Une vérité qui dérange

Tu as raison, Chris, de prendre conscience et de faire prendre conscience de la pollution de l'air ; mais en l'occurrence, ça n'a rien à voir avec le changement climatique. Ou très indirectement, parce que la combustion des fossiles génère beaucoup de saloperies ; mais c'est le CO2 le responsable majeur des problèmes climatiques, et lui n'est pas un polluant.
 
Entièrement d'accord Shadoko.

J'ai choisi un exemple frappant ( au niveau nasal )

En principe, nous savons tous plus ou moins que le taux de co2 augmente.

Les agronomes les premiers, car les plantes sont plus productives trouvant plus de carbone dans l'air brassé dans leurs stomates pour leur photosynthèse.

Et pour les ignorants de la nature, et vivant entre les murs citadins, ou ruraux, d'ailleurs:

Ouvrez les yeux, et admirez la maladie de la pierre, comme les dégradations du béton.
C'est l'action de l'acide carbonique ( du CO2 + H2O )
La pierre calcaire s'effrite.
L'église de montfort a été restaurée il y a environ 40 ans.
Un ami tailleur de pierre ( pour ne pas dire sculpteur aux monuments hystoriques ), y a travaillé, du pieds jusqu'aux voutes et gargouilles.
Et bien, après 40 ans, comme par hazard, ils sont en train d'en refaire une partie extérieure.

regardez les vieux murs au bord des routes à circulation un peu intense: des murs qui n'ont pas bougé pendent des siècles, en 50 ans d'automobile intense, ils menacent ruine, la face côté voiture tombe en sable.
Les seules pierres résistant sont le silex, le basalt, le granit.

Durant les dernières canicules, les éleveurs ne comprenaient pas,
Il n'y avait que de l'herbe rase, et les bêtes dans les prés étaient graces, ( mes ânes aussi ).
Pourquoi ?
La plante est une grande consommatrice d'eau, pour ses échanges;
Le carbone étant en plus grande quantité dans l'air, les hydrates de carbone étaient produits avec une faible consommation d'eau.
N'oublions pas que toutes la construction de la plante est d'abord : C6H12O6
la molécule de glucose, qui est concentrée N fois variables en fonction des formules de fructose, saccarose.....etc jusque cellulose et lignine.

La puanteur des villes nous frappe et nous rappelle à l'ordre. :jap:
 
mais c'est le CO2 le responsable majeur des problèmes climatiques, et lui n'est pas un polluant.

Euh ca ca n'a toujours pas été demontré par contre , meme le giec se refuse a affirmer cela !!
Dans l'etat actuel des connaissances sur l'evolution du climat on sait l'influence du CO2 mais pas son importance absolue .
Pretendre le contraire serait elever la science au niveau de la spiritualite divine !!
 
Euh ca ca n'a toujours pas été demontré par contre , meme le giec se refuse a affirmer cela !!
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Si, il l'affirme.

Et surtout, si on peut toujours avoir quelques doutes expérimentaux sur ce que serait le climat sans nos émissions de CO2 (pour la bonne raison qu'on ne peut pas faire d'expérience... :-D), il n'y a aucun doute sur l'effet réchauffant du CO2 pour la basse atmosphère. Le problème complet a beau être complexe (à cause des rétroactions), on sait parfaitement dans quel sens ça va.

Le problème n'est pas tant de savoir quelle part du réchauffement actuel est due au CO2 (le réchauffement n'est de toute façon mesurable que depuis quelques décennies, les fluctuations naturelles étant importantes) mais de savoir ce qui se passera à l'horizon d'un siècle ou deux. L'inertie du bazar étant telle qu'on ne peut se permettre d'attendre pour voir...
 
N'oublions pas que nous brûlons du carbone vieux de plusieurs milliards d'annèes,
Période ou les températures étaient élevées, l'athmosphère plus chargée en CO2, mais, la répartition des forets, et de la végétation en général était ainsi faite qu'il pleuvait, et vous connaissez l'action de l'évaportaion de l'eau >> production de froid <<

La dérégulation du climat vient autant de l'augmentation du taux de CO2, que de la déforestation >> la foret attire la pluis <<
conséquence, moindre absorption de CO2, moins de pluies, et désertification de certaines régions >> autant de déséquilibre climatique <<

Attendez donc que les courants marins se dérégulent, il y a des inquiétudes sur la disparition du Gulf Stream; Là, vous allez voir autre chose.

