules photovoltaïques dits "12V " (ceux des camping cars). Il y a quand même des précautions à prendre pour stabiliser la tension du bus de puissance continu et assurer l'équilibre entre la production et la consommation, comme pour le réseau public AC.

Plus ambitieux on confie au courant continu le soin d'assurer le couplage de réseaux AC de fréquences différentes : il y a l' exemple de la ligne de transport sous-marine entre la France (50 Hz) et l'Angleterre (60 Hz) qui fonctionne depuis plusieurs décennies. Et sur ce registre aussi le courant continu à haute tension voire très haute tension confirme sa supériorité sur le courant alternatif, avec des pertes moindres.
Le courant continu a cependant comme principal inconvénient le risque de survenue d'arcs électriques difficiles à interrompre lorsqu'ils surviennent (risque d'incendie).
Pour une installation photovoltaïque qui par nature convertie le rayonnement solaire en courant continu il y a donc tout intérêt à confier le maximum d'opérations à des convertisseurs DC-DC (élévateurs ou abaisseurs).

Cordialement.
 
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