Est-il urgent de prendre des mesures fortes anti-GES (Gas à Effet de Serre) ?

Ceci dit, je suis favorable à ce changement qui va de toute façon prendre 10 à 15 ans. Même après plus de 15 ans, les hybrides auto-rechargeables restent très minoritaires et pourraient enfin percer avec l'arrivée de modèles plus abordables et compactes. Ceux qui à partir de maintenant vont acheter un VE (hors Zoe et Ion) sont des précurseurs, un peu comme les premiers possesseurs de Prius. Ils se trouvent dans les couches aisées de la population, ne sont pas particulièrement partie prenante de la problématique environnementale ou climatique. Alors pourquoi y être favorable ? Parce qu'il est presque certain que l'efficacité des batteries va augmenter, le besoin en métaux diminuera et la part de l'exergie consommée évoluera vers plus de renouvelable. L'industrie automobile va veiller à freiner cette évolution, mais sera forcée à accélérer la décarbonisation de leur flotte par les nouvelles taxes carbone qui s'annoncent. Sans ces précurseurs elles seront vouées à l'échec.

Jan :jap:

Je partage complétement cette analyse .

La question reste pourquoi avons nous pris tant de retard.
J'ai mon avis sur la question,mais je m'abstiendrai de l'écrire ici car
Je ne prétend pas détenir la science infuse.:jap::jap:
 
Je pense que les causes sont claires, politique et économique et tous les choix n'ont pas été faits pour l'écologie même si la technologie était déjà là.:x
Toyota possède des voitures hybrides depuis plus de vingt ans.
Où étaient les autres ?
 
Je profite de ton intervention ;) pour rappeler qu'à une certaine époque il y a eu un club de Rome

Balèze le lien, non :grin: (Quoi que le secrétariat est à Zurich et la langue l'Anglais)

C'était en avril 1968. Plus de 50 ans. Oui, Yannick ...
Suivi en 1972 du rapport Meadows.
 
L'étude de la BNP Paribas Asset Management

...
Si les secteurs financiers (et publics) réorientais les moyens de financement vers le développement de produits moins nocifs pour l'environnement et le climat, cela pourrait avoir un réel impact.

Est-ce l'hazard, grâce à Egon de Priusfreunde.de, je découvre cette étude de la BNP Paribas Asset Management, une filiale de la plus grande banque française, spécialisée dans la gestion d’actifs et possédant des actifs dans le domaine de la pétrochimie.

Le .pdf de l'étude en anglais, "Wells, Wires and Wheels" (puits, câbles et roues) est téléchargeable ICI.

Si l'anglais mettait un frein à la lecture, copiez une partie et colle le dans p.e. DeepL.com.

Plusieurs sites internet en parlent avec des résumés intéressants, notamment

Automobile Propre
Le Moniteur Automobile
Caradisiac

Sa conclusion majeure:

« le déclin de l’économie du pétrole pour les véhicules à essence et au diesel par rapport aux véhicules électriques alimentés par le vent et l’énergie solaire, est désormais irrémédiable et irréversible »

Exemple d'un passage très fort:

L'industrie pétrolière bénéficie aujourd'hui d'un avantage d'échelle massif sur l'éolien et le solaire de plusieurs ordres de grandeur. Le pétrole a fourni 33 % de l'énergie mondiale en 2018 contre seulement 3 % pour l'éolien et le solaire. De plus, les VE sont actuellement plus chers que les véhicules à moteur à combustion interne et les véhicules diesel sur la base d'un prix catalogue et le resteront probablement jusqu'en 2023-2025. Cet avantage d'échelle par rapport à l'éolien et au solaire donne à l'huile les avantages supplémentaires de la vitesse et du confort : l'industrie pétrolière est si dominante que les quantités qui peuvent être achetées sur le marché au comptant peuvent fournir des flux d'énergie instantanés très importants et efficaces.
En revanche, les nouveaux projets éoliens et solaires ne fournissent leur énergie que sur une durée de vie de 25 ans. l'industrie pétrolière est si colossale que les quantités qui peuvent être achetées sur le marché au comptant peuvent fournir des flux d'énergie instantanés très importants et efficaces.

