Tournant historique pour notre monde ?

Blackdress

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Lisez attentivement ces cinq paragraphes extraits du discours de George W Bush sur l'Etat de l'Union.

Vous verrez que la vérité émerge enfin au grand jour, et de façon plutôt spectaculaire.

Tout va désormais se jouer au cours des deux prochaines décennies !

* * *

"Extending hope and opportunity depends on a stable supply of energy that keeps America's economy running and America's environment clean. For too long our nation has been dependent on foreign oil. And this dependence leaves us more vulnerable to hostile regimes, and to terrorists - who could cause huge disruptions of oil shipments, and raise the price of oil, and do great harm to our economy.

It's in our vital interest to diversify America's energy supply - the way forward is through technology. We must continue changing the way America generates electric power, by even greater use of clean coal technology, solar and wind energy, and clean, safe nuclear power. (Applause.) We need to press on with battery research for plug-in and hybrid vehicles, and expand the use of clean diesel vehicles and biodiesel fuel. (Applause.) We must continue investing in new methods of producing ethanol - (applause) - using everything from wood chips to grasses, to agricultural wastes.

We made a lot of progress, thanks to good policies here in Washington and the strong response of the market. And now even more dramatic advances are within reach. Tonight, I ask Congress to join me in pursuing a great goal. Let us build on the work we've done and reduce gasoline usage in the United States by 20 percent in the next 10 years. (Applause.) When we do that we will have cut our total imports by the equivalent of three-quarters of all the oil we now import from the Middle East.

To reach this goal, we must increase the supply of alternative fuels, by setting a mandatory fuels standard to require 35 billion gallons of renewable and alternative fuels in 2017 - and that is nearly five times the current target. (Applause.) At the same time, we need to reform and modernize fuel economy standards for cars the way we did for light trucks - and conserve up to 8,5 billion more gallons of gasoline by 2017.

Achieving these ambitious goals will dramatically reduce our dependence on foreign oil, but it's not going to eliminate it. And so as we continue to diversify our fuel supply, we must step up domestic oil production in environmentally sensitive ways.
(Applause.) And to further protect America against severe disruptions to our oil supply, I ask Congress to double the current capacity of the Strategic Petroleum Reserve. (Applause.)
 
Qu'est-ce qui change d'avis moins vite que l'âne ?
L'éléphant !
J'espère que c'est un changement sincere et qu'il va pas accoucher d'une souri. :coolman:
 
Venant de la bouche d'un BUSH, cela à quand même un gôut bizzare....tu ne trouve pas....:evil:
 
Les prestigiditateurs sont très forts. Ils détournent l'attention en montrant ce que les gens veulent voir. Très beaux les quatre premiers paragraphes pour quelqu'un qui ne pourra plus rien mettre véritablement en oeuvre dans les deux ans qui lui restent.

Et après ce grand élan de positivisme dans la prochaine décennie, un objectif à court terme d'aller chercher le pétrole où il se trouve; en Alaska notamment !
 
Moi j'ai un regard différent.

Le seul fait qu'il ait été obligé de prononcer ces paragraphes montre que soit l'industrie US s'estime enfin prête à relever le défi, soit qu'il n'y a vraiment plus le choix et que cela urge.

Je pense à titre personnel que la seconde solution est la principale.

Certes Bush a rempli son contrat auprès des lobbies et reste sans doute leur vassal, mais en toute rigueur on aurait pu s'attendre à ce qu'il tienne deux ans de plus dans le déni malgré la claque électorale.

A mon avis, les réserves de pétrole sont désormais comptées.

Ou plus prosaïquement je pense que les "faucons" pensaient successivement faire main basse sur celles d'Irak puis d'Iran, et réalisent qu'ils ne pourront y parvenir selon le scénario escompté.

La reconnaissance publique du double problème de la raréfaction des ressources et du réchauffement climatique marque l'ouverture d'une ère où la recherche d'une solution différente (économies et alternatives) devient une priorité.

C'est en cela que je pense qu'il s'agit d'un tournant majeur puisque l'obstination de l'administration Bush était jusqu'ici l'un des principaux obstacles.
 

