En Montagne

guy_wyse

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Depuis plus de deux semaines, je parcours la montagne, d'abord les Alpes Françaises, puis le Tyrol, soit les Alpes Autrichiennes, planant par monts et par vaux.

Je ne vous cache pas, que j'étais un peu inquiet sur le comportement à venir de mon tapis V3, dans les montées sans fin, les descentes à n'en plus finir et autres cols à franchir.

Et bien je suis très surpris des capacités de la P3 en montagne, et au final, c'est très satisfaisant.

Monter

Cette petite gravit les montées sans broncher, passer les épingles à cheveux sans avoir à martyriser un levier de vitesse ou autre Kick-Down et un vrai plaisir, qui laisse beaucoup de véhicules sur place, vous talonnant pourtant dans les lignes droites, à grands coups d'injection de fuel.

J'ai enfin découvert une utilité au mode power, car dans les ascensions de ce type, on découvre vraiment un sens à ce mode qui permet d'avaler la pente allègrement avec des pressions légères sur la pédale, un vrai bonheur.

Un petit bémol, cependant, car ce mode est un grand consommateur de batterie, qui se vide allègrement au fil des épingles.

Grosse surprise au final, car la ou j'attendais une excitation démesurée du débitmètre, il s'avère que ce n'est pas le cas, je m'offre un petit 5,5l tout ce qu'il y a de raisonnable, compte tenu de mon 5,4l de moyenne sur autoroute au travers du nord de l'Italie (par 39° il est vrai). C'est donc une bonne surprise à l'arrivée de l'étape.

Descendre

C'est la une musique différente, les longues descentes ne sauraient s'avaler sans le bienfaiteur grand B, au risque de voir de la fumée sortir de ses jantes avant et le passage fréquent chez le concessionnaire de la vallée.

Disons-le tout de go, en B donc, la batterie a tôt fait d'être chargée à fond et de le rester pour un bon moment.

Elle vas donc passer rapidement la main au thermique, qui vous accompagne allègrement de son ronronnement musclé tout au long de la dénivellation qui peut être conséquente (descendez du GrossLockner, vous verrez à quoi je fais alluvion :D ).

Bref, la post combustion du réacteur vous tient la main jusqu'en bas, mise à part durant les pressions de la pédale adéquate pour négocier les épingles à tribord.

Grosse surprise au final, car l'addition vous attends au pied de la montagne : le débitmètre n'a pas bronché d'un poil depuis la fin de la montée et oui, le rétro pédalage à un prix, 5,5l.

Finalement, moi qui pensais que son terrain de prédilection était le sub-urbain, je découvre avec surprise que l'hybride est un bon montagnard, la ou je ne l'attendais pas.

Bonne vacances aux randonneurs et racontez nous vos descentes en tapis volant.

Guy :victoire:
 
ça métonne que ta cons ne soit pas descendue dans la descente car normalement, si le moteur hurle, il ne consomme rien d'autre que de l'énergie électrique excédentaire envoyée à MG1 au lieu de la batterie… mais l'injection est coupée…
 
Même constat pendant nos vacances en Auvergne : les descentes n'ont pas compensés.
 
C'est impossible.

En montagne et tout autant en plaine, dès que le thermique ne consomme pas de carburant et qu'on continue de rouler, la conso moyenne redescend. C'est mathématique.

On le constate forcément bien plus vite avec un logiciel comme Pcm qui indique la conso avec 2 dixièmes.

Même sur du plat, comme dernièrement sur le parcours Pdrbn les derniers kilomètres permettent de réduire la consommation moyenne sur un parcours de moins de 30 km.

La conso moyenne est la simple division de litres d'essence sur une distance. Augmenter la distance sans changer la conso et la moyenne redescend.
A+ ;-)
 
Mon constat personnel (routes d'AUVERGNE en montagnes...russes), c'est une très forte conso dans les montées (dépassant allègrement les 6 ou 7l suivant les cas), compensée par une conso très faible voire nulle,dans les descentes, même si la batterie est pleine. Au global, sur des routes très tourmentées, entre 4.5 et 4.9l (toujours calculée sur un aller et retour). Curieusement, c'est sur des routes comportant beaucoup de montées moyennes et de faux plats que le résultat est le plus mauvais (A71 Clermont-Montluçon pire (4.9) que A72 Clermont-St Etienne (4.6)).
Cette surconsommation dans les fortes côtes était bien plus faible sur la P2.

