J'aime ma Banque

Sandoli

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J'aimerais revenir sur les banques quitte à me faire houspiller (vu que je suis plus ou moins dans la partie :) )

On les met facilement en cause car elles gagnent beaucoup de fric (ces dernières années, la tendance est pourtant à la crise pour tout le monde), je ne jette pas la pierre.

Je lis ici qu'elles font des prêts à 9% aux états à travers les bonds, govies, oat pour reprendre les différentes terminologies, et qu'elles se font des prêts à taux interbancaire (comprendre taux très bas, cf les cotes de différents IBOR).

Qui est le criminel ?
Le prêteur ou l'emprunteur ?

J'aimerais ouvrir une réflexion là dessus.

Un financier est là pour faire du fric sur le dos des autres en leur proposant différents services financiers. C'est la manière vénale de le voir. L'autre manière de le voir, c'est le coté sympa de la chose, rendre service à son prochain, avec le sourire, en se prenant la petite commission au passage, cela dit, c'est commun à tous les métiers de service.

D'un coté, on a donc la banque spécialisée dans la gestion du prêt et son alter-ego, le risque. Elle est capable de prêter des sommes phénoménales, parce qu'elle sait calculer le coût du risque, mais aussi car elle a les reins assez solides pour encaisser le défaut de paiement (pas tout le monde en même temps hein).

D'un autre coté, on a les gouvernements surendettés, on croirait qu'ils essaient de battre le record de Madoff, pour qu'enfin soit reconnu le status d'état escroc. Nos gouvernements vont donc chez l'usurier du coin, la queue entre les jambes, pour gratter un peu plus. Du point de vue de l'usurier, le gouvernement client, déjà bien endetté commencer à fleurter tout doucement avec le défaut de paiment. Le risque se paye, et chez les banquiers, on ne casse pas les dents, on ne coupe pas les doigts, mais on fait cracher plus de fric, c'est ainsi.

Alors, ok les banquiers ne sont pas altruistes, et les gouvernements ne sont pas tous surendettés et pourris... Mais je pense qu'il était important d'établir cette réflexion qu'on pourrait résumer à "est-ce que la peste est vraiment pire que le choléra" ?

J'aurais personnellement tendance à plus taper sur ceux qui nous gouvernent, on ne leur a pas demandé d'aller pleurer devant les banques. On ne leur a pas demandé de se surendetter. S'ils vont voir l'usurier du coin, c'est tout simplement parce que c'est plus facile que de diminuer le train de vie de l'état...quitte à arriver au défaut de paiment, mais c'est pas grave, la BCE est là pour sauver tout le monde. Vive la planche à billets. Nos députés, sénateurs, haut fonctionnaires peuvent dormir sur les deux oreilles, la révolution c'est pas pour maintenant.

En attend, je pratique l'entraide, mais je ne suis pas familier du travail au black, comme quoi il peut y avoir une différence, peut-être pas au niveau de la loi, mais moralement, j'en fais une.
 
:grin:Ben.......nous paraissons sur la même longueur d'onde à quelques variantes prés,
et je pense que nous ne sommes pas seuls à penser ainsi. J'en déduis qu'un changement
serait souhaitable pour rendre la société moins injuste et combinarde........Comme les faits
dont on parle ne datent pas d'aujourd'hui, et que jusqu'à ce jour rien n'a vraiment changé,
comment espérer qu'un autre vent vienne souffler dans les voiles. Assez de grands malheurs
sont passés sur terre sans changer les hommes imparfaits que nous sommes, pour nous montrer
que la modification n'est pas pour demain.....Je crains fort même que la mondialisation ne
fasse qu'aggraver la situation de la fourmilière humaine désorganisée........à moins qu'une
révolte générale ne fiche tout par terre............pour se retrouver un jour dans la même situation.........!
 
J'aime ma banque !