Achieving these ambitious goals will dramatically reduce our dependence on foreign oil, but it's not going to eliminate it. And so as we continue to diversify our fuel supply, we must step up domestic oil production in environmentally sensitive ways.

Tout est bon dans ce discours, sauf cette petite phrase : Comme le disais un colecteur du forum, cela justifie la recherche en Alaska, voir même en Antartique !!!
 
Tout est bon dans ce discours, sauf cette petite phrase : Comme le disais un colecteur du forum, cela justifie la recherche en Alaska, voir même en Antartique !!!

Je ne suis pas certain que ces forages puissent être classés dans les "environnmentally sensitive ways" :wink:

Après il est clair que si W Bush était devenu militant de Greenpeace, ou simplement préoccupé de ces questions de façon sincère et spontanée, cela se saurait...
 
Je rejoint Pont Vert. Après avoir endormi l'auditoire dans la 1e partie, il dit clairement dans la 2e que ce qui compte c'est de baisser la dépendence des sources externes. Il n'est question nul part du CO2 . S'il faut qu'ils réduisent la consommation et cherchent des ressources alternatives c'est pour la première raison pas la 2e.
Dans les années 70, innocent enfant je m'étonnais pour quoi ils achetaient du pétrole au Moyen Orient alors qu'ils en avaient plein chez eux. On m'a donnée 2 explications. La 1e : ouais, le leur devient difficilement accéssible, c'est en Alaska etc. (déjà une histoire de gros sous) et la 2e : éh, ils sont pas bêtes, pour quoi pomper leurs réserves alors qu'ils peuvent en acheter ailleurs même un peu plus cher. Rigolera qui aura la dernière goûte.

Donc si on a quelque chose d'alternatif ce ne sera pas forcement pour la raison qu'on croit.

Puis effectivement, avec l'enlisement en Irak ce qui hypotèque la progression vers l'Iran ils ont du refaire leur comptes.

:coolman:
 
Petite clarification : mon propos n'est pas de louer la clairvoyance de l'actuel Président des Etats-Unis ni son dévouement pour notre planète, mais simplement le constat qu'il a touché les limites de sa politique.

Ce qui à mes yeux est déjà en soi un progrès, puisque mieux vaut tard...

Je souscris également aux différentes remarques formulées ici mais aussi aux critiques des ONG et associations écologistes qui aimeraient aller plus vite plus loin :jap:
 
Ce discours est trompeur, car il suggère un revirement total sur la base d'une subite prise de conscience.:eek:

Il n'en est rien !:pastop:

Quand on remonte dans le temps et que l'on regarde d'autres discours de Bush, on voit que l'inflexion est très progressive. Mettons en face de cette évolution, ce qui s'est passé depuis son arrivée au pouvoir en 2000 :

- Le réchauffement climatique qui ne pouvait encore être considéré que comme une prévision, est devenu une réalité via une apparition et une accélération soudaines de symptômes indiscutables (accumulation d'années les plus chaudes depuis 2000, détachement d'énormes pans de glace au pôle sud, activité cyclonique dont Katrina,....)

- un soutien relatif qui s'est transformé en isolement politique quasi-total : indifférence de l'opinion se transformant en prise de conscience, lâchage progressif de son propre camp sur le sujet, et enfin prise du congrès par les démocrates, convaincus de l'urgence de remettre les USA au coeur du débat sur le réchauffement.

- des arguments économiques et d'indépendance énergétique, comme par exemple dans le domaine de la production d'électricité, l'échec de la politique du tout gaz pronée en 1996 par le DoE qui est devenu cinglant avec l'augmentation des cours.

Il s'agit donc bien d'une évolution forcée d'un (pitoyable) président totalement isolé politiquement, ne pouvant plus donner aucun argument crédible, et non d'une récente vision ou conviction dans le domaine environnemental. On peut donc douter d'une réelle volonté politique de traduire énergiquement les paroles en actes.

Je crois qu'on ne doit pas trop s'inquiéter pour l'Alaska, car c'est un des sujets de veto non négociable des démocrates, qui tiennent le congrès !

