Cheval de travail

litaire

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en Drôme [autour de Valence]
Véhicule
VW iD4
J'ai vu ce matin au nord de Bourg lès Valence en pleine action sur la ViaRhôna un magnifique attelage double tractant une balayeuse à entraînement par les roues !



Dommage, il était suivi par une camionnette de l'Equipement de la Drôme... qui elle fonctionnait (hélas) au gazole à rejet de particules... quelle contre-publicité...



Pourquoi les assistants chargés d'ouvrir et refermer les chicanes ne roulaient-ils pas à vélo (même à assistance électrique -pourquoi pas-) ou avec un moyen de déplacement non polluant ?

Infos sur la ViaRhôna ici

Infos sur le site traitant des chevaux de travail ici
:jap:
 
Le cheval dans certaines opérations agricoles et forestières est plus rentable que tracteur, ( moins de dégas, et bien meilleure pousse ou repousse, compensant le rendement inférieur du cheval.
D'autre part, il passe là ou le tracteur ne peut pas, ou casse tout pour passer
.:hehe::youpi::zen::bye:

Ceci pour éviter à certains de s'atarder à me lire.
 
Dernière édition:
Pour les historiens à cheval...

Une devinette Connue (...) : de quelle couleur était le cheval blanc d'Henri IV ? :hum:
 
La réponse !

J'ai répondu : 8)8)8)8)8)8)8) :jap:
 
La chance aux autres !

Allons Zeffix, il était convenu que ceux qui connaissaient la réponse ne devaient pas la dire ! :grin:
 
Mais !!! Ou tu as vu la réponse ????:oops::oops:
 
:papy: Cette intrigue est cousue de fil blanc :?:

Mais non je l'ai pas dit :mrgreen::siffle:
 
Hipo-thèse...

Bon...,
Je vous rappelle que mon sujet traite du cheval de travail, alors arrêtez de me le pourrir ! je trouve votre attitude quelque peu cavalière...
De l'humour oui, mais un trait, pas plus !
Après je ne vais pas trouver ça beau...
Inutile de me dire que c'était pour ajouter un peu de sel, j'en ai curie !
Alors si vous voulez que je prenne le mors aux dents... Continuez comme ça, et vous allez voir, je vais ruer dans les brancards !
Allez, au travail, et au galop !
Bon, je vous laisse, je dois m'occuper du cas Nasson maintenant.
:jap:
 
Le folklore du jour;

Parure des pieds des ânes travailleurs, ils nettoyent.

Les ânes rebels, normal, faute d'attention régulières, ils estiment avoir droit à une certaine indépendance, ..... faute d'autorité, le pouvoir des ânes leur conviendrait bien: l'anarchie des ânes, quoi de mieux quand le loup n'y est pas.

Résultat:
1er round, le Rebel au tapis, ça va très vite, et on se relève avant le 1er comptage d'arbitre à grandes oreilles.

2eme round, un coup de pied d'âne, heureusement en fin de course, dans la machoire, un peu déplacée, on la replace à peu près, et il ne faut pas laisser les choses ou elles en étaient.

3eme round la douceur et gentillesse avec force grattouilles, carrottes et granulés, n'y faisant rien, les évennements se sont terminés de façon très musclées., et avec ce genre de persuasion, les petits petons sont prèsque comme neuf

4eme round, comme dans les vieux couples, la réconsiliation.
Ben oui, faut rester copains, re carrottes, granulés, papouilles, grattouilles, la paix est revenue dans l'anarchie bien ordonnée des grandes oreilles, voisins des humains, leurs invités.
:jap::jap:8):coolman::-D:jap:
 
On ne peut rien lire avec cette couleur ? Hihihi
 
Qui veut lire, clique souris à droite, et sélectionner tout.

Qui ne veut pas lire, n'est pas dérangé.:zen::bye:
 
je sui contre le retour des chevaux de trait

1, ils mangent pas bio donc excréments polluant
2, leurs flatulences sont mauvaises pour la couche d'ozone
3, pas de possibilité d'hybride

non serieusement
je pense que c'est l'image de marque qu'ils veulent montrer car si ils avaient des vehicules electriques ce serait deja bien
 
Les humains, giguantesques hypocrites sont beaucoup plus nombreux que tous ces animaux condamnés par leurs flatulances;
Ces humains, de par leurs flatulances, car vous tous, nous tous, flatulons en coeur.
En conséquences, étant donné que nous sommes les plus gros polueurs sur terre, flatulances, gaz d'échappement de véhicules, chauffage et tout le reste, nous devrions être les premiers à être controlés et réduits plutot que ces pauvres animaux.