...
Qui est le criminel ?
Le prêteur ou l'emprunteur ?
Les banques d'affaires ont-elles prévenu les emprunteurs des montages toxiques ? On paye encore les effets de la crise de 2008, par nos impôts locaux qui s'envolent à cause des prêts toxiques de Dexia aux collectivités locales.
Les banques ont-elles prévenu les emprunteurs qu'elles les voleraient, en conservant illégalement les bénéfices techniques des assurances-emprunteurs ?
J'aimerais ouvrir une réflexion là dessus.
Faudrait créer un nouveau fil tellement il y aurait à dire.
Un financier est là pour faire du fric sur le dos des autres en leur proposant différents services financiers. C'est la manière vénale de le voir. L'autre manière de le voir, c'est le coté sympa de la chose, rendre service à son prochain, avec le sourire, en se prenant la petite commission au passage, cela dit, c'est commun à tous les métiers de service.
Faux. Si on considère les flux entrants et sortants d'un service :
- Certains services créent de la valeur ajoutée.
- D'autres ne créent rien du tout (en fait, ils prélèvent).
Une banque prend de l'argent en entrée, fournit de l'argent en sortie, et prélève au passage. Entre temps, ils "jouent" cet argent (qui n'est même pas le leur) au casino ... pardon, sur les "marchés" : C'est ce qu'on appelle la "spéculation".
D'un coté, on a donc la banque spécialisée dans la gestion du prêt et son alter-ego, le risque. Elle est capable de prêter des sommes phénoménales, parce qu'elle sait calculer le coût du risque, mais aussi car elle a les reins assez solides pour encaisser le défaut de paiement (pas tout le monde en même temps hein).
Depuis quand les banques prennent des risques ? Et quels risques ?
Les entrepreneurs (et notamment les TPE/PME en difficulté, ou celles qui innovent et prennent de vrais risques) aimeraient bien être financés. Elles sont où les banques pour ça ?
Pourtant, les montants des défauts de paiement de TPE/PME sont sans commune mesure avec ceux d'un état. Il est où le problème ? (en fait, la réponse est dessous)
D'un autre coté, on a les gouvernements surendettés, on croirait qu'ils essaient de battre le record de Madoff, pour qu'enfin soit reconnu le status d'état escroc. Nos gouvernements vont donc chez l'usurier du coin, la queue entre les jambes, pour gratter un peu plus. Du point de vue de l'usurier, le gouvernement client, déjà bien endetté commencer à fleurter tout doucement avec le défaut de paiment. Le risque se paye, et chez les banquiers, on ne casse pas les dents, on ne coupe pas les doigts, mais on fait cracher plus de fric, c'est ainsi.
Sauf que les banques ont spéculé sur la dette des états. Certaines ont même parié sur leur défaut de paiement.
Le CDS "à nu", ça doit te dire quelquechose puisque tu es de la partie ?
Et les banques ont la mémoire courte. Elles ont été sauvées par l'Europe (en fait, par les états qui la composent), lors de la crise de l'euro. Qui sont venues jouer les pleureuses devant l'Europe, et demander du fric de peur de perdre définitivement la queue qu'elles avaient entre les jambes ? Parce que la castration définitive n'était pas loin ...
Alors, ok les banquiers ne sont pas altruistes, et les gouvernements ne sont pas tous surendettés et pourris... Mais je pense qu'il était important d'établir cette réflexion qu'on pourrait résumer à "est-ce que la peste est vraiment pire que le choléra" ?
Elevons un peu cette "réflexion".
Actuellement, les flux de capitaux sont tels qu'ils n'ont plus aucune relation avec l'économie réelle.
Qui génère ces flux ? Et surtout : où vont-ils ?
Beaucoup se dirigent vers les paradis fiscaux. Et qui sont les premiers "utilisateurs" des paradis fiscaux ? Les banques.
J'aurais personnellement tendance à plus taper sur ceux qui nous gouvernent, on ne leur a pas demandé d'aller pleurer devant les banques. On ne leur a pas demandé de se surendetter.
En fait, toute l'économie francaise, basée principalement sur la consommation, a bénéficié du surendettement qui a commencé il y a plus de 30 ans.
Ca a payé les services publics, le système social francais, les grands programmes francais et européens, ...
On a peut-être pas demandé mais on en a tous profité. Et par notre ignorance ou méconnaissance de l'économie, on est tous un peu responsable.
S'ils vont voir l'usurier du coin, c'est tout simplement parce que c'est plus facile que de diminuer le train de vie de l'état...quitte à arriver au défaut de paiment, mais c'est pas grave, la BCE est là pour sauver tout le monde. Vive la planche à billets.
Ce que tu appelles, à tord, "le train de vie de l'état", c'est notre système social et nos services publics (en fait, le modèle francais).
Les plus couteux sont l'éducation et les hopitaux (pour les services publics), l'assurance santé, l'assurance chômage, et les caisses de retraite (pour le modèle social).
C'est sûr que les banques préfèreraient voir tout ça privatisé et monétisé.
A moins d'une révolution et de se tourner vers un modèle ultra-libéral et totalement inégalitaire, ce que tu appelles "le train de vie de l'état" est notre modèle francais.
Nos députés, sénateurs, haut fonctionnaires peuvent dormir sur les deux oreilles, la révolution c'est pas pour maintenant.
Taper sur "ceux qui nous gouvernent", est-ce pour défausser la responsabilité des banques dans les crises que nous traversons (emprunts toxiques puis crise grècque et de l'euro ?).
De plus, ceux qui nous gouvernent sont aux ordres de ceux qui ont de l'argent (leurs campagnes ont été financées par eux ... faut bien renvoyer l'ascenseur).
En attend, je pratique l'entraide, mais je ne suis pas familier du travail au black, comme quoi il peut y avoir une différence, peut-être pas au niveau de la loi, mais moralement, j'en fais une.
Et travailler dans des banques qui s'engraissent illégalement sur le dos des emprunteurs, et qui sont les premiers utilisateurs des paradis fiscaux, c'est moral ?

