COVID-19 - les pistes pour un traitement médical

Sur la page PRÉ-PRINTS IHU, l'équipe du prof. Raoult a communiqué le "pre-print" c'est à dire le rapport sur ses observations sur un groupe de 1061 patients qui a été traité avec le protocole hydroychlorquine + Azithromycine.

abstact

Table

A première vue, cela me parait effectif, mais je ne suis pas assez compétent pour en faire l'analyse d'un expert. Ce type d'expertise ne tardera pas.

A suivre...

Jan :jap:
 
traduction....

1 RÉSUMÉ

Contexte:

Dans une enquête récente, la plupart des médecins du monde entier ont considéré que l'hydroxychloroquine (HCQ) et l'azithromycine (AZ) sont les deux médicaments les plus efficaces parmi les molécules disponibles contre le COVID-19.

Néanmoins, à ce jour, un seul essai clinique préliminaire a démontré son efficacité sur la charge virale.

De plus, une étude clinique portant sur 80 patients a été publiée et l'efficacité in vitro de cette association a été démontrée.

Méthode:


L'étude a été réalisée à l'IHU Méditerranée Infection, Marseille, France.

Une cohorte de 1061 patients COVID-19, traités pendant au moins 3 jours avec la combinaison HCQ-AZ et un suivi d'au moins 9 jours a été étudiée.
Les critères d'évaluation étaient le décès, l'aggravation et la persistance de l'excrétion virale.

Résultats:


Du 3 mars au 9 avril 2020, 59 655 échantillons provenant de 38 617 patients ont été testés pour le COVID-19 par PCR.

Sur les 3165 patients positifs placés dans les soins de notre institut, 1061 patients non publiés auparavant répondaient à nos critères d'inclusion.
Leur moyenne était de 43,6 ans et 492 étaient des hommes (46,4%). Aucune toxicité cardiaque n'a été observée.

Un bon résultat clinique et une guérison virologique ont été obtenus chez 973 patients en 10 jours (91,7%).

Un portage viral prolongé à la fin du traitement a été observé chez 47 patients (4,4%) et était associé à une charge virale plus élevée au diagnostic (p <10-2) mais la culture virale était négative au jour 10 et toutes sauf une ont été éliminées par PCR à jour 15.

Un mauvais résultat a été observé pour 46 patients (4,3%), 10 ont été transférés dans des unités de soins intensifs, 5 patients sont décédés (0,47%) (74-95 ans) et 31 ont nécessité 10 jours d'hospitalisation ou plus.

Dans ce groupe, 25 patients sont désormais guéris et 16 sont toujours hospitalisés (98% des patients guéris jusqu'à présent). Un mauvais résultat clinique était significativement associé à un âge plus avancé (OR 1,11), une sévérité initiale plus élevée (OR 10,05) et une faibleConcentration sérique de 2hydroxychloroquine.

En outre, de mauvais résultats cliniques et virologiques étaient associés à l'utilisation d'agents de blocage bêta sélectifs et de bloqueurs des récepteurs de l'angiotensine II (P <0,05).

La mortalité était significativement plus faible chez les patients qui avaient reçu> 3 jours de HCQ-AZ que chez les patients traités par d'autres schémas à la fois à l'IHU et dans tous les hôpitaux publics de Marseille (p <10-2).

Interprétation :

La combinaison HCQ-AZ, lorsqu'elle a été démarrée immédiatement après le diagnostic , est un traitement sûr et efficace pour COVID-19, avec un taux de mortalité de 0,5%, chez les patients âgés. Il évite l'aggravation et élimine la persistance et la contagiosité du virus dans la plupart des cas.
 
Bonjour et bon de début des fêtes de Pâques pas comme les autres...

Un petit commentaire sur ce que nous savons.

D'abord, on ne connait pas encore la publication complète. Seuls sont montrés le résumé et un tableau.

Dans le tableau, il est intéressant de voir les effets de certaines médications sur l'évolution de la maladie. Le groupe contient un nombre de personnes atteintes d'autres pathologies, etc...

Il est certain qu'ils ont fait une comparaison avec un groupe de patients dans d'autres hôpitaux à Marseille et à l'IHU qui n'ont pas reçu le traitement, car ils mettent une différence significative p <10-2 en faveur du protocole Raoult. On ne connait pas encore ces données, capitales pour la crédibilité des résultats.

C'est la raison pour laquelle je m'abstiens de tout jugement. Pour le moment, c'est la parole du prof. Raoult que l'ont peut ou ne pas croire.