Mais, si ce genre de catastrophe se produit, peut être que des réserves mondiales de glace vont se reconstituer quelque part.

Mais pour ne pas avoir froid, faudra s'enterrer, et comme on manquera de tout, ce sera comme d'habitude depuis que l'homme est dressé sur ses postérieurs, il n'y aura plus d'ONU, ni de NATO, ni rien d'autres que destruction et asservissement de celui qui dérange pour que le plus fort ne crève pas.

Certains pays nous ont montré l'exemple, pas très louable, mais c'est la loi du plus fort, plus vicieux, plus malin, qui n'a pas d'état d'âme.
Faire place nette, pour les copains, (les autres vont au goulag, ou travaillent jusqu'a la mort pour le confort de l'occident en ce moment )
Toutes ces méthodes réduisent les éxédents d'effectif au profit des autres, mais, ces << autres >> peuvent changer et peuvent devenir ceux qu'on fait disparaitre quand on n'a plus besoin d'eux comme clients et qu'on a besoin de la place pour s'y installer.

La jungle n'a pas disparue, elle évolue simplement, et les prédateurs ne sont plus les carnivores, mais les omnivores.

Nous sommes ces omnivores , mais, nous sommes ceux qui dégringolent, et peut être ceux qui seront remplacés par les autres , car, ceux qui se ramolissent, c'est nous.:jap:
 

Ben invité il y a quelque mois dans une emission TV suisse , Jean Jouzel me semblait bien moins categorique la dessus !! Sans remettre en cause l'importance du CO2 , il tenait des propos prudent quand a l'influence des autres elements connus ( ou plutot encore plus mal connu que le CO2) que les premieres conclusions du Giec "sous consideraient" selon ses propres termes .
Bref le climat est l'exemple meme de la science moderne a savoir une science pleine d'incertitude ( contrairement au cartésianisme taliban a la francaise qu'on enseigne dans nos ecoles d'une autre epoque...fin de la parenthèse 8)) qui se doit d'evoluer en permanence a fonction de l'evolution des connaissances .
Le Terre est polluée par nos activites depuis des siecles et il est vraiment urgent de faire reellement quelque chose au sens large pour éviter d'aller dans le mur. Mais l'obsession du CO2 contre laquelle on ne fait rien ( on ne diminu pas les quantites de petrole et charbon extrait par exemple) donne parfois l'impression que des organismes mondiaux ne sont la que pour le folklore des riches entreprises industrielles, energetique ou financieres !!
C'esr sans doute cela qui donne de la matiere au climatosceptique et c'est bien dommage.
 
J'espère très modestement pouvoir offrir à ceux qui n'y aurait pas pensé auparavant la possibilité d'élargir leur champ de vision sur la question.
En espérant sincèrement n'avoir froissé personne avec ce premier message.

Bienvenue cher voisin,

ce qui se froisse, se défroisse :-D
Élargir un champ de vision, voila une entrée en matière qui me convient parfaitement.
Mais, tu l’auras compris, chacun sa vision :cool:

Bien à toi,
Laurent E.
 
Ben invité il y a quelque mois dans une emission TV suisse , Jean Jouzel me semblait bien moins categorique la dessus !! Sans remettre en cause l'importance du CO2 , il tenait des propos prudent quand a l'influence des autres elements connus ( ou plutot encore plus mal connu que le CO2) que les premieres conclusions du Giec "sous consideraient" selon ses propres termes .
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Je n'ai pas vu cette émission mais si c'est ce qu'on entend habituellement de la bouche de Jouzel, il a dû parler de l'importance des fluctuations climatiques décennales qui tendent à masquer l'évolution de long terme. C'est vrai que le GIEC n'a pas suffisamment mis en garde contre ceci, qui est une évidence pour les climatologues mais qui ne l'est pas pour le grand public : ce n'est pas parce qu'il y a un réchauffement que chaque année, ou même chaque décennie, doit être plus chaude que la précédente.

Paradoxalement, il est plus facile de faire des modélisations de l'évolution du climat à l'échelle du siècle que de la décennie, parce que seules comptent les tendances lourdes à long terme, alors qu'on est loin de tout maîtriser pour le court terme.

Ça ne remet pas en cause pour autant le rôle des gaz à effet de serre, ou des autres perturbations anthropiques comme la déforestation.
 
A noter qu'au niveau mondial, le mois de mai 2012 se classe deuxième en égalant pratiquement le mois de mai le plus chaud jamais enregistré, à savoir....2010 ! :malade:

Une apparté sur le caractère polluant du CO2 :

La notion de polluant est très générale, mais une chose est désormais prouvée depuis plusieurs années : comme le CO, les NOx,... le CO2 est un gaz toxique mais à dose élevée.