En revanche, les nouveaux projets éoliens et solaires ne fournissent leur énergie que sur une durée de vie de 25 ans. Cela souligne le fait que l'industrie de l'énergie renouvelable doit se développer massivement au cours des décennies à venir, car à ce jour, sur une base absolue et non ajustée, l'énergie éolienne et solaire ne peut rien fournir de comparable à l'énergie que l'industrie pétrolière mondiale peut fournir.
comme flux instantané.
Mais il y a 100 ans, avant qu'elle n'ait pris de l'ampleur, l'industrie pétrolière n'aurait pas non plus été en mesure d'offrir ce flux instantané d'énergie qu'il peut fournir aujourd'hui. Le fait est que l'industrie pétrolière a mis en place une gigantesque chaîne d'approvisionnement mondiale sur plusieurs décennies, alors que l'éolien et le solaire en sont à leurs débuts de ce même voyage.

Par ailleurs, les projets pétroliers individuels ne fournissent pas leur production sous la forme d'un flux instantané, mais typiquement
sur plusieurs années, en prenant le temps d'atteindre un pic de production, puis de plafonner pendant quelques années, avant de décliner. Cela signifie qu'il faut réinvestir chaque année dans de nouveaux projets pour remplacer la production perdue, et c'est là que la comparaison des prix avec les nouveaux projets éoliens et solaires entre dans le jeu. Ce qui compte vraiment pour l'avenir, c'est la compétitivité des nouveaux projets pétroliers par rapport aux nouveaux projets d'énergie éolienne et des projets solaires.


IMPLICATIONS POUR LES DÉCIDEURS ET LES COMPAGNIES PÉTROLIÈRES

L'économie du transport routier évoluant déjà de façon aussi spectaculaire en faveur des énergies renouvelables en en tandem avec les VE, les autres avantages des énergies renouvelables et des VE par rapport au pétrole comme moyen de transport routier sont pris en compte comme facteur facilitant l'accélération du déploiement de la capacité de production d'énergies renouvelables devient inéluctable.

Ces autres avantages sont :

i) les avantages environnementaux en termes de changement climatique et d'air pur
(ii) les avantages pour la santé publique qui en découlent
iii) le fait que l'électricité est beaucoup plus facile à transporter que le pétrole
iv) la plus grande stabilité des prix de l'électricité d'origine éolienne et solaire par rapport au prix du marché volatilité du pétrole

Nous pensons que les implications de tout cela, tant pour les décideurs que pour les majors du pétrole, sont claires et nettes.

Pour les décideurs politiques, l'économie des énergies renouvelables est telle qu'il y a maintenant une chance d'accélérer la mise en œuvre de la transition énergétique et les avantages pour l'environnement et la santé qui l'accompagnent en fournissant des soutien à :

  • les VE, par le biais d'incitations fiscales (comme cela s'est avéré très efficace en Norvège, par exemple)
  • L'infrastructure de recharge des VE (le manque d'infrastructure de recharge est un obstacle majeur à l'adoption des VE).
  • Technologies de stockage de l'énergie (à mesure que les énergies renouvelables augmentent leur part dans la production totale d'électricité, la capacité de stockage des énergies renouvelables sera la clé de l'augmentation continue de leur mise en oeuvre).


  • Pour les majors pétrolières, le défi est d'une ampleur qu'elles n'ont jamais connue auparavant, et le maintien du statu quo n'est tout simplement pas une option. La demande d'essence et de diesel pour les segments de véhicules étant menacée par la concurrence des VE, qui représentent 36 % de la demande mondiale de pétrole, et de la production d'électricité, qui représente 5 % de plus, notre analyse implique que l'investissement dans de nouveaux projets pétroliers dont le seuil de rentabilité est de 20 $ le baril ou plus peut représenter jusqu'à 40 % des coûts. de la production annuelle future des nouveaux projets sanctionnés aujourd'hui et qui risquent de s'échouer sur le long terme.