Le petit arrangement concernant "l'assurance emprunteur", qui a détourné les bénéfices techniques des assurances liées aux prêts en faveur des banques ? Les banques ont amassé un pactole de près de 16 milliards d'euros, volés aux emprunteurs, et ceci en violation du code des assurances. Plus de 190 000 plaignants à ce jour, sur ActionCivile.com contre les principales banques francaises.

26 % du chiffre d'affaires international des grandes banques françaises sont réalisés artificiellement dans les paradis fiscaux. Les banques appellent ça des "hubs" d'optimisation fiscale. Dans l'ordre de ces nouveaux "fraudeurs" devant le fisc (en fait l'état, donc nous tous), on trouve BNP Parisbas, Credit Agricole et Natexis.

Pour conclure, si l'état francais récupérait les impôts liés aux sommes détournées dans les paradis fiscaux (dont les banques sont les plus gros "utilisateurs"), non seulement la dette francaise serait annulée mais l'état serait bénéficiaire. Il en serait de même pour la grande majorité des états européens les plus endettés.
 
Pfiou... En effet, ouvrir un nouveau fil ne serait pas du luxe. Je ne sais même pas par où commencer. Si on revient sur le risque, c'est le métier de la banque, parfois elle estime que ça vaut le coup de financer, parfois non... Les conséquences de la crise de 2008 ont été multiples, à commencer par la forte diminution des prêts. Plus personne n'avait confiance en personne, pour une banque, ça devenait extrêmement difficile d'exercer une partie de son activité car elle ne pouvait emprunter quasiment nulle part.
Pour ce qui de l'utilisation du terme spéculation, je pense pouvoir dire qu'aujourd'hui en 2015 tu te trompes. Les banques ne spéculent plus, elles ont une activité d'émission sur les marchés financiers, de CDS entre autre, mais elles ne jouent pas avec, pas en compte propre en tout cas, ou alors dans des proportions minimes. Et de toute façon, tout ça était encadré très strictement. Pour revenir au CDS, oui, ça a foutu la merde, disons que le risque du défaut de paiement a été mal calculé, des tonnes de personnes qui arrêtent de payer en même temps, ça a de grosses répercussions. C'est a ce moment là seulement que ces produits sont devenus toxiques. Pour expliquer concrètement : La banque prête de l'argent à de fort taux d'intérêts à des particuliers qui veulent acheter un bien immobilier. Ces dettes des emprunteurs sont fortement rémunératrices puisqu'elles génèrent de gros intérêts. D'un autre coté, certains fonds de placement et autres gros clients historiques des banques veulent des placements toujours plus rémunérateurs. Les banques ont donc une idée de génie (ou pas) : transférer la dette des petits emprunteurs de l'immobilier vers les gros institutionnels qui veulent des bons placements. Exemple : Monsieur John Doe m'a emprunté 100 000$ à 10%, moi banque lambda, j'en fait un placement financier, parce qu'un de mes gros clients, le fond Mad-ouf me demande du 10%, je fais une belle plaquette commerciale. Et je vends ce placement, je prends ma commission au passage, mais en réalité j'ai transféré la dette de Mr Doe chez Mad-ouf, j'ai géré le défaut de paiement de la meilleure manière qui soit : moi banque lambda je m'en suis débarrassé ! Le problème c'est que Mr Doe ne peut plus payer les traites... Et les ennuis commencent...

