Chaque voiture verte correspond à la récupération de 50 Wh ; une demi-voiture correspond donc à la récupération de 25 Wh.
Cette énergie récupérée est stockée dans la batterie et devient utilisable pour alimenter le moteur électrique. Lorsque le moteur électrique est utilisé, il évite en tout ou en partie l'utilisation du moteur thermique et diminue donc la consommation.
La présence des petites voitures n'indique pas que l'on a moins utilisé le moteur thermique mais que l'on a récupéré de l'énergie qui autrement aurait été simplement gaspillée en chaleur. Cela se produit notamment en roue libre dans les descentes, en freinant, ou encore lorsque le thermique tourne en produisant plus d'énergie que nécessaire pour augmenter ou maintenir la vitesse de la voiture. Dans ce dernier cas, le moteur thermique fonctionne dans une plage où il a meilleur rendement .
La présence de nombreuses voitures vertes n'est pas synonyme de consommation optimale. La consommation minimale est obtenue lorsque le moteur thermique fonctionne à son rendement optimal et produit exactement l'énergie nécessaire pour maintenir la voiture en mouvement à la vitesse désirée. On évite ainsi les transformations d'énergie pour la stocker dans la batterie puis pour l'utiliser dans le moteur électrique; ces transformations n'étant pas parfaites génèrent en effet des pertes. Dans les records de consommation, les conducteurs évitent au maximum ces transformations et la batterie ne sert presque à rien.
La capacité de récupérer de l'énergie et ensuite de la restituer permet de lisser son utilisation malgré les variations importantes des conditions habituelles de conduite. C'est pourquoi la capacité (et donc le poids) de la batterie peut être limitée. Les versions plug in (très grande capacité) ne sont intéressantes que dans des cas très particuliers de fonctionnement et pas forcément purement pour des questions énergétiques.