Messieurs et dames les humains, arretez votre cinéma de faux jetons, et n'accusez pas les autres des maux dont vous êtes à l'origine.

Valable pour Morbihus, comme pour moi et vous tous.
 
Le seul reproche que l'on puisse faire à la traction animale, est que pour la nourrir, il faut des hectars, et que ces millions d'hectars consacrés à la traction animale, ils ont été affectés à la nourriture humaine, puisque les carburants fossiles ont remplacés cette traction animale, et de ce fait les disettes ont quasiment disparues, et les éxédents mondiaux sont arrivés au point qu'ils ont ruinés les agricultures des pays tels que l'Afrique.

Réfléchissez avant de dire des ânneries.
 
Dernière édition:
:papy:.....Anes ou humains, évidemment, nous flatulons tous, et celà me fait souvenir de nuits de dortoir
post haricotiques où de courageux pensionnaires enflammaient ces éjections de gaz qui éclaieraient le
dortoir d'éclairs bleuâtres............et chargeaint l'air d'une certaine odeur de poils grillés....
....allez savoir pourquoi......:siffle:
Certaines fois même, pour imiter les feux d'artifice, ils avaient ............
....à coeur de flatuler en choeur et en musique !
 
Je te " souhaite " bon vent " Poète préféré...:jap:
 
Souvenir des années soixante : dialogue entre un partisan de la traction animale et un admirateur des nouveaux tracteurs " ton tracteur pue, dépense de l'essence et quand il sera usé tu n'en tireras rien; mes vaches me font un veau chaque année et quand elle seront trop vieilles pour tirer la charrette, je les vendrai à la boucherie...
Une association aidant les agriculteurs à se tourner vers la traction animale : http://www.prommata.org/asso.php
 
evidemment christobald tu sais je taquinais !!!

Pour etre un peu serieux je trouve cela honteux que des personnes de la DDe montre aux animaux ce qu'ils sont capable de faire
tu bosses mon dada et moi je te regarde assis dans mon camion
1 bosse pour 4 qui regardent
je ne vois pas l'interet du camion
peut etre a t il cru que si le cheval de trait s’épuisait il faudrait le porter
non je vois pas
l'etre humain m'etonnera toujours
 
@Morbihus

Bonsoir.

La critique sur la DDE et leur fonctionnement ( je crois DRIRE maintenant, pourquoi avoir changé ? ) est approuvée. ( Peut être était ce un groupe d'observation ?)

Il faut cependant savoir, que les chevaux , comme les mûles et mème les anes, aiment travailler, ils ne voient pas cela comme travail, mais, comme ce sont des nomades, celà fait partie de leur instinct.
Ils sont curieux et aiment apprendre, et ils aiment courir et marcher.

La traction, c'est le coup de collier pour démarrer ( comme les locomotives à vapeur qui reculaient de 0,50 m, peut être, pour tasser les waggons et permettre le démarrage en effort progressif avec moins d'inertie de départ ),
ensuite, c'est l'entretien du mouvement.

Bien sûr, dans la mesure ou ils sont bien traités, c'est absolut.

Pour le labour ou la moissonneuse, c'était un effort intense constant, et pour la moissonneuse, on doublait les attelages à cause de la chaleur et ainsi demandant un effort moins intense.

Tous ces chevaux et autres équidés, qui tirent, le font à leur rithme, en général, leur meneur ou charetier, les aime et les respecte; il connait son attelage et sait ce qu'il est capable de donner.

Le travail des équidés était penible dans le cas des omnibus des villes ou il fallait démarrer et s'arreter souvent et circuler au trot.
Le service était court, quelques heures, et les individus étaient cassés après 3 à 5 ans.