Pour le reste, tu m'as l'air d'avoir une dent contre les banques, je ne te blâme pas, les financiers décident qui vit et meurt financièrement parlant, et c'est parfois injuste.

Pour ce qui est de ma conscience, ça peut être pire, je pourrais travailler pour l'État ;-)
Pour information, je sais à peu près de quoi je parle aussi, il est assez fascinant de voir le gaspillage de fric monumental fait par certains organismes d'État, on se dit ensuite qu'on contribue pour ça, que nos impôts financent incompétence et insouciance. Une entreprise privée a cela d'intéressant qu'elle doit faire de l'argent pour survivre. Et oui, personnellement je préfèrerais rémunérer des services privés d'entreprises plutôt que d'engraisser des incompétents qui profitent depuis trop longtemps de nos impôts. En tout cas, j'apprécierais avoir le choix, retraite, sécurité sociale...

Vu que tu parles des paradis fiscaux et de l'utilisation qu'en font les banques, que penses-tu de l'utilisation de ceux-ci part ceux qui nous gouvernent ?
 
Oups, j'ai confondu Cds et Cdo... My bad. Pour info, je travaille dans les banques mais je ne suis pas financier, ceci explique peut-être cela... :)
 
Bonjour.

C'est incroyable le nombre de donneurs de leçons qui ont la parole sur

Les médias qui diffusent a longueur de journée leur rencoeur contre tous

Ceux qui gouvernent ,par contre ils sont beaucoup plus silencieux sur les

Niches fiscales dont ils profitent ,ainsi que sur les solutions a apporter.

Les médias sont la gangréne de notre époque.:jap::jap:
 
Lol... "J'aime ma banque" :)

Continuons sur les CDS "à nu", je ne connaissais pas cette terminologie. Tout ce que je sais c'est que si des acteurs achètent ce genre de produit pour "spéculer", ce n'est pas le but de leur émission. Le but primaire de ces produits est bel et bien la couverture du défaut de paiement, ils sont émis par une banque pour un besoin d'un acteur qui dans la majorité des cas n'est pas une banque (fond de pension, fond d'investissement, assurance... Y'a le choix). Ensuite les marchés sont ce qu'ils sont et les financiers pareils... On ne peut pas empêcher la spéculation. Encore une fois je trouve ce terme inapproprié. Pour moi la spéculation s'est éteinte avec le prop trading. Maintenant je dirais plutôt trading précautionneux... Je ne crois pas qu'on puisse encore trouver dans une grande banque un seul trader capable de prendre une position de malade sur des CDS sans se couvrir. Peut-être pas avec les obligations idoines, je ne parlerais pas pour autant de CDS "à nu". Encore une fois je ne suis pas financier. Mais je sais ce qu'on leur demande : gagner de l'argent sans être flambeur, être précautionneux, ce n'est même pas une requête, ce n'est pas qu'un ordre, c'est une obligation légale si je ne me trompe pas. Et puis c'est tout de même beaucoup plus correct vis-à-vis des clients, qui n'ont plus à se soucier de voir leurs économies disparaître dans des placements à risques sans avoir rien demandé.

Sinon je n'aime pas vraiment ma banque, mais je trouve que c'est facile de taper sur l'acteur qu'on connait mal. Pas forcément inopportun mais facile. Si vous avez des questions n'hésitez surtout pas, je pourrai toujours me faire seconder d'un financier si ça devient trop compliqué pour moi.
 
