Une vérité qui dérange

Problème réel, mais qui n'a pas grand chose à voir avec le réchauffement climatique, objet du sujet...:eek:

:papy:Le transport maritime de marchandises est au contraire très économe en émissions de GES (cf. ratios ADEME).
En valeur relative sur le poids des marchandises transportées ?
Mais si la référence de roddy34 à 18h14 est vraie, si la pollution en absolue des navires équivaut à l'ensemble des voitures particulières de la planète?
 
La production de polluants dans l'absolu, c'est une donnée intermédiaire... la seule chose qui est importante, c'est l'impact.

Or il me semble que l'impact n'est pas le même entre la pleine mer et le boulevard embouteillé, à quelques mètres des vélos, piétons, poussettes... appartements.

L'annonce est cependant assez surprenante... mais quand même encore bien imprécise (nature précise des polluants rejetés par exemple).
 
et dire que sur certains de ces cargos, sont transportées les prius fabriquées au japon ....

que des pseudo-écolos ! ces priussiens :p
 
:mur:Recherches un peu sur Internet, amike, et tu verras que ce dont parle Roddick34 a trait à des problèmes de pollution au SO2 et non de GES.

Je t'invite donc à continuer le H2S (Hors Hors Sujet) polluant pétrolier ailleurs...:coucou:

Pour revenir au sujet via une transition élégante, le H2S seul est supecté d'être à l'origine de l'extinction du permien suite à un réchauffement climatique trop prononcé...C'est l'hypothèse terrifiante des océans de Canfield. Dans quelques siècles, l'humanité va disparaître, bon débarras ! :grin:
 
:papy: et ce qui la remplacera ne sera guère mieux !
 
Rapport de l'académie de sciences sur le chanement climatique

Voici la page du site de l'académie consacrée au rapport en objet.

Pour les paresseux, voici la synthèse du blog climat-évolution...

...qui agrafe bien au passage les tentatives burlesques d'Allègre, Courtillot and co... de retomber sur leurs pattes ! :moqueur:
 
World Energy Outlook 2010 : Objectif < +2°C

Cet objectif est désormais pratiquement inaccessible si l'on en croit le WEO 2010 de l'AIE...:cry:
 
Gaz de schiste et climat

Le gaz de schiste a été abordé sur ce forum sous l'angle du risque de pollutions.

Un autre point de vue intéressant et totalement oublié, sont les conséquences potentielles sur le climat.

En effet, plus l'on exploitera de nouvelles ressources fossiles, dites non conventionelles, plus l'on retardera la crise de l'énergie, mais plus l'on augmentera l'intensité du réchauffement climatique.

Cruel dilemme !!!:mur::vitre:

La seule solution simultanée aux deux problèmes est de réduire drastiquement nos consommations :grin:. A noter que dans cette optique, en transition et en alternative au Charbon (catastrophique en GES, et très polluant lui aussi) , le gaz de schiste pourrait être un bon plan concernant les GES. :hum:
 
Effectivement falcon, J'ai été un peu rapide en besogne en reprenant les arguments du blog. J'avais oublié l'énergie nécessaire à l'extraction qui doit être effectivement assez considérable.

Si le chiffre de ton lien est confirmé, les gaz de schiste n'apporteraient dans aucun cas de figure (pays producteurs de charbon) des bénéfices évidents par rapport à leur coût environnemental. :jap:
 
:D Le journal ainsi que la structure "enquêteuse" étant réputés partiaux, il serait bon d'avoir d'autres sources pour comparaison. :-D
 
Les héliocentristes :roule2:vont sauter de joie au plafond : le soleil semble donner des signes de paresse et l'on pourrait s'acheminer vers un nouveau minimum de Maunder.

Malheureusement, même si ces supputations s'avéraient exactes, cette sieste du soleil n'entacherait le réchauffement climatique que de 0,3°C en 2100. :shock:
 
Celà fait un bout de temps qu'on a pas parlé du climat sur ce forum, en chute de popularité depuis Copenhague :cry:.

On trouve pas mal d'articles sur les derniers événements et découvertes sur le fonctionnement du climat sur le blog de Sylvestre Huet.

Ce qu'il faut retenir sur les événements de ces derniers mois à mon avis, c'est surtout les nouveaux scores de la banquise artique :bonneige:.

Il y a eu déjà des records à la sortie de l'hiver : second plus faible extent (surface recouverte d'au moins 15% de glace) maximal, juste derrière le record de 2006 ; large record de la plus faible area (surface de glace "compacte" i.e. supérieure à 80% de glace) maximale ; record du plus faible volume de glace en sortie d'hiver.

A l'entrée de l'hiver :Noel2:, c'est la même chose : record de la plus faible area de 2007 égalé, voire légèrement dépassé ; second extent après le cord de 2007 ; et surtout plus faible volume de glace jamais atteint. Pourtant les conditions climatiques en artique n'avaient rien d'aussi exceptionellement favorables à une fonte qu'en 2007.

Ca continue donc à chauffer :malade:, en silence maintenant :silence:, mais ça continue .
 
D'après plusieurs travaux récents, il serait plus efficace de réduire les émissions de suies, méthane, et ozone pour lutter contre le réchauffement climatique que de chercher à réduire les émissions de CO2.

Et on ferait coup double, car on diminuerait aussi la pollution.

http://www.zegreenweb.com/sinformer...ie-ferait-beaucoup-de-bien-a-la-planete,14915

"La suie, le méthane et l’ozone, principaux responsables de la fonte de la glace en Arctique": http://www.actualites-news-environnement.com/19041-fonte-glace-Arctique.html
 
En fait, il est intéressant de travailler d'arrache-pied sur tous les fronts.