Les autres travaux étaient mieux supportés, car avec allure constante, mème pour les diligeances, les races étaient sélectionnées pour le travail demandé, et les animaux aimaient ce qu'on leur demandait, ils travaillaient en groupe, et quand il y avait des côtes trop fortes, comme à la SNCF à vapeur, il y avait des attelages de renfort.
Il ne faut pas oublier qu'un attelage ( en général des groupes habitués les uns aux autres ) au trot ou au galop, aime ces allure, ça les exite, et il est presque plus important de savoir les calmer et les arreter ou ralentir, que de les lancer.
Ces animaux bien entrainés et nourris, c'est de la dynamite, et ils doivent travailler tous les jours, si non, visite du véto, et risque de perte de l'animal.

Les chevaux n'étaient pas malheureux, et bien traités car en plus ils représentaient de la valeur et à part les fous et les imbéciles, on respecte son capital vivant au autre.

Ce qui vient d'être débité, est plein d'omissions par ignorance ou autre, mais j'aime ça; si je peux partir 8 heures avec ma mûle, j'ai encore cet espoir, je suis dans un autre monde, et en fonction des saisons, que les feuilles soient tombées ou que les fleurs explosent dans leur miriades de couleurs, quand je peux cueillir des brindilles tendres, ma mûle tourne la tête, elle sait que c'est pour elle.

Tous les paysans que j'ai connu, mon grand père, ma grand mère, mes parents , tous, à chaque fois qu'un cheval devait partir à la réforme, c'était un déchirement dans la famille.

J'ai connu une famille de paysans qui avaient un âne en liberté dans la cour, et en été, la porte de la cuisine étant ouverte, il entrait dans la maison à l'heure du repas, et il avait son petit verre de vin.

Des histoires de chevaux, il y en a plein,
Depuis les chevaux de réforme d'artillerie utilisés dans les fermes à terres fortes, ou ces petits chevaux courrageux se mettaient à genoux pour arracher la charrue de la glaise, là ou les gros percherons se décourageaient ( je ne dis pas callaient, mais se décourageaient, ils n'avaient pas la force et la niac )
jusqu'aux coquins, qui savaient que leur maitre ne voulaient pas faire de bruit en rentrant tard le soir ou tôt le matin, et qui partaient au grand gallop autour de l'église, avant de rentrer ; ainsi tout le monde savait qu'un tel avait été voir son ex Femme dont il était divorcé.
Le cheval dans l'histoire des hommes, c'est le bonheur, la joie, la misère, le malheur;
Le cheval faisait partie de la vie, il savait si on l'aimait, il était complice, c'était le compagnon, et ça l'est toujours.:jap:
 
Merci Chris pour ce bucolique voyage dans le temps :jap:
 
Bel animal, bel exemple...

Je crois que Chris le Rebel connaît mieux qu'aucun d'entre nous le monde du cheval et de la traction animale.
Afin de remettre les pendules à l'heure, voici le message reçu du meneur de l'attelage que j'ai eu le bonheur d'observer et qui m'a incité à créer ce post :

j'ai pris connaissance de votre message sur le blog HIPPOTESE. Je suis le meneur de cet attelage que vous avez pu voir sur les berges du Rhone.
Il s'agissait d'une première intervention et le véhicule
[à pétrole] que vous avez pu voir et venu déposer un panneau signalitique en amont et en aval de mon parcours. D'autre part, leur [les gens du dépt. de la Drôme] intervention a a été nécessaire pour ouvrir un cadenas récalcitrant d'une barrière.
je serai vendredi 15 juin sur le secteur de l'Epervière
[je n'ai malheureusement pas eu assez de temps ce vendredi mi-journée pour aller à leur rencontre...] et la semaine prochaine sur le secteur du Pouzin à la Voulte.
n'hésitez pas à transmette vos remarques au conseil général (service des routes).
pour information, vous pouvez voir mes chevaux au travail dans les vignobles de l'Hermitage et dans les forêts pour des chantiers de débardage.

cordialement
Thierry BRET


Après réflexion après avoir initialement posté c'était la déduction que j'en avais faite : comme quoi il ne faut jamais réagir à chaud et savoir avant tout se poser les bonnes questions...

