Lexus IS 300h

A priori, je ne vois pas en quoi une injection directe serait incompatible avec l'éthanol.
 
Une version 4x4 de l'IS ?

La toyota Crown Athlète hybride vendue au japon (même base technique que les IS et GS 300h) dispose d'une version à traction intégrale. la puissance du propulseur est transmise par voie mécanique (en non électrique comme sur les RX et NX), via une différentiel interponts.

http://toyota.jp/crownathlete/004_p_003/dynamism/hybrid/
http://toyota.jp/crownathlete/004_p_003/spec/spec/hybrid/4wd/

Voilà : les montagnards n'ont plus qu'à réclamer à leur concessionnaire Lexus préféré !
 
Ha mince, encore un hic.

Du coup je vais chercher pourquoi l'injection direct est incompatible à l'E85 (même si je ne roule jamais à 100% E85).

Merci pour l'info.

Si tu trouves, préviens nous ;-)

Mais bon, on sait qu'en injection indirecte, ça marche.

Mais pourquoi ça marcherait mois bien en injection directe ? L'ethanol - contrairement à l'essence - est composé de molécules identiques qui, une fois qu'elles ont bien voulu s'enflammer, ne produisent pas d’imbrûlés.

Faites bruler de l'alcool, puis de l'essence, sous un bocal, et vous verrez que l'essence produit des depots de particules imbrulees sur les parois.

Ce sont ces particules qui posent problème en injection directe destinée à être utilisées dans les phases de fonctionnement à faible charge. Utiliser de l'alcool devient alors un avantage :jap:
 
A priori, je ne vois pas en quoi une injection directe serait incompatible avec l'éthanol.
En regardant rapidement sur internet, ce n'est pas tellement que ça ne soit pas incompatible, mais c'est surtout une question de la gestion d'injection qui ne serait pas paramétrée pour l'utilisation de ce carburant.

Cependant j'avoue que je ne me suis pas réellement penché sur le sujet à ce jour pour apporter une réponse argumentée et fiable.
 
J'ai peut-être de éléments de réponse dans cette discussion. Il faut injecter plus de E85, et l'injecteur direct en doit avoir la capacité. J'ai compris que le E30 ne pose presque pas de problèmes.

L'utlisation de Torque Pro pourrait également permettre de suivre les paramètres relevants (un spécialiste pourra vous les nommer).

Jan :jap:
 
injection directe destinée à être utilisées dans les phases de fonctionnement à faible charge
Aurais-tu des documents de référence expliquant l'utilisation de l'injection directe et indirecte suivant la charge et la vitesse de rotation du moteur ?
J'ai commencé à chercher, mais pour l'instant je n'ai rien trouvé sur l'utilisation combinée des injections.
 
Aurais-tu des documents de référence expliquant l'utilisation de l'injection directe et indirecte suivant la charge et la vitesse de rotation du moteur ?
J'ai commencé à chercher, mais pour l'instant je n'ai rien trouvé sur l'utilisation combinée des injections.

Non, rien de précis, mais en farfouillant dans le filet, on peut trouver des choses intéressantes.

Il ne faut pas perdre de vue l'objectif de départ: Augmenter le rendement. Et c'est à faible charge qu'il y a le plus gros gisement de gain. Les moteurs sont sur-dimensionnés pour un usage "normal" :coolman: , et à forte charge, quant on roule au pétrole, il ne faut pas trop s'amuser à appauvrir la carburation sous peine d'augmenter la température de combustion, et se retrouver davantage en régime de cliquetis. Au contraire, à forte charge, on n'hésitera pas à tartiner, et à réduire l'avance à l'allumage.

L'injection directe a donc tout son intérêt pour jouer finement sur la carburation dans les phases pour lesquelles il y a peu de risques pour la mécanique. Et tant pis si on passe en indirect en arrosant copieusement les pipes d'admission à forte charge:

- Le mélange se fait en partie à l'extérieur de la chambre, et est un peu plus homogène que s'il devait se faire vite fait, mal fait, dans la chambre, à régime élevé.... Et ça évite de produire autant de particules qu'un mazout...

- Les phases à forte charge sont sensées être exceptionnelles, et leur durée est généralement inversement proportionnelle à la durée du permis de celui qui en abuse :-D

- Les test de consos ne sont pas réputés pour leur représentativité à forte charge.
 
Si j'ai bien compris, là où on produit le plus de particules c'est en roulant cool... en ville ? :-?
 
Quand je suis en électrique cela ne dure jamais longtemps, mais ça m'empêche pas de "consommer" les particules des autres. 8)
 
Si j'ai bien compris, là où on produit le plus de particules c'est en roulant cool... en ville ? :-?

Non, puisque tue est sensé utiliser le moteur à faible charge :papy: . Et si tu t'amusais à tester ton moteur à forte charge en ville, l'injection passerait en indirect.

Désolé, mais je pense que ça va être très difficile de produire des particules avec une IS 300H :pardon:
 
Pas compris. Tu as écrit qu'à faible charge on est en injection directe donc potentiellement en production des particules.