    Pour les pétroliers. Le risque d'échouement partiel d'actifs sur de nouveaux projets sanctionnés aujourd'hui provient des longs délais d'exécution. entre la FID (Final Investment Decision) et la production initiale (cinq à dix ans), et le fait que les projets produisent ensuite leur pétrole brut sur un certain nombre d'années. Il s'ensuit que plus le profil de production projeté d'un nouveau produit démarré aujourd'hui, et plus son coût d'équilibre est élevé, plus le risque qu'il ait à faire face à devoir vendre une part sans cesse croissante de sa production annuelle à des prix inférieurs à son coût de production total aux États-Unis pendant les dernières années de sa durée de vie.

    Traduit avec www.DeepL.com et édité par moi
  • Audric Doche dans Caradisiac résume l'étude très bien:
  • L'étude met en avant un chiffre étonnant: la voiture électrique, alimentée par de l'énergie renouvelable, affiche un rendement de 6 à 7 fois supérieur à celui de la "mobilité à l'essence", si l'on prend le même capital de départ pour les deux. Les responsables de l'étude se sont basés sur une donnée que l'on a peu l'habitude de voir, en 2019 : l'EROCI, ou "Energy Return on Capital Invested". En clair : quelle quantité d'énergie utilisable peut-on produire pour des véhicules, avec un investissement donné. Ainsi, pour que le pétrole soit réellement compétitif face à l'électricité d'origine renouvelable sur le long terme, il faudrait un prix du baril situé entre 10 et 20 dollars, contre 60 actuellement.
C'est donc la force, selon BNP Paribas, de l'électrique alimenté en renouvelable. Ajoutez à cela le fait que les prévisions du renouvelable pour le long terme (25 ans et plus) sont nettement plus stables et avantageuses que le pétrole, qui profite aujourd'hui de volumes énormes, mais qui garde une grande part d'incertitude sur le long terme (produit très "volatile" sur les marchés). Ce qui engendre d'ailleurs des craintes chez les industriels, parfois "frileux" à l'idée d'investir des centaines de millions d'euros pour aller extraire du pétrole qui pourrait ne pas se montrer rentable.

Conséquence: la compétitivité du secteur de la pétrochimie serait en grand danger face au renouvelable.

Voilà donc un exemple de la réflexion de grand groupes financiers sous forme d'analyse des risques "Risk Assessment" sur l'avenir des carburants fossiles face aux énergies renouvelable, dans les 25 années à venir. C'est demain...

Est-ce que l'on peut encore s'étonner que les grands lobbys pétroliers aux Etats-Unis sont très proches des Républicains au pouvoir avec un président imprévisible et apparemment prêt à tout pour les satisfaire ? Dans leurs ministères, ils préparent à toute vitesse des mesures visant à annuler toutes les mesures prises de façon démocratique en faveur de l'environnement et contre le changement climatique par l'administration précédente.

Est-ce étonnant que ces intérêts influencent massivement l'opinion pour discréditer leurs adversaires par exemple les dangereux "lobbys" Ecolos par tous les canaux dont ils disposent ?

Jan :jap:
 
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Avez vous remarqué que l'interdiction du CFC en 1987 correspond à l'augmentation régulières des températures mesurée avec un décalage de 3 ans?

Le CFC a peut être masqué l'augmentation des températures par l'effet aérosol en atténuante que les rayons solaires entrent dans les couches basses de l’atmosphère.

Protocole de Montréal

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Sur ce site sont proposées des pistes pour réduire nos futurs rejets de GES.

C'est classé par importance de réduction du CO2Eq.
En premier les frigorigènes (CFC et HCFC).
Au passage il est capital de bien recycler tous ces systèmes frigorifiques, réutiliser ou neutraliser les gaz qu'ils contiennent.

Le réveilleur a parlé de ces gaz et du trou dans la couche d'ozone aux pôles.
Trou qui n'a pas disparu.



D'où le lien avec le post de Volkan juste au-dessus. :jap:
 
Le lien entre les CFC (trichlorofluorométhane) et le changement climatique

Merci planetaire et Volkan pour les liens qui m'ont donné l'opportunité de devenir conscient du lien important entre les CFC (trichlorofluorométhane) et le changement climatique.

Quelle excellence atteinte par le réveilleur ! Une telle vidéo demande sûrement des semaines de travaux de documentation et de tournage. Il en parle d'ailleurs dans sa vidé de présentation.