On en revient aussi au vieux constat : la capacité de recharge de la batterie (en frein moteur) est trop faible pour nos routes de montagne.
 
Il y a un mystère, car j'ai l'habitude de voir la conso diminuer doucement en descente dans ma région d'habitation, ou je n'utilise que rarement le B.

La, sur des descentes vraiment longues, je ne la vois pas descendre ou très peu, mais en B. Êtes-vous certains que l'injection est coupée ? (il est vrai que la batterie monte au taquet très rapidement).

Je vais essayer de faire un relevé plus précis, en mettant l'ODB à 0 en haut d'une descente.
 
@planétaire

D'accord avec toi, mais je n'ai pas constaté de différences notables. Evidemment, je n'ai pas d'appareil mesureur et je n'avais pas en permanence l'oeil rivé sur les indications du TB.

Ce que j'ai remarqué :

1) ma consommation moyenne en montagne (en Auvergne) a été de 5,74 l/100 km alors qu'elle avoisine les 6 L dans notre bonne principauté de Liège (toute aussi montagneuse que l'Auvergne);

2) mentionné dans mon compte-rendu mais sans doute passé inaperçu : alors qu'à Liège le niveau de la batterie descend jusqu'à 2 barrettes, dans le Cantal il est rarement descendu en dessous de 4 voire même 5 barrettes. Dès ce niveau atteint, le thermique tournait quelque soit le relief parcouru. Je ne sais pas dire s'il consommait ou pas. Pourquoi ce changement ?

N'étant pas ingénieur mais néophyte et surtout n'y pouvant rien changer, je suis comme beaucoup je roule tout en allant de découverte en découverte mais si parfois c'est surprenant.
C'est un autre charme de la Prius - LOL -.
 
@Guy wise n'est ce pas lié à un long trajet ?
Vers la fin d'un long trajet les variations de conso en L/100 ne se voient presque plus sur la moyenne globale.

Encore une histoire de math, désolé.

En B l'injection est coupée mais il y a de très petites injections quand on entre et quand on quitte ce mode vers le D. J'ai pas essayé mais il doit aussi y en avoir comme en D chaque fois qu'on passe au-dessus/en dessous des 65 km/h réels.

@Luna Belgium. Tes consommations de barettes de batterie expliquent en partie tes conso "élevées". Il faut éviter de vider tes accus, tu consommeras moins d'essence.
L'hypothèse la plus simple (là je ne me foule pas) est que tu as le pied trop léger par moments (et que tu utilise trop longtemps la traction électrique). Sauf au démarrage à froid où il faut au contraire l'avoir plutôt léger.

A+ ;-)
 
C'est effectivement un gros défaut que j'ai aussi. :-?
Pour sortir du parking souterrain au boulot, je mets en EV et puis ... j'oublie ! Et je m'en rend compte trop tard quand le thermique se met en route avec .... 2 barrettes mauves ... :sad:
Et là, cela plombe la conso ! :grin:
 
2) mentionné dans mon compte-rendu mais sans doute passé inaperçu : alors qu'à Liège le niveau de la batterie descend jusqu'à 2 barrettes, dans le Cantal il est rarement descendu en dessous de 4 voire même 5 barrettes. Dès ce niveau atteint, le thermique tournait quelque soit le relief parcouru. Je ne sais pas dire s'il consommait ou pas. Pourquoi ce changement ?
Je dirais que c'est normal. En ville, les vitesses sont parfois très faibles. Lors de ces très faibles vitesses, le système HSD tire au maximum sur la batterie pour retarder la recharge. Celle-ci se fera si possible dans un moment où la vitesse du véhicule et sa demande de puissance permettra un meilleur rendement.
Dans le cantal, je suppose que tu évoluais rarement à quelques km/h sur les routes. Donc la recharge disposait de nombreux moments opportuns pour se faire.
Donc voila, si ca roule, c'est très difficile de vider la batterie.
Je pense que c'est un comportement que tout le monde a pu constater.
 
@planétaire

Comment faire lorsqu'on habite dans une région très vallonnée et aux nombreuses routes en pente et à des limitations à 30 km à gogo ?
Peut-être que la PIII Plug-In est la solution qui correspondrait à mes attentes ?

Lors de notre voyage en Auvergne, j'avais espéré avoir l'avis d'un membre du club mais la rencontre n'a pu avoir lieu, c'est dommage car nous roulons dans le même relief.
 