On a longtemps cru que les intoxications ou accident mortels au CO2 étaient dues à la déprivation de l'organisme en dioxygène, le CO2 prenant sa place lors d'émissions brutales (ce qui arrive dans pas mal d'accidents, industriels (travailleurs) ou naturels (comme pour les phénomènes volcaniques ) : le CO2 est d'ailleurs un gaz plus lourd que l'air, ce qui accroît les risques d'accumulation).

Mais des études faites durant les 50 dernières années montrent que même avec une teneur normale en dioxygène (21%), vous pouvez y passer si elle est accompagnée d'une très forte concentration de CO2. Ainsi, les valeurs limites d'exposition professionelles de longue durée (8 heures) sont fixées en général à 5000 ppmv, soit 12,5 fois la teneur atmosphérique.

La preuve irréfutable de ce que j'avance se trouve dans le dernier film d'une rigueur hyper-scientifique de Ridley Scott, Prometheus, où les astronautes doivent garder leur scaphandre pour cause d'une teneur trop élevée en CO2 de la planète explorée :grin:....à peu près la seule chose du film qui n'est pas une co....ie :cool: !

:papy:Non, c'est vraiment pas des bêtises ce que je vous raconte, voici la documentation de l'INRS qui explique tous les effets toxiques du CO2 par le menu.

Pour conclure, soyons clairs : aux concentrations atmosphériques actuelles et futures en considérant le pire scénario d'émissions de CO2 du GIEC (<1000ppmv en 2100), nous ne risquons absolument rien. Et c'est le seul caractère de GES du CO2 qui est préoccupant.

Cette apparté était juste une occasion de rappeler une fois de plus le caractère très variable des effets biologiques de tout produit ou substance suivant sa dose ou sa concentration. Gloire à Paracelse ! :dieu:
 
La saison n'est pas finie mais le record est déjà battu

Je parle de la banquise arctique:bonneige:.

Le record de 2007 en terme de plus faible "Area" (surface de l'océan couverte par plus de 80% de glace) est d'ores et déjà battu, alors qu'il reste encore 2 à 3 semaines de fonte potentielle...:evanoui:
Le plus inquiétant concerne le volume de la banquise qui diminue aussi en épaisseur : l'on perdrait ainsi environ 800 km3 de glace par an. A ce rythme, et en prolongation tendancielle (certes hautement spéculative : c'est juste pour fixer les idées), on pourrait s'acheminer vers des fins d'été sans plus aucune banquise sur l'océan arctique à l'horizon 2020-2025 :horreur: !!! ...bien plus tôt que ce que l'on croyait jusqu'à encore récemment.

On peut suivre presque en direct le feuilleton de cette fonte sur ce fil du forum infoclimat (Il y a semble t-il à prendre et à laisser dans les interventions : les pseudo que j'ai identifiés comme à coup presque sûr sérieux (i.e. de vrais raisonnements scientifiques) sont : TreizeVents, Meteor, Sirius, et ChristianP).:jap:
 
Un bien triste record...

Le 16 septembre 2012 sera une date à marquer d'une croix noire :avocat: : elle restera comme l'incroyable record, malheureusement provisoire, de fonte de la banquise arctique, 5 ans seulement après celui de 2007, que l'on pensait inatteignable pendant un bout de temps, tant les conditions météorologiques sur le grand nord avaient été exceptionnelles cette année là.

Et les records de 2007 ne sont pas seulement battus, ils sont pulvérisés :evanoui:!

Tant au niveau de l'Extent (surface couverte d'au moins 15% de glace), objet du record du 16 septembre, que de l'Area (surface du pack de glace, avec au moins 80% de glace ; donc Area < Extent :cool:) les valeurs atteintes sont édifiantes :

Extent : 3,4 Millions de km2 contre 4,2 Millions de km2 en 2007 (les spécialistes considèrent que l'océan serait libre de glace si cette valeur passe en dessous du Million de km2),

Area : 2,2 Millions de Km2 contre 2,9 Millions de km2 en 2007.

Mais les mesures de surface ne rendent pas compte de la totalité du péhnomène, car l'épaisseur de la glace diminue elle aussi constamment, se faisant bouffer par dessus et par dessous, si bien que la bonne mesure in fine, c'est le volume de glace restant : on en perdait 300 km3/an en moyenne, sans tenir compte de la terrible accélération de ces dernières années, depuis 2010.