Je propose donc de patienter jusque la publication de la publication entière et celle des arbitres (referees en Anglais) spécialistes. Cela ne manquera pas, ni en quantité ni en qualité variable. Encore des disputes et polémiques en vue...

Pour nous laïques, cela signifie encore de la patience. Au moins, les choses avancent.

Jan :jap:
 
A moi aussi les premiers éléments publiés me semblent intéressants, et j'attends la suite.

Mais je ne suis ni médecin, ni biologiste, ni virologue. Par contre je suis informaticien, donc plutôt porté sur la logique. Et quand je tombe sur le début de l'article que le Figaro consacre à cette pré-publication j'ai tendance à froncer le sourcil :
Chloroquine: de nouvelles données peu convaincantes

Déjà le début de l'article ne me semble pas non plus très convaincant car il laisse supposer que le journaliste ne connaît pas le détail du protocole Raoult (détection et élimination préalables des candidats présentant des problèmes cardiaques).

Mais ce qui m'a le plus intrigué c'est la légende de la photo qui illustre cet article :
Les données du Pr Didier Raoult n’affirment pas que la chloroquine n’a aucun effet. Il faudra donc attendre les résultats d’autres études, dont le grand essai européen Discovery pour le savoir.

Je déduis de cette légende que le résultat qu'on attendait (espérait ?) c'est que ce traitement n'a aucun effet.
Et qu'il faudra donc attendre le résultat de l'essai clinique Discovery pour pouvoir enfin affirmer l'inefficacité de la chloroquine. Ce qui a effectivement de bonnes chances d'arriver, Discovery faisant largement fi des conditions et des précautions propres au protocole Raoult.

Pour la suite de l'article je laisse ça aux très curieux disposés à subventionner ce genre de travail journalistique. Ce qui n'est toujours pas mon cas.
 
Le tableau est juste un resumé au même titre que l'abstract. C'est une coutume pour un grand nombre de revues à comité de lecture.

Il contient pourtant des informations intéressantes. Par exemple, environ 20 % des patients ont besoin d'une médication supplémentaire (co-médication) en raison de maladies antérieures. Le nombre peut être inférieur en raison de la multiplicité de telles maladies. Le tableau ne dit rien à ce sujet.

En supposant qu'il n'y ait pas de maladies multiples, 23 % de ces 201 cas ont un mauvais résultat clinique (ce qui ne veut pas dire qu'ils mourront). Si l'on considère les patients souffrant d'hypertension qui doivent prendre des "antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II", tels que les inhibiteurs de l'ACE ou le Sartane, pour réguler leur pression artérielle, la proportion de patients avec un mauvais résultat clinique est de 35% !

Je vais donc consulter mon cardiologue pour voir si c'est possible de changer de médicament...Pour de nombreux patients, cela risque d'être difficile.

Jan :jap:

Merci à MarieCurie sur Priusfreunde.de pour avoir fait cette déduction.
 
@jeanb
Il me semble souhaitable d’être expert dans les second et 3ème degrés de l'humour pour comprendre ce que tu aurais, peut-être, voulu dire :-D...


Effectivement, les discours alambiqués fleurissent de tous bords et cela prendra du temps, une fois la paix revenue, pour départager les tricheurs des apocalyptiques et des profiteurs...

Et je regrette nos rencontres IRL pour refaire le monde autour d'une tablée festive...
 

:papy:.......Aidez vous les uns les autres....!

Dans notre grave situation, il est encourageant de voir des "intelligences" oublier les rivalités
et faire l'impossible pour collaborer utilement à trouver une solution.....!:siffle::siffle::siffle::siffle:

Celà me console un peu car je prend peur à ne pas voir un insecte sur mes fleurs, ni dans l'herbe....ni en l'air.......
Je prend peur à ne pas voir d'eau tomber et à contempler l'herbe qui commence à jaunir.......

JE PREND UNE ENORME TROUILLE à constater les réactions égoïstes du "petit" comme de "l'élite",
qui font mousser la salive pendant que l'on file au trou................!
 
@jeanb
Il me semble souhaitable d’être expert dans les second et 3ème degrés de l'humour pour comprendre ce que tu aurais, peut-être, voulu dire :-D...
Merci de ton message, FX.
Pour qu'il n'y ait plus de doute sur ce que j'ai voulu dire, c'est que dans ce qui est visible de cet article payant (titre, légende de la photo et une quinzaine de lignes de l'article) il semble clair que les auteurs sont convaincus de l'inefficacité du traitement testé et sont impatients d'en voir la confirmation dans le compte-rendu complet de ce test.