Je reste malgré tout admiratif sur la volonté de réintroduction de ce mode de traction/travail, on peut dire ce que l'on veut certains l'ont imaginé décidé et fait, on ne peut qu'applaudir : ce ne peut qu'être bénéfique pour nous, les chevaux et l'environnement.
:jap:
 
:)....1937......C'était juste hier........Les vacances, en ce temps là se passaient chez le Grand Père
qui avait une jument Anglo Arabe, juste pour le plaisir de lui voir tondre le pré, de la conduire boire
à la rivière avec moi monté dessus, de lui offrir un sucre au retour, de la bichonner et d'entretenir
avec elle une complicité amicale. Pas de travail pour elle, a part de faire un bon fumier pour les vignes
et les patates......de là, peut être, ce sentiment de respect et d'affection que j'ai pour les cheveaux.
J'allais tous les jours la voir et m'amuser avec elle en me cachant pour qu'lle me cherche. Elle s'arrettait
de brouter, levait la tête, hennissait et se mettait à trotinner de droite et de gauche pour me chercher,
et repartait en caracolant lorsqu'elle m'avait trouvé.......Parfois, je m'allongeais au sol, jouant le mort. Celà
l'inquiétait particulièrement, et elle venait me pousser et retourner du museau en "bougonnant". Il ne fallait
pas faire trop durer le jeu car elle s'ennervait, grattait le sol du sabot et tournait en rond autour de moi......
.Lorsque je me relevais, elle partait au grand galop et revenait aussi vite pour me faire peur, me poursuivait
en me frappant le dos du museau jusquà que je tombe, et repartait au petit pas se coucher plus loin pour que
j'aille la rejoindre et me coucher à côté, la tête sur son cou......
Pour moi, à cet âge, c'était un jeu, mais aujourd'hui j'y pense tout autrement........
Je vous en mettrais encore deux pages à son sujet, mais :sad:....................:coucou:
 
Quand je siffle, Fifi la chienne arrive et Quincy la mûle lève la tête et vient voir si c'est pas pour elle.
Parfois, je vois juste 2 grandes oreilles, mais, elle m'a bien localisée et rapplique vite fait.:jap:
 
Nostalgie..........

:coeur:Elle s'appelait "Violette" et allait sur ses dix huit ans !
Vive, un peu espiègle, elle avait de doux yeux compréhensifs bordés de longs cils noirs........Violette...
..chaque fois que je pense à elle, je sens étrangement mon coeur se serrer, et je revois le port altier
et fier de sa tête, l'harmonie de son corps et l'admirables galbe de sa croupe !.........La violette n'était
pas son parfum. Le sien propre était beaucoup plus ennivrant tant il faisait rêver à l'aventure, la complicité,
la connivence, la confiance et à la liberté, digne d'être dégustée en longues promenades hélas défendues.
Mes parents surveillaient évidemment de prés cette fréquentation, et mon grand père m'avait bien dit
qu'il ne fallait pas la "monter" sous prétexte que j'étais trop jeune pour celà............Tout natutellement,
ce qui est défendu devient de suite trés tentant et vous taraude l'imagination, jusqu'au moment libérateur
où vous décidez d'enfreindre l'ukase en question ! Je me décidais donc un beau jour, aprés avoir mûrement
réfléchi à la chose, et surtout comment la faire.........En effet, je n'étais pas plus haut que trois pommes assises,
et ma désirée Violette en faisait bien huit debout ! Qu'à cela ne tienne, car il y avait dans le coin du pré,
coincé entre deux chênes, un petit oratoire dédié à Ste Anne et qui formait un espèce d'escalier...........
Conduire Violette par la longe auprés de lui fut vite fait. J'escaladais les marches pour me rendre compte
aussitôt que j'allais avoir, vu le gabarit de ma belle, de sérieuses difficultés à mettre mon projet à exécution
et mon derrière sur son échine ! Une branche de l'un des arbres était cependant au bon endroit, surplombant
ma cible.......alors, ni une ni deux, je m'y cramponne comme à un trapèze, progresse juste ce qu'il faut et me
laisse choir, jambes écartées sur l'objet de mes désirs..........oui, mais sans prévoir que l'objet en question
surpris par ma chutte soudaine, allait faire un écart.......ce qui me valut une belle glissade latérale
avec aterrissage sans visbilité dans les hautes herbes.........La brave bête se retourna, me regarda en dodelinant
de la tête avec un air que je trouvais moqueur et amusé, vint quand même me renifler pour voir si tout allait bien,
et retourna brouter ses boutons d'or en attendant la prochaîne fois...........
 
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