Quizz financier et bancaire

Puisque tu travailles dans la banque, tu vas pouvoir répondre à ces simples questions, de manière très concise (sans enrobage propre à embrouiller tout le monde) :

Prêts toxiques (crise de 2008, appelée crise des "subprimes", ou crise des emprunts toxiques) :
- Qui les a commercialisé ?
- Qui était au courant de leur montage et de leur toxicité, et quand ont-ils été au courant ?
- Les "subprimes" ont récemment fait leur réapparition aux USA (pour des prêts automobiles, cette fois). Est-ce que ce sont les mêmes montages ?

Prêts aux particuliers (immobilier, à la consommation) et assurance-emprunteur (cette partie du "quizz" devrait être bien plus facile quelqu'un travaillant dans la banque :coolman:) :
- Les clients sont-ils obligés de prendre une assurance (décès, invalidité, ...) avec leur prêt ?
- Où est la part des "bénéfices techniques" de ces assurances, qui aurait dûe revenir aux clients (cf. code des assurances), quand la banque a joué l'intermédiaire en assurance ("assurance groupe") ?
- Quel est le montant exact de tous les "bénéfices techniques" qui ne sont pas retournés aux clients, dans le cadre des "assurances groupe", depuis que le code des assurances a institué cette règle ?

En l'absence de réponses claires, je crains d'abandonner ce fil très rapidement :coucou:
 
:non: Je ne suis pas d'accord avec ta dernière phrase, qui ressemble à une mise en garde, une sorte de menace.....
.....ou un abandon. Si tu n'obtiens pas lesréponses souhaitées, insistes et expose tes idées......MERCI.....!
 
Dernière édition:
C'est pas une menace, c'est simplement qu'à partir d'un certain niveau "d'incompréhensions mutuelles", je préfère lâcher prise. C'est mon droit, non :eek:
 
Vaste sujet que de parler des banques et des gros poissons : les "bankstère"

100% d'accord avec Xenon31. Je ne reprend pas tout.

J'insiste.
Le système bancaire opaque et incontrôlable est la résultante des choix des sous-doués de la politique aux affaires depuis des décennies en France et ailleurs, et avec l'euros c'est encore plus facile d'enfumer les états.

Le vrai credo du "bankstère" c'est de privatiser les bénéfice et mutualiser (nationaliser) les pertes. A tout les coups, ils gagnent et ne risquent pas grand chose. Là est le problème principale des banques.

La banques est normalement faite pour faire tourner l'économie avec les dépôts des clients, mais le majeure partie de leurs affaires, à présent, c'est la spéculation sur les marchés financiers internationaux dans un système sans contrôle.

Autres cancers des économies, c'est les paradis fiscaux sur lesquels les banques surfent largement en grugeant les citoyens des pays qui produisent et qui consomment.
 
Prêts toxiques (crise de 2008, appelée crise des "subprimes", ou crise des emprunts toxiques) :
- Qui les a commercialisé ?
- Qui était au courant de leur montage et de leur toxicité, et quand ont-ils été au courant ?
- Les "subprimes" ont fait récemment leur réapparition aux USA (pour des prêts automobiles, cette fois). Est-ce que ce sont les mêmes montages ?

Les banques les ont commercialisé !
C'est devenu toxique quand les emprunteurs ont cessé de payer, donc pendant la vie du produit. Avant, c'était des actifs à risque et... qui dit risque, dit gain ou perte en conséquence.
Pour le montage, cette information est contenue dans la term sheet du produit, je ne suis pas sûr que ça puisse se trouver sur le web, ça serait même étonnant, mais quand tu achètes ou vends ce type produit, il vient forcément avec sa term sheet, tu es informé ou tu informes du montage, c'est je suis quasi persuadé une obligation légale.
Les CDO sont des produits qu'on trouve encore sur les marchés, et qu'on trouvera toujours je suppose.
Cet article semble le confirmer :
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/finance-n-a-t-elle-rien-retenu-crise-537214.html

Les "subprimes automobile" dont tu parles sont juste des crédits à taux de malade un peu comme nos crédits revolving (cofinoga et autres).
Assez similaire dans leur fonctionnement à ceux adossés à de l'immobilier, mais ceux de l'immobilier ne sont pas morts pour autant.
Le risque provient de la titrisation de ces dettes : ce genre de produit est fortement risqué, il faut le savoir. Certains se font avoir en achetant ce genre de produit, sans savoir de quoi il s'agit. Je pense qu'il n'est pas question de banquier, mais avant tout de personne malhonnête.