Dans le lien vers Protocole_de_Montréal

la fin est très intéressante, à mon avis surtout les passages suivants

Suites et actualité

Entre 1987 et 2010, le Protocole a permis d'éliminer l'équivalent de plus de 135 milliards de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone.
...

En 2007, la bourse de Chicago publia une méthodologie pour obtenir des crédit de réduction de gaz à effet de serre (GES) pour la destruction de substances appauvrissant la couche d'ozone. Ces crédits sont accessibles aux entreprises américaines qui s'engagent à réduire de 75% leurs GES.

...

La tâche n'est cependant pas achevée :

la réduction des taux de trichlorofluorométhane (CFC-11) de l'air a été importante jusqu'en 2012 (seconde plus grande contribution à la baisse de la concentration atmosphérique totale de chlore appauvrissant la couche d'ozone depuis les années 1990), mais il était aussi prévu d'éliminer les HCFC, les principaux substituts des CFC, d'ici à 2020 pour les pays industrialisés et 2040 pour les pays en voie de développement.

Des chercheurs ont montré que les éliminer plus précocement (10 ans plus tôt, soit en 2030) réduirait l'effet de serre dans une proportion supérieure à ce que doit permettre le protocole de Kyoto sur le changement climatique.

Un accord a été conclu lors de la 19e réunion des parties pour accélérer l'interdiction totale des HCFC. En vertu de cette entente, la production de ces substances aurait dû être gelée en 2013 à son niveau moyen de 2009-2010.
...

cependant en 2018 le CFC-11 contribue encore au quart de tout le chlore polluant la stratosphère et dégradant sa couche d'ozone.

Or la réparation rapide de la couche d'ozone stratosphérique nécessite une baisse importante des CFC-1152. Si son déclin dans l'air a été constant sur les sites de mesure éloignés de 2002 à 2012, cette réduction s'est ensuite ralentie d'environ 50 % (après 2012), simultanément à une hausse de 50 % de la différence de concentration moyenne observée entre les hémisphères Nord et Sud, et simultanément avec l'émergence observée à l'Observatoire de Mauna Loa d'autres produits chimiques associés aux émissions anthropiques ;

une analyse récente (2018) des données disponibles a conclu à des émissions de CFC-11 de 13 ± 5 gigagrammes par an (soit +25 ± 13 % depuis 2012), alors que la production déclarée par les industriels et les États est proche de zéro depuis 2006.

Les simulations tridimensionnelles confirment l'augmentation des émissions de CFC-11, en laissant penser que l'augmentation pourrait avoir été inférieure de 50 % en raison de modifications des processus ou de la dynamique stratosphériques. Cette nouvelle augmentation des émissions de CFC-11 semble bien distincte des productions passées, suggérant une importante production illégale, incompatible avec l'accord du protocole de Montréal (qui visait l'arrêt total de production de CFC avant 2010).

L'origine de cette production illégale a été identifiée dans les régions industrialisées de l'est de la Chine.

...

A mon avis, rien de ce qui se passe en Chine peut être illégal. Est-ce qu'il est nécessaire de rajouter quelque chose ?

Jan :jap:
 
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Solution # 3 - Réduction des déchets alimentaires

Dans le document cité par planetaire:

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Solution # 3 Réduction des déchets alimentaires

Un tiers des aliments récoltés ou préparés ne passent pas de la ferme ou de l'usine à la table. La production d'aliments non consommés gaspille une foule de ressources - semences, eau, énergie, terres, engrais, heures de travail, capital financier - et génère des gaz à effet de serre à chaque étape, y compris le méthane lorsque la matière organique tombe dans la poubelle du monde. Les aliments que nous gaspillons sont responsables d'environ 8 % des émissions mondiales.

Perdre de la nourriture dans l'un ou l'autre tas de déchets est un problème dans les pays à revenu élevé comme dans les pays à faible revenu. Dans les endroits où le revenu est faible, le gaspillage est généralement involontaire et survient plus tôt dans la chaîne d'approvisionnement - les aliments pourrissent à la ferme ou se gâtent pendant l'entreposage ou la distribution. Dans les régions à revenu plus élevé, les déchets alimentaires intentionnels dominent plus loin dans la chaîne d'approvisionnement. Les détaillants et les consommateurs rejettent les aliments en raison de bosses, d'ecchymoses et de colorations, ou simplement parce qu'ils commandent, achètent et servent trop.