J'espère qu'après Pont Vert et Less Polluter, je n'ai pas trop douché ton enthousiasme, Blackdress !:oops:

Il reste que d'un point de vue factuel, on ne peut que se réjouir de cette évolution, même si elle restera sans doute assez symbolique jusqu'à 2008.:cool:
 
J'espère qu'après Pont Vert et Less Polluter, je n'ai pas trop douché ton enthousiasme, Blackdress !:oops:

Ben non, puisque de fait je suis une fois encore parfaitement d'accord avec toi... et je n'ai pas senti tellement de différence avec les autres points de vue.

C'est donc que je me suis peut-être mal fait comprendre, ce n'est pas le fait de penser naïvement que W se serait rallié aux thèses de Greenpeace qui a déclenché ce fil, mais simplement le constat que l'échec de sa politique énergétique est désormais si patent qu'il doit le reconnaitre lui-même.

Ce qui ouvre peut-être enfin la porte à l'étape d'après.

A mes yeux il est bien clair que si l'Irak avait pu passer sans trop de heurts sous la coupe américaine l'étape suivante était de faire main basse sur les réserves Iraniennes, ce qui eût sans doute quelque peu différé encore les considérations pseudo-écologiques du personnage.

Mais bon, ce qui compte ce n'est pas tant cet échec que les perspectives plus saines que cela pourrait ouvrir. Je ne suis pas partisan du chaos international, et tant qu'à faire s'il fallait rejoindre les USA pour une lutte globale et concertée contre l'effet de serre en lieu et place d'une pseudo-guerre contre le terrorisme, je répondrais sans doute présent :jap:
 
Dans les raisons de Bush, j'ai lu aussi que "acheter du pétrole à l'extérieur, c'était aussi donner de l'argent aux terroristes".
C'est un peu réducteur, je l'accorde, mais certains pays producteurs financent (un peu, beaucoup ??) ou ont des liens avec des "terroristes" ou des "pays terroristes".
Mais ils savent aussi se débrouiller pour trouver de l'argent via le blanchiment de l'argent sale...
 
Dans les raisons de Bush, j'ai lu aussi que "acheter du pétrole à l'extérieur, c'était aussi donner de l'argent aux terroristes".
C'est un peu réducteur, je l'accorde, mais certains pays producteurs financent (un peu, beaucoup ??) ou ont des liens avec des "terroristes" ou des "pays terroristes".
Mais ils savent aussi se débrouiller pour trouver de l'argent via le blanchiment de l'argent sale...

Bonjour,

je n'ai pas compris ça comme ça, v
oici un résumé pour ceux qui maîtriseraient mal l’anglais (j'avoue avoir été aidé par un traducteur automatique):

«George dit qu'il faut faire attention aux gens qui terrorisent les transports d'huile,
qu'il faudra pour ça avancer avec une technologie du charbon propre et des chips en bois.

Il demande au congrès de l'aider à poursuivre un grand gardien de but, et que pour l'atteindre il faudra augmenter les supplices à l'alternatif (la gégène je pense)
Tout ça pour favoriser le développement des huiles domestiques qui ne sentent pas …. »

Une banale affaire d’import export en fait :-D

L’Père Denis
 
Article trouvé dans le monde de ce matin :

"CANBERRA (Reuters) - Le réchauffement climatique entraînera d'ici 2080 des pénuries alimentaires pour des centaines de millions de personnes et de graves pénuries d'eau en Chine et en Australie ainsi que dans certaines parties d'Europe et des Etats-Unis, prédit un nouveau rapport sur le climat.


D'ici la fin du siècle, la montée de la température de deux à trois degrés centigrades fera qu'entre 1,1 et 3,2 milliards de personnes seront confrontées à des pénuries d'eau, indique un rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) qui doit être publié en avril mais dont le journal australien The Age a révélé des extraits.

En outre, entre 200 et 600 millions de personnes seront confrontées à des pénuries alimentaires et le long des côtes et la montée des eaux inondera sept millions de maisons.

"Le message est que chaque région de la Terre sera affectée", a déclaré mardi à Reuters le Dr Graeme Pearman, qui a participé à la préparation du rapport.

"Regardez la Chine, comme pour l'Australie, la pluviométrie diminuera considérablement dans les régions agricoles", a-t-il poursuivi.