Un peu de lecture sur le sujet :
http://lexpansion.lexpress.fr/actua...rris-explosent-dans-l-automobile_1569524.html

Il faut retenir les dernières lignes, l'important est de bien maitriser le montage, il faut que les investisseurs soient bien informés.

Xenon31 à dit:
Prêts aux particuliers (immobilier, à la consommation) et assurance-emprunteur :
- Les clients sont-ils obligés de prendre une assurance (décès, invalidité, ...) avec leur prêt ?
- Où est la part des "bénéfices techniques" de ces assurances, qui aurait dû revenir aux clients (cf. code des assurances), quand la banque a joué l'intermédiaire ("assurance groupe") ?
- Quel est le montant exact de tous les "bénéfices techniques" qui ne sont pas retournés aux clients, dans le cadre des "assurances groupe", depuis que le code des assurances a institué cette règle ?

Je ne connais pas bien cette partie, c'est de la banque de détail, mais de ce que je sais, les assurances sont décrétées obligatoires par l'Etat, pas par les organismes de crédit (y'a des chances que la FFSA soit derrière tout ça :) )
Toutefois je crois avoir raison en disant que pour un crédit immo, l'assurance décès est obligatoire, mais pas sur un crédit personnel... Ah ben non perdu, c'est demandé par les établissements de crédit eux-même, mais pas obligatoire selon la loi :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fédération_française_des_sociétés_d'assurances
Pour le reste des questions sur les bénéfices techniques, je te laisse regarder sur le site que tu m'as linké, il contient certainement certaines des informations que tu demandes.
Toutefois, je m'avance encore hein, mais il me semble que comme ce n'est pas le métier de la banque que de faire des assurances pour les crédits immobiliers, ces assurances sont sous-traitées à ceux dont c'est le métier : les assureurs. Si problème il y a avec la non-rétrocession des bénéfices (ou je sais pas quoi d'autre), j'imagine que la banque devra se retourner contre son assureur. Je viens de vérifier pour mon cas, c'est bien sous-traité à un assureur.

En l'absence de réponses claires, je crains d'abandonner ce fil très rapidement

Est-ce que c'est censé m'effrayer ? :grin:
Tu sais c'est pas grave, je parlerai tout seul, c'est pas la première fois !
 
:pardon:Je vois dans tout cela une évolution néfaste, et un détournement du rôle réel
de ce devrait être la Banque.........Mais que vont ils faire un jour de ces capitaux qui
se promènent, uniquement occupés à grossir au lieu ce contribuer à la bonne santé de
la Société....?........Ne se prennent ils pas au jeu idiot de celui "qui en aura le plus"....?...
....Ne se grisent ils pas du pouvoir que donne cette puissance financière qui ne rime
finalement à rien face aux vrais problèmes de la vie.......et ceux qui bâtissent ce système
sont ils encore des "cerveaux" normaux.....?
 
C'est pas une menace, c'est simplement qu'à partir d'un certain niveau "d'incompréhensions mutuelles", je préfère lâcher prise. C'est mon droit, non :eek:

:non: Pas question entre nous de questions de DROIT. Maintenant, ce mot me
hérisse car on y fait trop souvent référence à n'importe quel sujet. Si tu veux te
retirer, tu en es libre, mais il nous manquera un instrument dans l'orchestre. Je
n'hésite pas à comparer une discussion à un ensemble d'instruments, et la mélodie
est agréable quand chacun des très différentes tonalités arrive à s'accorder. Le
tout est d'en avoir la volonté.
 