Il existe de nombreuses et diverses façons d'aborder les principaux points de gaspillage. Dans les pays à faible revenu, il est essentiel d'améliorer les infrastructures de stockage, de traitement et de transport. Dans les régions à revenu élevé, des interventions majeures sont nécessaires au niveau du commerce de détail et de la consommation. Les objectifs et politiques nationaux en matière de déchets alimentaires peuvent encourager un changement généralisé. Au-delà de la lutte contre les émissions, ces efforts peuvent également contribuer à répondre à la demande alimentaire future.
 
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Solution # 4 - RÉGIME ALIMENTAIRE RICHE EN PLANTES

Dans le document cité par planetaire:

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Solution # 4 RÉGIME ALIMENTAIRE RICHE EN PLANTES

Le passage à un régime alimentaire riche en plantes est une solution du côté de la demande au réchauffement de la planète qui va à l'encontre du régime alimentaire occidental axé sur la viande qui est en hausse à l'échelle mondiale. Ce régime s'accompagne d'un coût climatique élevé : un cinquième des émissions mondiales. Si le bétail était leur propre pays, ils seraient le troisième émetteur de gaz à effet de serre au monde.

Les régimes riches en plantes réduisent les émissions et ont également tendance à être plus sains, ce qui entraîne une diminution des taux de maladies chroniques. Selon une étude réalisée en 2016, l'adoption respectivement d'un régime végan ou d'un régime végétarien, qui comprend du fromage, du lait et des œufs, permettrait de réduire jusqu'à 70 % les émissions habituelles et 63 %, ce qui se traduirait par un billion (1000 milliards) de $ en coûts annuels en soins médicaux et une perte de productivité.

Il n'est pas simple d'apporter des changements alimentaires parce que l'alimentation est profondément personnelle et culturelle, mais les stratégies prometteuses abondent. Les options d'origine végétale doivent être disponibles, visibles et attrayantes, y compris les substituts de viande de haute qualité. Il est également essentiel de mettre fin aux subventions gouvernementales qui faussent les prix, comme celles dont bénéficie l'industrie américaine de l'élevage, afin que les prix des protéines animales reflètent plus fidèlement leur coût réel.

Comme l'a dit le maître zen Thich Nhat Hanh, faire la transition vers un régime à base de plantes peut être le moyen le plus efficace pour un individu d'arrêter le changement climatique.

Voilà ce que chaque citoyen du premier monde peut faire pour contribuer de façon individuelle.

Cela ne vas pas vraiment non plus dans le sens d'importer plus de viande de pays comme le Brésil qui pour cela brûle de façon criminelle les forêts de l'Amazonie, et de consommer de plus en plus d'huile de coco provenant e.a. de plantages indonésiennes remplaçant leur forêts tropicaux.

Jan :jap:
 
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Solutions # 6 & 7 -LES FEMMES ET LES FILLES & PLANIFICATION FAMILIALE

Dans le document cité par planetaire:

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Solution # 6 & 7 LES FEMMES ET LES FILLES & PLANIFICATION FAMILIALE

Garantir le droit des femmes à une planification familiale volontaire et de haute qualité dans le monde entier aurait de puissants impacts positifs sur la santé, le bien-être et l'espérance de vie des femmes et de leurs enfants. Elle peut également avoir une incidence sur les émissions de gaz à effet de serre.

225 millions de femmes dans les pays à faible revenu déclarent qu'elles veulent avoir la possibilité de choisir si et quand elles veulent tomber enceintes, mais n'ont pas l'accès nécessaire à la contraception. Ce besoin persiste également dans certains pays à revenu élevé, dont les États-Unis, où 45 % des grossesses ne sont pas planifiées. Actuellement, le monde fait face à un manque à gagner de 5,3 milliards de dollars pour fournir l'accès aux soins de santé reproductive que les femmes disent vouloir avoir.

L'empreinte carbone est un sujet courant. S'adresser à la population - combien de pieds laissent leurs traces - reste controversé malgré l'accord général selon lequel un plus grand nombre d'entre eux mettent plus de pression sur la planète.