Le fait d'habiter dans une région vallonnée n'est pas en soi un problème. C'est mon cas aussi. On monte au thermique et dans la descente ça dépend de la pente c'est recharge ou glide.

Par contre si tu as plein de 30km /h en montée là c'est le pire et si en plus c'est départ arrêté la conso s'envole. Mais c'est pas pour autant que cela consomme de la charge des accus.

Au début j'avais constaté que je vidais les accus en faisant le tour de la ville la plus proche de chez moi qui est plutot plate. Dans un tel cas on peut rouler avec très peu d'énergie et donc en mode électrique volontiers. Seulement une fois sorti le thermique rechargeait les accus et la conso était plus forte.
Depuis je fais du pulse et glide par exemple 40-50 km/h ne vide plus les acus et la conso est descendue.

A+ ;-)
 
En B l'injection est coupée mais il y a de très petites injections quand on entre et quand on quitte ce mode vers le D.

Si ce sont de petites injections, cela doit peu jouer.

Il est vrai que lors d'une descente en B, je suis amené régulièrement à ré-accélérer légèrement, en sortie d'épingle par exemple.

Du coup, il y a peut-être sortie auto du mode B vers le mode D, jusqu'à relâche de la pédale d'accélérateur ou le mode B reprend la main, je pense que vous voyez à quoi je fais allusion.

Mais est-ce suffisant pour faire monter la conso ?



Je dois également avouer que je me suis offert une petite envolée à 190 KM/H sur une portion d'autoroute Allemande ou c'était légal (absolument pas en France).

La P3 est parfaitement stable à cette vitesse et tout à fait silencieuse dés lors que l'on repasse en mode ECO sur l'ODB. Je n'étais à priori pas au maximum de la vitesse "compteur", car il en restait encore un peu sous le pied, mais la sécurité de la distance de freinage avec la mercedes qui me précédait (à la même vitesse), exigeait que j'en reste la.

Un petit plaisir rare donc, qui m'a permis de voir que la P3 pénètre parfaitement dans l'air à cette vitesse et en tout confort qui plus est, qu'elle est parfaitement stable malgré mes 15 pouces.

je le ferais plus promis
:oops:
 
Dernière édition:
je viens de passer quasiment deux semaines en Auvergne. Le bilan est plutôt positif :
- première semaine : 5l/100km ne maîtrisant pas encore ce genre de parcours
- deuxième semaine : 4,7l/100km

Mes trajets variaient de 500m d'altitude à 1400m. toute sorte de profil

Mais il est clair qu'il faut gérer la montée sinon la descente ne compense absolument pas. Les premières journées, j'avait tendance à trop accélérer en montée. Résultat : j'arrivais sur des personnes plus lente et je devais lever le pied puis réaccélèrer.

Avec une accélération plus modérée mais plus constante en montée, les consommations ont baissé.... surtout le trajet
Tauves(900m)/Col de la croix Saint-Morand(1400m)/Saint-Nectaire(600m)/Champeix(400m) : 3,9là l'aller. Ça s'est un peu gâté au retour...
 
.... surtout le trajet
Tauves(900m)/Col de la croix Saint-Morand(1400m)/Saint-Nectaire(600m)/Champeix(400m) : 3,9là l'aller. Ça s'est un peu gâté au retour...
Normal : - 500 m à l'aller, + 500 m au retour.
 
@doumbzh

Pour avoir séjourné aussi en Auvergne en juin, j'aurai aimé connaître tes résultats si tu étais monté au Puy de Sancy, au Puy Mary via le pas de Payrol et descendre ensuite vers la vallée de la Mandailles, puis prendre la direction d'Anjony (superbe le château de Tournemire - Godfroid de Bouillon s'y est rendu avant moi - LOL-) ensuite joindre Fontanges et gagner alors le col de Neronne via la vallée (les Maronies) : voilà des routes bien en pente pour des vues superbes : je ne m'en lasserai jamais.

Cela aurait pu être l'objet d'une comparaison.
 
consommations auvergnates...

vous êtes tous en train de confirmer mes constatations : c'est sur des parcours dans le cantal (en général Clermont-Aurillac) que j'ai toujours consommé le moins, que ce soit avec la P2 ou la P3 (mais plus marqué pour la P2 : environ 4.6, et 4.4 en P3).