L'emploi d'expressions comme "affirmations extraordinaires", "remède miraculeux" (typiques du style journalistique mais absentes du vocabulaire du Dr Raoult) donne déjà une idée de la neutralité qu'on peut attendre de cet article qui aurait gagné à être un peu plus sérieux.

Alors, si vous n'êtes pas abonné au Figaro, ne vous embêtez pas à vous enregistrer pour lire la suite : elle est très prévisible.

Dommage. J'ai déjà écouté plusieurs fois Cécile Thibert dans C dans l'Air (où elle est présentée comme "journaliste santé au Figaro") et elle donne l'impression de ne pas être particulièrement ignare dans ce domaine. En tous cas elle donne aussi l'impression d'être très sûre d'elle et de ses connaissances.
Alors ce que j'en pense c'est que si elle ne connaît toujours pas les détails (étapes et dosages) du protocole Raoult c'est soit qu'elle n'a jamais fait l'effort de les connaître, soit qu'elle a choisi délibérément de les ignorer pour pouvoir entretenir ses convictions.
 
autre point de vue

sur mon post precedent #200, j'ai essayé d'apporter un eclairage different pour prendre un peu de recul a propos de la polemique actuelle afin d'y voir plus clair sur l'organisation du systeme de santé et de ses repercussions sur les malades.

apres la maladie de lyme, je vous invite a decouvrir un autre documentaire qui est lié, mais d'une autre maniere a ce qui nous preoccupe.

c'est a dire la chloroquine, et ce qui l'a remplacé depuis.....



https://www.youtube.com/watch?v=W6TgP5RlsDQ
 
Coronavirus et chloroquine, un espoir pour la prise en charge de Covid-19 s'est enflammé depuis l'Italie
"Récemment, la Commission Santé de l'Accademia Nazionale dei Lincei a pris position sur la gestion de Covid-19 dans un document signé par Maurizio Cecconi, Guido Forni et Alberto Mantovani, sous l'égide de son président Jacopo Meldolesi. "Nous avons pensé qu'il était de notre responsabilité sociale de communiquer aussi correctement que possible sur cette question", explique M. Mantovani. "Ceux qui répandent des nouvelles de solutions miraculeuses sans preuves scientifiques trahissent les malades", ajoute-t-il. "Quant à la chloroquine et à l'hydroxychloroquine, dont on parle beaucoup, il faut dire qu'elles ont une activité antivirale à forte dose et une activité sur le système immunitaire, donc peut-être qu'elles peuvent arrêter un "tir ami" inapproprié mais aussi supprimer la réponse immunitaire. En tout cas, ce sont des médicaments qui ont une toxicité importante sur le cœur". Comme l'ont également déclaré des chercheurs de l'université de Palerme, nous en sommes aux premiers pas. Nicola Magrini, directeur général de l'Aifa, a répété à plusieurs reprises que les médicaments dits antipaludiques, tels que la chloroquine, présentent certains risques, et non des moindres, qui seraient considérés avec prudence leur prescription massive". “
https://www.today.it/attualita/coronavirus-clorochina-covid-19.html

Chloroquine et hydroxychloroquine
Ces deux médicaments sont utilisés depuis près d'un siècle pour prévenir et traiter la malaria. Ils réduisent l'acidité des endosomes, les vésicules qui font passer la matière à travers la membrane cellulaire, l'un des mécanismes utilisés par certains virus pour pénétrer dans les cellules. Le coronavirus, cependant, utilise un système différent pour pénétrer dans la cellule (par les protéines de ses extrémités, d'où le préfixe "couronne") et il n'est donc pas certain que la chloroquine et l'hydroxychloroquine soient efficaces. Certains tests de laboratoire, donc sur des cultures cellulaires in vitro, ont indiqué un certain effet sur le coronavirus, mais les doses nécessaires pour obtenir des résultats appréciables sont élevées, ce qui pourrait entraîner une toxicité excessive du traitement.
https://www.ilpost.it/2020/03/26/test-globale-coronavirus-solidarity-oms/
 
utilisation de l'hydroxychloroquine en suisse

"La majorité des patients hospitalisés aux HUG reçoivent de la chloroquine"......

