Dédié à Planétaire et priusfan
Quelques souvenirs d'une vie ( les meilleurs vus de loin dans le temps, bien sur )
Il était une fois un petit gar tétu et amoureux de sa belle nature et du beau métier de son père.
Depuis tout petit il voulais faire le paysan au point que sa mère ne pu jamais lui apprendre le piano, les tracteurs et la plaine c'est mieux, et c'est toujours mieux.
Un jour à l'école communale, il a été puni par le bon instituteur sévère mais juste, et tenez vous bien, la punition à été de ne le laisser sortir qu'après le départ de son père qui partait livrer des fruits au marché au cadran de Montlhéry, départ le soir, et l'instituteur savait que le petit garçon de 7 ans devait accompagner son père....! Une fois le camion parti, la ferme se trouvant devant l'école, le petit garçon pu sortir au grand désespoir de ne pas être sur la route avec son géniteur.
Le petit garçon ne recommença jamais de se chamailler après les vilains qui se moquaient de lui car il louchait ( il faut dire que, coincés comme je l'avais fait dans un petit escalier, je les avais bien arrangé, faut ce qu'il faut).
Pourquoi ce souvenir à cet instant, un des mystères de la vie?
Maintenant venons en aux choses sérieuses, c'elles de ceux que l'ont dit adultes, ou bien les grands, quand on est petit.
Le petit garçon a grandi, il aimait le sport et s'entrainait avec rien, et à l'école d'agriculture ou il apprenait avec passion, il s'entrainait au saut en longueur, 100m 200m 400m, et tous les jours il faisait 5 ou 10 démarrages starting block dans un raidillon à 45° sur 7 ou 8 m, et la foulée était bonne et longue;
L'entrainement saut en longueur était plus folklorique: réception sur la terre battue ( les chevilles de construction solides tenaient).
Vint l'époque des championnats de l'oise de 1966 peut être, et l'amateur de sport fut embrigadé dans l'équipe de l'école ( volontaire désigné d'office mais ne râlant pas, une journée à l'extérieur c'est toujours bon à prendre )
Les compétitions se déroulèrent de manière seraines et le plaisir de participer fut immense, d'autant plus que le saut en longueur donna une certaine fierté au compétiteur et un bon souvenir;
1er et 2eme essais sans commentaires mais demeurant classé 2eme loin derriere le champion de france qui détenais également à l'époque le record de l'oise;
recherche de la& solution, pourquoi si loin derriere, comment fait il, recherche de ses gestes, et OH lumière de la richesse de l'observation, les gestes du champion furent compris et mis en pratique pour le 3eme et dernier essai, et et et:...le résultat fut tellement concluant que l'auteur faillit se planter les pointes dans les mains! grande fierté d'être remonté 20cm derriere le champion visé.
Le temps passa ( dommage qu'il ne puisse être arrèté par tant d'efforts infructueux)
Le potache fit ses stages en europe, et toutes sortes de choses, aida un peu à sauver quelques vies et à en aider quelques autres à s'éteindre, et revint dans la campagne de son enfance
Les conflits traditionnels entre les générations, beaucoup beaucoup de travail, jamais de découragement et un beau jour il fallut tenir les rennes sois mème......
Et un jour vint la nécessité de nettoyer des lieux inutilisés.
Couper l'herbe, pas le temps! trop à faire.
Dame nature avec ses animaux vint à la rescousse avec:..... des moutons devant vivre longtemps et heureux?
Un gentil petit monsieur et deux belles petites demoiselles qui ne le restèrent pas longtemps cause que le gentil monsieur s'occupait très bien de cette gentille compagnie ( je n'ai plus dit demoiselles ).
3 devint petite troupe en liberté, toutes portes ouvertes et liberté d'aller au bon vouloir.
Quand en fin d'hiver quand le retard sur la pousse d'herbe était ratrappé et que l'envie d'aller voir s'il n'y a pas quelque chose à grignoter ailleurs, il fallait rentrer ce gentil petit équipage ganbergeant dans le village, le don de fouin était un accord tacite pour demeurer sur place ; le deal étant respecté.
Mais Dame Nature est cruelle, et la bétise et autre qualificatifs de la gent humaine s'ajoutant on arrive au drames de la vie et la nature n'est plus seraine!!!
Les chiens, les chiens, ces gentils toutous, quand ils sont à plusieurs deviennent des prédateurs, des vilains qui s'amusent à retrouver leurs instincts sans la nécessité de manger pour se nourir, juste tuer pour tuer.
Et la gentille troupe se trouva emputée d'un membre laissé par terre, et puis un autre et puis un autre et puis et puis et puis .... plus de moutons.
Une chèvre caracolante sautant et vive fut invitée; malgré sa liberté succomba.
Il fut décidé qu'il n'y aurait plus de gentils nettoyeurs à cause des vilains sadiques.
Le temps passa; il passe toujours.
Qu'ouis je soudain:
Les bergers, dans le temps, utilisaient dans certaines régions, des ANES pour protéger leur troupeau de moutons!
Aussi sec le campagnard se remue, se bouge et trouve :
Marius, un beau jeune bien bâti à la robe rouen d'1 an et demi
Lili, une belle de caractère à la robe gascogne
Ces beaux gourmande prennent possession de leur domaine plein de gourmandises ( ronces orties chardons en fleurs et toutes ces herbes délicieuses et orodiférantes )
Les chiens, me direz vous, les chiens perdirent leur pouvoir tyrannique, définitivement.
Mème les visites de courtoisies furent bannies et risquées car:
Les grandes oreilles n'aiment ni les chiens, ni les loups.Un chien à l'horizon, toutes les têtes pointent dans la mème direction les oreilles en avant, et puis un individu ou toute la troupe marchent vers l'intrus, la tête basse.
La marche s'accelere progressivement presque de manière exponentielle jusqu'à la charge et l'intrus ne cherche mème pas à se demander ce qu'il doit faire, IL DECAMPE SI NON IL EST MORT!
Depuis, la paix et la sérénité règnent.
2 devinrent 15, 11 furent donnés dans des fermes pédagogiques, et un élevage de moutons qui voulait avoir un peu d'accompagnement.
Les 4 derniers nés sont toujours dans leur petit paradis.
Quentin
Rosalie
Tina
Tania
Quincy La reine des mûles issue d'une jument Barbe et d'un beaudet du Poitou reigne avec magesté près des maisons, c'est la chouchoute qui aime bien avoir la visite de ses 4 copains de temps en temps.
Elle rappelle toujours à son visiteur préféré que les virées de 8h en foret de rambouillet lui manquent, et son visiteur travaille d'arrache pied pour pouvoir repartir sous les arbres et n'entendre que les feuilles, le vent, les oiseaux, le pas régulier, la musique dans la tête, les senteurs différentes selon les saisons.
Le froid, le chaud, la fatigue, la gourmande qui veut grignoter un rameau, ou qui sait que une brindille l'attend dans la main de son compagnon et tourne la tête pour l'attarper.
La magie de la paix et la liberté au milieu des bois, seul avec 2 grandes oreilles et le pieds sur.
Ne serait il pas temps de s'interrompre avant de lâsser son monde,
Chris rebel n'est qu'un gredin s'improvisant griffonneur, loin de lui la moindre prétention.
Il vous souhaite humblement le bonsoir