L'Afrique et des pays pauvres comme le Bangladesh seront les plus affectés parce qu'ils sont les moins en mesure de faire face à la montée des eaux le long des côtes et à la sécheresse.

Le GIEC a été créé en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale et le Programme de l'environnement de l'Onu.

Il doit publier vendredi à Paris un rapport qui prévoit d'ici 2100 un réchauffement dans une fourchette de 2 à 4,5 degrés au dessus des niveaux pré-industriels, l'augmentation la plus prévisible étant de trois degrés centigrade.

Ce rapport résumera les bases scientifiques du changement climatique tandis que celui d'avril détaille les conséquences du réchauffement terrestre et les options d'adaptation.

Le rapport d'avril prévoit que les glaciers disparaîtront des Alpes et que certains archipels du Pacifique seront durement touchés par la montée du niveau de la mer et par la multiplication des tempêtes tropicales.

Côté positif, Pearman souligne que la communauté internationale pourrait faire énormément de choses pour éviter le changement climatique si des initiatives sont adoptées rapidement.

"Les projections dans le rapport qui sortira cette semaine sont basées sur l'hypothèse d'une réaction lente et du maintien de la situation plus ou moins comme par le passé", a-t-il expliqué." "

Ce rapport ne fait que confirmer et affiner ce que disaient déjà et depuis longtemps nombre d'experts, pour certains depuis 30 ans, sans qu'on les prennent au sérieux.

Il en résultera des bouleversements majeurs : pénuries d'eau, pénuries agricoles (on ne pourra même pas compter sur le poisson pour bouffer qui en raison de pêche trop massive ne se renouvelle plus), famines, déplacements massifs de population, ...

Quand aux solutions elles sont encore nombreuses : favoriser le transport collectif plutot que la voiture individuelle, développer en masse les énergies renouvelables, éoliennes, panneaux solaires (le danemark le fait plus que nous), remettre les camions sur les rails (les suisses l'ont fait), favoriser l'alimentation végétale plutot qu'animale (pour diminuer le fameux méthane des moutons et des vaches), interdire les grosses voitures, et notamment les gros 4x4, qui consomment trop et mangent l'espace public ... et que sais-je encore ? Mais la volonté individuelle et politique manque, malgré des progrès. G. Bush est un hypocrite, qui n'a même pas signé le pourtant modeste protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre. C'est en fait d'une remise en qustion totale de nos modes de vie qu'il faudrait. Surtout que les autres pays (Chine et Inde pour commencer, les deux pays les plus peuplés du monde !) veulent leur part du gâteau, et qui peut la leur refuser ? Que se passera-t-il si chaque chinois commence à avoir le même train de vie qu'un américain ?
Je crois que nos enfants et petits enfants vont maudire la génération actuelle et celles qui l'ont précédées.
Bon, je suis pessimiste, ce matin...
 
Non,pas pessimiste,:cry: ç'est juste une prise de conscience ,et plus on sera à le penser,et plus les choses auront des chances de changer,si si j'y crois,et de toute façon,nous N AVONS PAS LE CHOIX !!
 
Merci
Par contre, et pour être plus optimiste aujourd'hui, il faut noter avec intérêt que l'Etat de Californie, le plus peuplé des USA et un des plus urbanisés, s'est inscrit en faux contre la politique désastreuse de Bush en décidant d'appliquer Kyoto et de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d'un quart à l'horizon 2020, si je ne m'abuse. Et cette politique a été décidée sous la direction du "governator" Arnold Schwarzenneger, qui a même du batailler contre les milieux économiques et sa propre majorité républicaine. Comme quoi rien n'est désespéré. C'est intéressant en plus, parce que ça se passe à l'endroit même où est né le modèle urbain du "tout auto" (L.A.) qui a largement inspiré la France des années 60-70 et s'est avéré si désastreux pour l'environnement, le coût énergétique, etc. Je crois que d'autres villes ont suivi le mouvement aux US. C'est peu à l'échelle du problème, mais on ne va pas s'en plaindre.
La californie est d'ailleurs aussi un des endroits où la Prius se vend le mieux, je crois.
 
Vers un World Wide Web de l'électricité solaire

Su le site Planete Bleue

... si tous les gas du monde voulaient de donner la main ...
 
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