Car avant les problèmes de CO2 et de pollution, c'est la diminution des ressources énergétiques qui va devenir critique : d'ici 5 à 10 ans, les effets ont toutes les chances d'être visibles.

Et là, ça fera mal.
Alors si en plus il faut gérer un réchauffement climatique... :evanoui:
 
La diminution des ressources énergétiques n'est pas certaine, en dehors des énergies fossiles. Je dirais plutôt qu'il se pose un problème de croissance démographique, et de partage de l'énergie.
Par contre, la pollution est un problème actuel et certain.

Je ne crois pas au traitement simultané de plusieurs gros problèmes. L'expérience montre qu'on fait tout mal quand on fait tout en même temps.
 
La diminution des ressources énergétiques n'est pas certaine, en dehors des énergies fossiles.

Excuse-moi, mais là, tu as tout faux. Source ?
Car en dehors des énergies fossiles, que veux-tu utiliser d'autre ?
Le nucléaire ? Il faut fabriquer des centrales.
Les nécrocarburants ? Faut pas rêver, c'est un leurre.

Voici l'une des miennes. Et aussi ici.

Traiter 2 problèmes quand la cause est presque identique, je ne vois pas la difficulté. :jap:
 
La diminution des ressources énergétiques n'est pas certaine, en dehors des énergies fossiles.
....
C'est vrai ça, quand une ressource a diminué, il suffit de la dé-diminuer et hop c'est reparti. Et puis avec 20% de non-fossiles on a largement de quoi voir venir.
....
Je ne crois pas au traitement simultané de plusieurs gros problèmes. L'expérience montre qu'on fait tout mal quand on fait tout en même temps.
C'est vrai ça, par exemple quand on a un cancer et qu'on est endetté, on traite soit l'un soit l'autre. Et on arrête de manger parce que ça distrait du but fixé.
 
Excuse-moi, mais là, tu as tout faux. Source ?
Le soleil, le vent, les courants, les marées, la géothermie, la biomasse, ... ne sont pas en diminution et sont très largement sous employées. Je ne pense pas qu'il y ait besoin de source pour étayer.

Traiter 2 problèmes quand la cause est presque identique, je ne vois pas la difficulté. :jap:
C'est ce que je disais concernant les suies. Lutter contre permet d'atteindre deux objectifs.
 
C'est vrai ça, par exemple quand on a un cancer et qu'on est endetté, on traite soit l'un soit l'autre. Et on arrête de manger parce que ça distrait du but fixé.
Pour des raisons personnelles, je ne pratique pas ce genre de cynisme, un peu déplacé à mon goût.
 
Le soleil, le vent, les courants, les marées, la géothermie, la biomasse, ... ne sont pas en diminution et sont très largement sous employées. Je ne pense pas qu'il y ait besoin de source pour étayer.

:-D Si, il vaut mieux des sources pour étayer. Tu te serais rendu compte que les ordres de grandeur ne collent pas du tout. On en est même à des années-lumières.

Petite explication très pédagogique par ici.

Le seul moyen, c'est la sobriété. Oups, un gros mot, pas taper...
 
Rien qu'avec le total de l'énergie solaire reçue sur Terre, on a 7000 x de quoi couvrir nos besoins. Le vent, c'est 4x la dépense totale.

Il y a toute la marge voulue.

"Globalement la terre reçoit en permanence une puissance de 170 millions de gigawatt, dont elle absorbe 122 et réfléchit le reste. L'énergie totale absorbée sur une année est donc 3 850 zettajoules (1021 joules, ZJ) ; par comparaison, la photosynthèse capte 3 ZJ 1, le vent contient 2,2 ZJ2, et l'ensemble des usages humains de l'énergie, 0,5 ZJ3 dont 0,06 ZJ sous forme d'électricité"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_solaire
 
Sans blague... tu nous en apprends de bonnes. Mais alors, comment cela se fait-il que tout le monde ne se soit pas déjà converti à l'énergie solaire ? Encore un complot des lobbies pétroléo-gazo-nucléaro-charbonniers ? :hum:
 
Car avant les problèmes de CO2 et de pollution, c'est la diminution des ressources énergétiques qui va devenir critique : d'ici 5 à 10 ans, les effets ont toutes les chances d'être visibles.
Je précise le contexte, pour éviter tout erreur d'interprétation.
Je réagissais avant tout sur les priorités que tu exprimes, cad lutter d'abord contre la diminution des ressources énergétiques, puis sur la pollution.
Pour moi, la priorité est inverse, car la pollution tue dès maintenant, pas dans 5 ou 10 ans.
On peut penser (ce n'est pas mon avis) que la diminution des ressources énergétiques tuera, mais ce n'est pas certain.
L'être humain apprécie généralement les thématiques autour de l'apocalypse, et cela renforce l'intérêt pour ces thèses. Le dernier ouvrage de Pascal Bruckner est à cet égard très intéressant.

On voit bien que d'autres sources sous-exploitées sont de plus en plus utilisées, même si ça reste faible. On voit aussi des réductions en matière de consommation (transports, bâtiment, industrie).

Le marché de l'énergie n'a aucun intérêt économique à abandonner le pétrole tant qu'il en restera des quantités exploitables dans des conditions de rentabilité suffisante. Des solutions de substitution émergeront quand malheureusement l'économie le décidera.
 
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