quelques videos de la rts:

https://www.rts.ch/info/sciences-te...-chloroquine-meme-sans-preuves-formelles.html

https://www.rts.ch/play/tv/19h30/vi...ns-guerie-du-coronavirus-temoigne?id=11199569

une presentation par l'equipe du hug des protocoles de traitements , dont l'utilisation de l' hcq. infos interessantes vers la fin a propos de la duree de vie du virus sur les surfaces et la propagation aerienne de sars cov 1/2

https://youtu.be/TMFrbsuL3A4?t=722
 
Il est possible d'effectuer des essais contrôlés:

A Trial of Lopinavir–Ritonavir in Adults Hospitalized with Severe Covid-19

Et ici, pas d'effet bénéfique de cet anti-HIV pour les patients. Notez que l'essai n'était pas effectué en double aveugle.

Lopinavir, un inhibiteur de l'aspartate protéase du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) de type 1, comme ayant une activité inhibitrice in vitro contre le SRAS-CoV, le virus qui cause le SRAS chez l'homme. Le ritonavir est combiné avec le lopinavir pour augmenter sa demi-vie plasmatique par l'inhibition du cytochrome P450.

Toutefois, ils ont peut-être attendu trop longtemps avant de commencer le traitement...

Cet essai randomisé a révélé que le traitement au lopinavir-ritonavir ajouté aux soins de soutien standard n'était pas associé à une amélioration clinique ou à une mortalité chez les patients gravement malades atteints de Covid-19 différente de celle associée aux soins standard seuls. Toutefois, dans l'analyse modifiée de l'intention de traiter, qui a exclu trois patients dont le décès était précoce, la différence entre les groupes en ce qui concerne le délai médian avant l'amélioration clinique (médiane, 15 jours contre 16 jours) était significative, bien que modeste. Il convient de noter que la mortalité globale dans cet essai (22,1 %) était sensiblement plus élevée que la mortalité de 11 à 14,5 % signalée dans les études descriptives initiales des patients hospitalisés atteints de Covid-19,1,2, ce qui indique que nous avons recruté une population gravement malade.

Concevoir, mettre en oeuvre des essais clinique et valider les résultats est d'une complexité énorme. Il sera important pour d'autres essais cliniques de bien calibrer les populations et de distinguer leur état clinique avant le début du traitement.

Jan :jap:
 
Dernière édition:
Sur le Remdesivir de la Société Gilead:

lu dans MedScape auquel j'ai accès

Plus des deux tiers des patients gravement malades atteints de COVID-19 ont vu leur état s'améliorer après avoir reçu le médicament expérimental remdesivir (Gilead Sciences, Inc), selon une analyse publiée dans le New England Journal of Medicine.

Toutefois, de nombreux experts ont exprimé des inquiétudes quant à l'interprétabilité des résultats. Les 53 patients inclus dans l'analyse ont reçu un traitement de 10 jours du médicament expérimental pour un "usage compassionnel" consistant en 200 mg administrés par voie intraveineuse le premier jour, suivi de 100 mg par jour pendant les 9 jours de traitement restants.

Les résultats, qui ont montré des améliorations significatives chez 32 des patients (68%), sont "encourageants", selon le document. Mais les auteurs mettent également en garde contre le fait que le nombre de patients était faible et qu'il n'y avait pas de groupe de contrôle.

On voit qu'ailleurs également, on commence par des études observationnelles.

L'original montrant qu'il s'agissait en effet majoritairement de patients gravement malades.

Compassionate Use of Remdesivir for Patients with Severe Covid-19

Jan :jap:
 
Sur la toxicité du cocktail HCQP + Azithromycine:

Safety of hydroxychloroquine, alone and in combination with azithromycin, in light of rapid widespread use for COVID-19: a multinational, network cohort and self-controlled case series study

Conclusion: Un traitement à court terme à l'hydroxychloroquine est sans danger, mais l'addition d'azithromycine peut induire l'insuffisance cardiaque et la mortalité cardiovasculaire, potentiellement dues à des effets synergiques sur la longueur de l'intervalle QT. Nous demandons
prudence si une telle combinaison doit être utilisée dans la gestion de Covid-19
L'équipe Raoult et son collègue cardiologue, le Pr Deharo, on bien fait d'inclure une procédure de sécurisation.

Jan :jap:
 
Sur les sites d'info généralistes on commence timidement à évoquer le choc cytokinique (ou orage cytokinique, ou tempête de cytokines) qui désigne le phénomène de surinfection qui peut survenir brutalement à partir de J7-J8.