:pardon:Je vois dans tout cela une évolution néfaste, et un détournement du rôle réel
de ce devrait être la Banque.........Mais que vont ils faire un jour de ces capitaux qui
se promènent, uniquement occupés à grossir au lieu ce contribuer à la bonne santé de
la Société....?........Ne se prennent ils pas au jeu idiot de celui "qui en aura le plus"....?...
....Ne se grisent ils pas du pouvoir que donne cette puissance financière qui ne rime
finalement à rien face aux vrais problèmes de la vie.......et ceux qui bâtissent ce système
sont ils encore des "cerveaux" normaux.....?
Il y a tout simplement la conclusion qui nous pend au nez:

Les malins ( banquiers, et certains spéculateurs avisés )
qui sentiront la fin de ce cycle d'escroquerie,feront comme le père Kennedi:

Ils acheteront de l'or aux cours les plus bas, régulièrement pour ne pas affoler les pigeons, et quand le Boooom arrivera, pas grave s'ils perdent des milliards, le contribuable paiera et supportera la déflation et le reste passera pour pertes et profit ( de toute façon, ils savent que le reste ne vaut rien, ce ne sont que des chiffres comptables.).

Pendant cette crise, l'or aura augmenté et leur premettra de rebondir;
Rassurez vous, nous sommes et resterons les pigeons;

Priez seulement pour que nous n'ayons pas à acheter un pain avec une brouette de billets de banque avec l'inquiétude que le prix n'ait pas doublé entre le départ de la maison et l'arrivée à la boulangerie.
Nos voisins germaniques l'ont vécu, ( ce qui explique entre autre leur rigueur budgétaire actuelle )
 
Pendant cette période dramatique qui nous a mené tout droit à la seconde guerre mondiale,
Mon grand père a eu jusqu'à 3 ans de récolte de blé sous son hangar, qu'il a finalement quasiment perdu, car les rongeurs s'y étaient installés. Et il n'était pas le seul.
Quand à la guerre , elle est arrivée parce qu'un peuple dans la souffrance a suivi le cinglé criminel qui leur a donné du travail, de la fierté et à manger.
Et quand ils n'ont plus eu faim, ils ont découvert la police politique qui ne leur faisait pas forcément des sourires.
Alors .......
N'oubliez jamais l'histoire!
 
:sad:Je ne vous apprendrai rien en rappelant que l'histoire est un éternel recommencement......
.....et que les esprits soi disant supérieurs n'en tiennent aucun compte, conservant leurs instinct
d'hommes des cavernes !
 
Dernière édition:
Pourtant la solution est connue depuis bien longtemps:

- Interdiction des intérêts tels qui soit.
- Suppression de tout impôt et tax, remplacé par une ponction de 2.5% par an sur toute somme de plus de 1600 euros bloqué sur un compte quelque qu’il soit.
- Une assurance/mutuelle collective qui ne fait pas de bénéfices (le surplus est reversé au prorata)
- Interdiction de la spéculation

Je peux vous dire qu’il n’y aurait plus de pauvre sur terre et une belle classe moyenne.
 
:grin:Si cela arrive, je monte une entreprise de hangars pour les stockages
en nature........Or........Métaux rares.......Collections........etc
 
:grin:Ben là.........qu'entend t'on par SPECULATION INTERDITE.......!
Pour ma pauvre petite tête, celui qui vend ses actions X pour acheter des Y
spécule.
 
La spéculation fait partie du marché et est nécessaire. C'est la base de notre société capitaliste. :jap:
 
D'où vient l'argent : l'argent dette

Bonsoir,

Si vous avez une heure de disponible, cherchez "l'argent dette" sur youtube.
C'est un film en 7 morceaux qui explique de façon très claire le système bancaire actuel, et d'où il vient.

Edifiant, au point que certains de mes collègues ne veulent pas y croire.

Fred.
 
Un truc irritant...

C'est au point que:

Quand j'ai dit chez toy que je paye ma P3 d'occasion au comptant le type m'a regardé avec des gros yeux et a tout de même essayé de me vendre un crédit à un prix exorbitant
Quelques jours après avoir viré les sous de mon compte épargne, j'ai reçu un appel de ma "conseillère" qui a tenté de me vendre elle aussi un crédit (exorbitant aussi).

Les deux ont paru plutôt étonnés par mes refus obstinés et argumenté.

:evil::evil::evil::evil::evil:
 
Dans les banques, la spéculation n'est plus autorisée depuis longtemps. Quand on achète X, on essaye toujours de trouver un Y à acheter ou vendre pour se couvrir en cas de problème avec X.
En gros on minimise au maximum le risque.
 
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