Alors que le dernier rapport du GIEC prévoyait une fonte totale vers 2080, voici une extrapolation en prolongation tendancielle faite à partir des données de PIOMAS par un membre du forum Infoclimat.

Et oui, la banquise pourrait avoir disparue en totalité en 2016 (pour ramener aux échelles de préoccupation de la population française, c'est à dire pendant l'actuel quinquennat :coolman:) ! Ca reste assez peu probable, mais ça montre à l'évidence que les modèles climatiques ont totalement sous-estimé le phénomène :cry:.

:papy:A ceux qui objecteront que cette fonte ne va impacter que les ours blanc, je leur repondrai de lire attentivement l'article du monde ci-dessus qui traite des conséquences climatiques potentielles à nos latitudes d'un arctique libre de glace en été. Ca reste à ce stade spéculatif, mais il y a très peu de chances que ce soit neutre.

Par ailleurs, cet événement devrait nous faire réfléchir :hum:sur l'acuité des modèles actuels face à la cinétique des autres phénomènes du réchauffement climatique qui auront, eux, un impact certain et catastrophique sur l'humanité : élévation du niveau des océans pouvant nécessiter de déplacer de grande populations (deltas du Nil et du Bramapoutre, Bangkok,...), augmentation des phénomènes extrêmes (sécheresses, tempêtes,...) pouvant entraîner de mauvaises récoltes, et donc pénurie alimentaire, de telles catastrophes entraînant avec une grande probabilité émeutes et guerres civiles, exodes massives et guerres tout court.

Ces perspectives effrayantes, donc peut-être plus proches que l'on ne croit, devraient nous inciter à la plus grande prudence et à une action courageuse et déterminée, face à un paramètre qu'on a complètement oublié ces dernières années :evil:, et dont pratiquement tout le monde, du citoyen lambda aux dirigeants de ce monde se fout désormais éperdumment :sad:: nos émissions de GES, notamment de CO2 (vous constaterez que la barre des 400 ppm (on était à 280 ppm au début de l'ère industrielle) sera dépassée à coup quasiment sûr pendant l'actuel quinquennat) :shock:!
 
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Ces perspectives effrayantes, donc peut-être plus proches que l'on ne croit, devraient nous inciter à la plus grande prudence et à une action courageuse et déterminée, face à un paramètre qu'on a complètement oublié ces dernières années :evil:, et dont pratiquement tout le monde, du citoyen lambda aux dirigeants de ce monde se fout désormais éperdumment :sad:: nos émissions de GES, notamment de CO2 (vous constaterez que la barre des 400 ppm (on était à 280 ppm au début de l'ère industrielle) sera dépassée à coup quasiment sûr pendant l'actuel quinquennat) :shock:!

Tu peux enlever le "quasiment" : l'augmentation actuelle est d'un peu plus de 2 ppm par an (2,3 depuis un an). Etant aujourd'hui à 392,5 en gros (en moyenne lissée des variations saisonnières, car en valeur absolue on a déjà dépassé les 396 il y a quelques mois), il nous faudra à peine plus de 3 ans pour y parvenir. C'est donc dans la poche pour 2016.
 
J'ai hésité et j'ai fianlement ajouté "quasiment" par principe, sachant qu'on ne peut jamais prédire à 100% de quoi sera fait l'avenir (par exemple fin du monde le 21/12/2012 ?) :cool: !
 
:papy:A ceux qui objecteront que cette fonte ne va impacter que les ours blanc, je leur repondrai de lire attentivement l'article du monde ci-dessus qui traite des conséquences climatiques potentielles à nos latitudes d'un arctique libre de glace en été. Ca reste à ce stade spéculatif, mais il y a très peu de chances que ce soit neutre.
Parmi ces conséquences, certains scientifiques évoquent - à nouveau - la perspective d'une ère glaciaire pour l'Europe, ou l'hémisphère nord d'ici 10 ans, voire 5 !

Les actions sur les GES sont indispensables, mais elles ne produiraient pas d'effet à aussi court terme. Dans l'immédiat, il faut agir aussi sur d'autres contributeurs à l'effet de serre.
 
Dernière édition:
Donc il va falloir qu'on 'crache' encore plus de CO2 !!!
 
. Dans l'immédiat, il faut agir sur d'autres contributeurs à l'effet de serre.