Mais merci de me rassurer pour la production des particules. Moins j'en produis, mieux on se porte. :)
 
Arf ! Je n’avais pas compris ce que tu n’avais pas compris: Ce n'est pas le fait d'être en injection directe seule qui produit des particules. C'est d'avoir une carburation riche, et un régime moteur élevé.

A haut régime et forte charge (=> carburation riche) le mélange air carburant n'a pas le temps de se faire correctement et devient hétérogène. Des molécules de carburant ne peuvent alors pas se consumer entièrement et s'agglomèrent en particules. Ce phénomène est accentué par l'injection directe, d’où, dans cette phase, le passage en indirect.
 
Donc si je résume :
- à faible charge et/ou faible régime l'injection directe plus efficace est utilisée et produit pratiquement pas de particules.
- quand on sollicite beaucoup le moteur (=> montée en régime et injections importantes du carburant) c'est l'injection indirecte qui est utilisée

J'ai bon ? :razz:

Mais il reste tout de même un mystère pour moi.

J'ai lu un peu partout que la production des particules sur les moteurs essence est liée à l'utilisation de l'injection directe. Dans ce mode le mélange ne serait pas aussi homogène que ça et la combustion produit des imbrulés.

Par ailleurs, les moteurs à injection indirecte ne produisent pas de particules car le mélange a le temps de se faire en amont.

Or d'après ce que tu expliques l'injection indirecte produirait tout de même des particules de façon significative ?
 
C'est plus compliqué que ca ..En fait en injection directe la temperature de combustion est importante et varie plus fortement en fonction des parametres de regime de charge de pression ou brassage . La formation de particules ,et d'oxydes d'azote aussi ,est fortement impactée du coup. Bref en terme de pollution toxique les injections indirectes sont plus faciles a maitriser. Et meme à haut regime il y aura moins de particules mais la difference entre id et iid sera faible alors que le rendement par contre sera meilleur a cause de la moindre perte de charge de l'ensemble du flux ( pusique injecté directement dans la chambre).
Je ne suis pas sur que mon explication soit parfaitement claire par ailleurs....mais ce qui est sure c'est qu'en cycle urbain à charge partielle l'id c'est pas vraiment bon..Du coup les moteurs essence vont avoir droit a un fap sans doute !!
 
Donc si je résume :
- à faible charge et/ou faible régime l'injection directe plus efficace est utilisée et produit pratiquement pas de particules.
- quand on sollicite beaucoup le moteur (=> montée en régime et injections importantes du carburant) c'est l'injection indirecte qui est utilisée

J'ai bon ? :razz:

Mais il reste tout de même un mystère pour moi.

J'ai lu un peu partout que la production des particules sur les moteurs essence est liée à l'utilisation de l'injection directe. Dans ce mode le mélange ne serait pas aussi homogène que ça et la combustion produit des imbrulés.

Par ailleurs, les moteurs à injection indirecte ne produisent pas de particules car le mélange a le temps de se faire en amont.

Or d'après ce que tu expliques l'injection indirecte produirait tout de même des particules de façon significative ?

Oui, mais moins que le mazout tout de même :jap:

En fait, tout ce cirque est dû à ce carburant de barbare qu'est le pétrole: Si on règle soigneusement le mélange air/essence au soechiometrique, la température de combustion est telle que c'est la casse garantie.

L'astuce du secret de la bidouille du bon mécano, c'est, depuis plus d'un siècle, de mettre trop de carburant. Ce surplus ne sert qu'à absorber la chaleur, et évidemment, il finit en particules imbrûlées. Et même un partie de ces particules, qui sont abrasives, passe dans l'huile...

Les autos modernes n'échappent pas à cette règle. Les injections se permettent d’appauvrir quand il n'y a pas de risque, mais le reste du temps, on jette forcément du pétrole par le pot échappement.

La solution serait d'adopter un carburant plus noble (Molécules assez courtes et homogènes, avec une combustion stable (indice d'octane élevé) ) pour pouvoir se rapprocher davantage du stoechiométrique en permanence ... comme l'éthanol par exemple :cool:
 
6,8l sur le dernier plein ce qui me fait actuellement un écart de 0,4l entre l'été et l'hiver.
 
Pas énorme l’écart sur un P2 c'est bien plus, normal il n'y pas de système de préchauffage du thermique, je le voie avec la Yaris HSD qui consomme peu l'hivers.
 
pour le moment, avec ma PII, j'ai aussi 0,4 en plus sur quelques pleins
faut dire que ce n'est pas vraiment de basse températures (entre 5 et 15)
 
Quelle est l'influence de l'humidité de l'air sur la consommation, mises à part les questions liées au désembuage ? (qui sont loin d'être négligeables, surtout en ville)
 
Une humidité plus importante doit bien jouer sur la combustion.
Et à mon avis, augmenter sensiblement la consommation. D'ailleurs je l'ai remarqué car mon indicateur ODB est passé de 4,6 L/100km l'été à 4,8 L/100km hier.

Il y aussi la résistance due à l'eau sur la chaussée quand ce ne sont pas des marres comme souvent dans le coin, même en ville.

Ce matin 97% d'humidité ici, et cela dure depuis des semaines avec des accalmies quand même.
 
Pages vues depuis le 20 Oct 2005: 308,306,399
Retour
Haut Bas