Effet bénéfique du cantal ? Salers de rien mais ces routes sont vachement agréables, n'est-ce pas la Pie ?8)
 
@doumbzh

Pour avoir séjourné aussi en Auvergne en juin, j'aurai aimé connaître tes résultats si tu étais monté au Puy de Sancy, au Puy Mary via le pas de Payrol et descendre ensuite vers la vallée de la Mandailles, puis prendre la direction d'Anjony (superbe le château de Tournemire - Godfroid de Bouillon s'y est rendu avant moi - LOL-) ensuite joindre Fontanges et gagner alors le col de Neronne via la vallée (les Maronies) : voilà des routes bien en pente pour des vues superbes : je ne m'en lasserai jamais.

Cela aurait pu être l'objet d'une comparaison.
Malheureusement je n'ai pas fait exactement ce trajet.
Lorsque je suis allé au puy de Sancy c'était juste une aller-retour Tauves-Puy de Sancy (montée par télécabine ensuite) via La bourboule/Mont-Dore.

Je n'ai pas fait ces autres trajets. Mes objectifs étant d'atteindre des endroits de balades accessible à mes petits (3 ans et 4 ans) assez rapidement pour qu'ils ne soient pas endormis en arrivant,

Je n'ai jamais fait plus d'une heure de route (j'étais basé à Tauves et je n'ai rayonné que dans le Puy de Dôme).

Mais je note car il est quasiment sûr que j'y retourne l'année prochaine (le bon air pour mon petit asthmatique).
 
Effet bénéfique du cantal ? Salers de rien mais ces routes sont vachement agréables, n'est-ce pas la Pie ?8)

:ouioui:...Tout à fait de ton avis, et j'ai adopté entièrement cette région dont je ne suis pas natif......
Je regrette sincèrement de ne pas avoir permis à Luna Belgium de me rencontrer à l'occasion de
son séjour ici, mais certaines circonstances qui ne s'arrangent pas m'en ont oté le plaisir.
Heureusement, il y a ce forum, pardon, FORUM.......où je me réfugie, où je retrouve des
Amis et qui me permet d'oublier mes "em.....ents"......
Bon, tant que la santé va.......Salut les copains ! :coucou:
 
La Pie,

Cela fait au moins une bonne quinzaine de fois que je viens dans le Cantal pour des vacances soit estivales ou d'été indien; il y en aura encore bien d'autreS. Ou alors on fait le pas mais je dois me montrer plus que convaincant envers dame Clairette - pas évident - LOL -.

Donc, l'occasion de se rencontrer n'est pas perdue.
 
@Guy wise n'est ce pas lié à un long trajet ?
Vers la fin d'un long trajet les variations de conso en L/100 ne se voient presque plus sur la moyenne globale.

Tu as absolument raison, je me suis laissé abusé par une moyenne datant de 2300 KM.


Encore une histoire de math, désolé.


Bah c'est ce qui fait la différence entre le ressenti et la réalité.


A+ ;-)


Bon je me suis attaché à faire plus précis aujourd'hui.

Dénivellation : 1600 m

Descente : 29 Km Moyenne 45 KM/H conso en mode B à 90% 1,4 litre.

Montée (même parcours) : 29 KM Moyenne 47 KM/H conso en mode power (mais sans le pied lourd) 9,2 litres.

Moyenne du parcours : 5,3 l pour 58 Km .

Désolé pour mes imprécisions.

:cry:
 
A mon tour de revenir d'un periple de 1250km d'autoroute suisse et montagnes (Alpes) .
Conso a l'odb 4,4l . Pas mal du tout je trouve.
 
Le Cantal semble être le lieu de rassemblement des Prius :D.
J'y étais dernière semaine de juillet et première d'août. Je logeai à deux dizaines de km d'Aurillac, et j'ai effectué pas mal de trajets durant ces 15 jours (dont deux AR Clermont-Ferrand, avec entrée sur l'A75 à Massiac, terrible !), soit env 3000 km - dont deux fois l'ascension jusqu'au Pas de Peyrol en venant d'Aurillac, par la vallée de la Jordane.
Sur les 4 pleins effectués, ma meilleure conso est de 4,22 et la "pire" 4,57.
Et j'ai effectivement constaté que les descentes compensent les montées (à condition de pas trop forcer sur le moulin pour monter, évidemment).
Par contre, j'ai été un peu perplexe :eek:, face à ces descentes de plusieurs km qui me remplissaient la batterie : faut-il dès le début passer en B, avec appuis successifs sur la pédale de frein, ou bien commencer par freiner en régénératif, et une fois la batterie pleine passer en B ?
 
Il faut surtout vider la batterie en EV avant d'attaquer la descente.
 
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