Bonjour,
à la question de Magnétron 'comment s’en rend on compte?' [de la régénération du filtre à particule essence] , j'aurais envie de répondre par une boutade : 'manifestement, on ne s'en rend pas compte sur la Jazz ' 😉
Repartons de la methode de régénération d'un filtre à particule ESSENCE "GPF":
lorsque celui ci est encrassé (ce qui est détecté par des capteurs de pression qui indiquent que le flux d’échappement est trop freiné), les particules sont oxydées (brûlées) dans le filtre en apportant un surplus d'oxygène dans celui-ci : il faut appauvrir la combustion (baisser le ratio carburant / oxygène en jouant sur l'injection et/ ou le recyclage des gaz d'échappement "EGR" ), et assurer une température minimale pour que cette oxydation puisse s’opérer. Pour atteindre celle-ci, il faut maintenir le moteur thermique à un certain niveau de charge sur une durée suffisante.
A partir de là, je formule les hypothèses suivantes, qui restent à consolider :
Potentiellement , la régénération peut donc se traduire par une prolongation du fonctionnement du thermique voire de sa charge, ce qui induit une augmentation de la consommation d'essence pendant la séquence 'thermique allumé'.
Plus la séquence de régénération s'insère harmonieusement dans les cycles de fonctionnement, moins il y a de gêne ni de gaspillage d'énergie.
Je suis en accord avec l'analyse de Ziocar, pour dire que le e:HEV (ex i-MMD) est plus propice que le HSD à utiliser le thermique loin des faibles charges et faibles températures, ce qui favoriserait une meilleure insertion des séquences de régénération.
Qu'en pensez vous ?
A+