:horreur::cheveux: Donc, éliminatoin immédiate de tous les financiers, étrangleurs et oiseaux de proie !
Tous de la même famille dailleurs.................:moqueur: -----<CE QUI NE ME FAIS PAS RIRE......!!
 
N'oublions pas que si le Gulf Stream s'arrete, et la banquise disparait, hypothèse à court terme maintenant, un gigantesque drame mondial se prépare.

Décallage des masses d'air par disparition des glaces du pôle, plus refroidissement des côtes atlantiques, vous n'aurez plus d'artichocs bretons, vous n'aurez tout simplement plus rien à manger;
Climat finlandais ou pire.

Mais, le plus inquiétant, est le décallage des masses de glace sur le globe, car la capacité d'évaportaion des océans restera la mème, et qui sait si une influence sur le décallage de l'axe de rotation de la terre ne peut pas être induit par le déplacement des ces gigantesques masses de glace.

La première des catastrophe qui découlera de ce refroidissement, sera pour le genre humain qui va s'entre tuer pour subsister; ( deuxième castrophe humaine, due à tous ces déséquilibres, est le retour à l'obscurantisme et dictat religieux, conséquence directe de la misère qui accompagnera ce drame mondial, et là, je m'arrete, car trop effrayé par ce qui nous guette. ):jap: :jap: :jap:
La meilleure nouvelle pour la terre, est que , moins de monde sur terre = moins d'êtres destructeurs du système terrestre, et c'est pas sur si avènement de l'obscurantisme . :jap: :jap: :jap:
 
complete bullshit

Parmi ces conséquences, certains scientifiques évoquent - à nouveau - la perspective d'une ère glaciaire pour l'Europe, ou l'hémisphère nord d'ici 10 ans, voire 5 !

Les actions sur les GES sont indispensables, mais elles ne produiraient pas d'effet à aussi court terme. Dans l'immédiat, il faut agir aussi sur d'autres contributeurs à l'effet de serre.

Quand on accorde le moindre crédit à de tels délires, et en particulier à ceux de cet illuminé croate cité par Marianne, c'est qu'on ignore tout du sujet ou qu'on a du jeu hors tolérances dans les synapses... :?:

Marianne n'est pas connu pour son art de la nuance, davantage pour son goût des titres racoleurs et mensongers, mais là c'est la cerise sur le pompon du gâteau. :evil:

Le seul semblant de vague lien avec un début de soupçon de réalité scientifique que je peux y voir, c'est la modification de la circulation atmosphérique (et pas océanique) engendrée par le réchauffement de l'Arctique : les météorologues pensent en effet que le réchauffement de l'Arctique entraîne une circulation plus aisée de l'air polaire vers le sud en hiver, et donc paradoxalement un climat hivernal plus froid pour certains pays européens. Car un Arctique plus chaud ne signifie quand même pas qu'on peut y partir en vacances au Club Med en hiver comme d'autres vont au Maroc. :lol:

La modification des courants océaniques se fait sur une tout autre échelle de temps, et même s'il est probable que le Gulf Stream sera voire est déjà modifié par le changement climatique, son arrêt n'est pas à l'ordre du jour ni même du siècle.
 
bon pour le bistro

Encore une fois, quand on ne maîtrise pas du tout le sujet (et je suis poli), on évite de rajouter de l'ignorance. Les simulations présentées dans les rapports du GIEC sont basées sur les hypothèses les plus consensuelles (et donc les plus prudentes) concernant les changements climatiques en cours.

Cela fait bien longtemps qu'en matière de transformation de la cryosphère, et d'élévation du niveau des mers, les climatologues savent qu'ils sont en-dessous de la vérité, mais n'arrivent pas à se mettre d'accord sur l'amplitude des changements à venir justement parce qu'ils sont importants et obéissent à des lois très non-linéaires (la conséquence n'est pas proportionnelle à la cause). Ils choisissent donc de ne pas parler de cette partie-là de leurs travaux dans les rapports "consensuels" du GIEC (c'est là leur limite), mais ne s'en privent pas lors des congrès comme par exemple Richard Alley.

Cela dit, ceux qui ne veulent pas savoir arriveront toujours à moudre du grain, au besoin en appelant grain n'importe quoi, et je ne vois pas trop comment on pourrait l'empêcher. :pardon:
 
Un dessin vaut mieux qu'un long discours !

Je m'aperçois que le propos de mon post #362 est bien plus convaincant via les graphiques et les images de ce billet trouvé dans l'excellent blog les-crises.fr d'Olivier Berruyer :jap:.
 
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