écrit par Richard Laden, Berkeley, CA 94708, Etats-Unis :
L'ode à Toyoda*
Ma voiture a un nom, que tout fier je décline,
D'un général romain d'une oeuvre de Racine.
Elle unit au volant la fougue d'un Pyrrhus
A la sage raison du gouverneur Burrhus,
Car c'est une Prius, à l'air bizarroïde,
Aérodynamique, une traction hybride
Quand, sans accélérer, elle va sur son erre,
De son cours le moteur l'énergie régénère-
Faible consommation, et d'essence ordinaire,
Qui permet en roulant d'épargner l'atmosphère
Donnant l'exemple à tous du soin écologique
De ne pas déverser trop de gaz carbonique
Et de peu débourser quand il faut l'abreuver,
En narguant les chauffeurs d'onéreux SUVs.
A côté d'hybrides, comme notre Prius,
Les voitures d'antan sont des diplodocus,
Propulsées seulement par moteur ridicule
Ignorant la magie de notre véhicule
Breaks, pick-ups, SUVs dont la soif effrénée
Explique le recours au loin à notre armée.
Le prix du carburant, presqu' inimaginable,
Emeut moins qui circule en auto raisonnable;
Quand des engins plus gros à la pompe acculés
Je vois les conducteurs gémissants, atterrés,
Je salue le talent de l'ingénieur nippon
Qui a su tant réduire une lourde ponction.
En plus de ce respect pour notre portefeuille,
Cinq passagers à bord en confort elle accueille,
Saluant son chauffeur, quand celui-ci approche
Sans qu'il ait à sortir la clé dedans sa poche,
Et se déverrouillant, pour rehausser l'aisance
Et marquer à son maître une reconnaissance.
Quand il faut la charger, on ouvre le hayon,
Couche le siège arrière, et un gouffre profond,
Béant, peut engloutir bagages à souhait
En telle quantité qu'à la fin on dirait
Paradoxalement, que la Prius doit être
Plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur, d'un mètre.
Frappés par ses rondeurs, d'ailleurs plus que d'ici,
Nous nous mîmes d'accord pour l'appeler " l'Ovni ".
Les chiffres du tableau de bord numérisés
Ebahissent l'esprit bien moins qu'eux éclairé ;
Plus abracadabrant, son écran " Energie ",
Chassé-croisé où jouent moteur et batterie.
Qu'est-ce qui prend si bien cette boucle serrée ?
Ma Prius toute entière à sa route accrochée,
Négociant un virage à la plus vive allure
Comme si elle était sur des rails, ma voiture.
Bonne tenue de route, économe d'essence,
Elle autorise en outre une bonne conscience
En ceux qui souhaitent s'affranchir d'Arabie.
Devant tant d'inventions et de technologie,
Sachant que Toyota veut dire aussi " fiable ",
Mécanique solide à un prix abordable,
Finitions très soignées qui, à ce qu'on publie,
La font lauréate de sa catégorie-
Devant tant de vertus, quoi demander de plus
Que de pouvoir s'offrir une belle Prius ?
O Eiji Toyoda, fondateur éponyme,
Recevez mon hommage au modèle sublime
Qui ouvre l'avenir, voiture devancière
Du parc automobile et d'une nouvelle ère.
La Prius avant tout, d'où le choix de son nom-
Et à vous tout honneur. Faisant comme au Japon,
Envers votre génie je reconnais la dette
En m'inclinant bien bas dans une humble courbette.
Si je ne vous dis rien qui ne fût dit avant,
On l'a déjà prédit dans un dicton savant,
Que mon ode ferait l'écho du consensus :
" Nullum est iam dictum quod non dictum prius ".
L'ode à Toyoda*
Ma voiture a un nom, que tout fier je décline,
D'un général romain d'une oeuvre de Racine.
Elle unit au volant la fougue d'un Pyrrhus
A la sage raison du gouverneur Burrhus,
Car c'est une Prius, à l'air bizarroïde,
Aérodynamique, une traction hybride
Quand, sans accélérer, elle va sur son erre,
De son cours le moteur l'énergie régénère-
Faible consommation, et d'essence ordinaire,
Qui permet en roulant d'épargner l'atmosphère
Donnant l'exemple à tous du soin écologique
De ne pas déverser trop de gaz carbonique
Et de peu débourser quand il faut l'abreuver,
En narguant les chauffeurs d'onéreux SUVs.
A côté d'hybrides, comme notre Prius,
Les voitures d'antan sont des diplodocus,
Propulsées seulement par moteur ridicule
Ignorant la magie de notre véhicule
Breaks, pick-ups, SUVs dont la soif effrénée
Explique le recours au loin à notre armée.
Le prix du carburant, presqu' inimaginable,
Emeut moins qui circule en auto raisonnable;
Quand des engins plus gros à la pompe acculés
Je vois les conducteurs gémissants, atterrés,
Je salue le talent de l'ingénieur nippon
Qui a su tant réduire une lourde ponction.
En plus de ce respect pour notre portefeuille,
Cinq passagers à bord en confort elle accueille,
Saluant son chauffeur, quand celui-ci approche
Sans qu'il ait à sortir la clé dedans sa poche,
Et se déverrouillant, pour rehausser l'aisance
Et marquer à son maître une reconnaissance.
Quand il faut la charger, on ouvre le hayon,
Couche le siège arrière, et un gouffre profond,
Béant, peut engloutir bagages à souhait
En telle quantité qu'à la fin on dirait
Paradoxalement, que la Prius doit être
Plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur, d'un mètre.
Frappés par ses rondeurs, d'ailleurs plus que d'ici,
Nous nous mîmes d'accord pour l'appeler " l'Ovni ".
Les chiffres du tableau de bord numérisés
Ebahissent l'esprit bien moins qu'eux éclairé ;
Plus abracadabrant, son écran " Energie ",
Chassé-croisé où jouent moteur et batterie.
Qu'est-ce qui prend si bien cette boucle serrée ?
Ma Prius toute entière à sa route accrochée,
Négociant un virage à la plus vive allure
Comme si elle était sur des rails, ma voiture.
Bonne tenue de route, économe d'essence,
Elle autorise en outre une bonne conscience
En ceux qui souhaitent s'affranchir d'Arabie.
Devant tant d'inventions et de technologie,
Sachant que Toyota veut dire aussi " fiable ",
Mécanique solide à un prix abordable,
Finitions très soignées qui, à ce qu'on publie,
La font lauréate de sa catégorie-
Devant tant de vertus, quoi demander de plus
Que de pouvoir s'offrir une belle Prius ?
O Eiji Toyoda, fondateur éponyme,
Recevez mon hommage au modèle sublime
Qui ouvre l'avenir, voiture devancière
Du parc automobile et d'une nouvelle ère.
La Prius avant tout, d'où le choix de son nom-
Et à vous tout honneur. Faisant comme au Japon,
Envers votre génie je reconnais la dette
En m'inclinant bien bas dans une humble courbette.
Si je ne vous dis rien qui ne fût dit avant,
On l'a déjà prédit dans un dicton savant,
Que mon ode ferait l'écho du consensus :
" Nullum est iam dictum quod non dictum prius ".