Ce serait ce phénomène très violent et très difficile à contrôler qui emporterait la plupart des patients plus jeunes en très peu de temps (30 minutes dans les cas les plus graves).

Si j'ai bien compris les explications du Dr Raoult c'est ce qu'il cherche à éviter en appliquant son prorocole le plus tôt possible pour faire sortir ses patients à J6 au plus tard. Certes ça ne contredit pas le fait que la majorité des jeunes patients en bonne santé avant d'être contaminés seraient sortis à J6 par eux-mêmes, même sans le traitement Raoult, mais pour les quelques pourcents supplémentaires constatés je pense que ça valait le coup d'essayer et de ne pas attendre de voir s'ils s'en seraient sortis tous seuls. Pour de purs chercheurs ce serait plus satisfaisant, mais pour un médecin c'est évidemment plus difficile à admettre.
 
Lors de ces premières interviews, le Pr Raoult signale qu'il y a souvent des infections qui se déclarent et c'est pourquoi il ajoute un antibiotique.
 
Le recul de l’épidémie analysé par le Professeur Didier RAOULT



L'interview contient de nombreuses clarifications.

Très interessant ses commentaires sur l'étude sur le Remdesivir et les intérêts derrières....

Quand il parle du recul de l'épidémie, il exagère un peu en comparant les deux graphiques qu'il met en avant. Il aurait été plus rigureux si il avait comparé la troisième, montrant la proportion de personnes positives à Marseille parmi celles nouvellement testées. Le peak à été autour de 20, et actuellement, on est autour de 8. C'est cette évolution qu'il conviendra de suivre. On est retombé sur le niveau de mi-Mars. Si on déconfinait brutalement, la proportion repartirait en flèche...

Je me pose des questions sur son analyse de la surmortalité en rapport avec le COVID-19 durant les mois d'hiver. En France, il y a eu cette année beaucoup moins de létalité associée à la grippe, et l'épidémie n'a éclate vraiment qu'à partir de mi-Février. En dépit de cela, les données démontrent une surmortalité importante, surtout dans le Haut-Rhin, l'Isle de France et quelques autres zones. Dans beaucoup d'autres, le phénomène est limité ou absent. Le confinement l'a également limitée.

Jan :jap:
 

Pièces jointes

  • Évolution cas positifs à Marseille.png
    Évolution cas positifs à Marseille.png
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malheureusement, rien n'a changé depuis le debut de l'epidemie, et le public commence a se rendre compte qu'il a ete berné depuis le debut par les medias et la communication en faveur des lobbys.

aucun des traitements alternatifs a l'HCQ n'est viable, tant en terme de securité d'administration (pas d'AMM,toxique et etudes non terminées) de disponibilité (les antiviraux ne sont pas diponibles en quantité suffisante, meme pour effectuer les etudes)
en terme de prix, (facteur de 1 a 100). les articles ci dessous donnent des infos a ce propos.

meme le plasma pose des problemes pour les donneurs (traitement anti coagulant), securité pour les receveurs (infection possible par le sida, hepatite), nombre d'anticorps heterogene selon les donneurs (efficacite) et difficulté de mise en oeuvre/prix pour le faire a grande echelle.


"L’essai clinique Discovery doit permettre d’évaluer le Remdesivir, mais aussi l’hydroxychloroquine défendue par le professeur Raoult, l’interferon beta ainsi que le lopinavir et le ritonavir, dans le traitement du coronavirus. Mais l’essai ne se passe pas exactement comme prévu et obéit à des règles peu expliquées qui soulèvent de nombreuses questions sur l’avantage qu’il pourrait accorder au Remdesivir. "

"Daniel O’day, PDG de Gilead: Nous savions qu’il serait difficile de produire les quantités nécessaires dans un laps de temps si court. L’un de nos défis est le temps nécessaire pour produire le remdesivir. Il s’agit, en effet, d’une production longue, nécessitant de recourir à des techniques chimiques spécialisées comportant de multiples réactions chimiques, dont certaines peuvent prendre plusieurs semaines. Avant d’obtenir des unités de traitements prêts à être administrés aux patients, nous devons nous procurer des matières premières rares et avoir accès à des usines de fabrication en conditions stériles dont les capacités sont limitées au niveau mondial."


https://lecourrierdesstrateges.fr/2...che-t-il-a-favoriser-le-remdesivir-de-gilead/

https://lecourrierdesstrateges.fr/2...-entre-sanofi-et-les-laboratoires-americains/
 
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