Honorer la dignité des femmes et des enfants par le biais de la planification familiale ne consiste pas à forcer les gouvernements à faire baisser le taux de natalité (ou à le faire augmenter par des politiques natalistes). Il ne s'agit pas non plus de ceux des pays riches, où les émissions sont les plus élevées, qui disent aux gens d'ailleurs d'arrêter d'avoir des enfants. Lorsque la planification familiale se concentre sur la fourniture de soins de santé et la satisfaction des besoins exprimés par les femmes, il en résulte l'autonomisation, l'égalité et le bien-être ; les avantages pour la planète sont des effets secondaires.

Formulé de façon politiquement correcte.

Jan :jap:
 
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Solution # 2 - ÉOLIENNES (À TERRE)

Dans le document cité par planetaire:

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Solution # 2 ÉOLIENNES (À TERRE)

L'énergie éolienne est au sommet des initiatives visant à lutter contre le réchauffement climatique au cours des trois prochaines décennies. Aujourd'hui, 314 000 éoliennes fournissent près de 4 % de l'électricité mondiale, et ce sera bientôt beaucoup plus. En 2015, un record de 63 gigawatts d'énergie éolienne a été installé dans le monde.

L'industrie éolienne se caractérise par une prolifération d'éoliennes, une baisse des coûts et une performance accrue. Dans de nombreux endroits, l'énergie éolienne est soit concurrentielle, soit moins chère que l'électricité produite à partir du charbon, et elle n'a pas de coûts de combustible ni de pollution. La réduction continue des coûts fera bientôt de l'énergie éolienne la source d'électricité la moins coûteuse, peut-être d'ici une décennie.

Les parcs éoliens terrestres ont de petites empreintes, n'utilisant généralement pas plus de 1 % des terres sur lesquelles ils sont situés, de sorte que le pâturage, l'agriculture, les loisirs ou la conservation peuvent se produire simultanément avec la production d'électricité. De plus, il faut un an ou moins pour construire un parc éolien, qui produit rapidement de l'énergie et un retour sur investissement.

La nature variable du vent signifie qu'il y a des moments où les éoliennes ne tournent pas. L'énergie éolienne, comme les autres sources d'énergie, fait partie d'un système. L'investissement dans les énergies renouvelables telles que la géothermie, le stockage de l'énergie, les infrastructures de transport et la production décentralisée est essentiel à sa croissance.

A mettre en rapport a avec l'étude de la BNP Paribas Asset Management.

Je me suis un peu étonné de ne trouver les éoliennes sur mer qu'en 22ème place. Le document datant un peu, est-ce que ce serait toujours le cas aujourd'hui ?

Jan :jap:
 
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Solution # 5 - FORÊTS TROPICALES

Dans le document cité par planetaire:

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Solution # 5 FORÊTS TROPICALES

Au cours des dernières décennies, les forêts tropicales ont souffert d'importants déboisements, de fragmentation, de dégradation et d'appauvrissement de la biodiversité. Elles couvraient auparavant 12 % de la masse continentale mondiale, mais elles ne couvrent plus que 5 %. Alors que la destruction se poursuit dans de nombreux endroits, la restauration des forêts tropicales s'intensifie et peut séquestrer jusqu'à six gigatonnes de dioxyde de carbone par an.

Au fur et à mesure qu'un écosystème forestier se rétablit, les arbres, le sol, la litière de feuilles et d'autres végétaux absorbent et retiennent le carbone. Au fur et à mesure que la flore et la faune réapparaissent et que les interactions entre les organismes et les espèces reprennent vie, la forêt retrouve ses rôles multidimensionnels : soutenir le cycle de l'eau, conserver les sols, protéger les habitats et les pollinisateurs, fournir de la nourriture, des médicaments et des fibres, et donner aux gens des endroits pour vivre, s'aventure et adorer.

La mécanique spécifique de la restauration varie. Le scénario le plus simple consiste à libérer des terres d'une utilisation non forestière, comme la culture de cultures ou la construction d'un barrage dans une vallée, et à laisser une jeune forêt s'élever toute seule. Les mesures de protection peuvent tenir à distance des pressions telles que le feu, l'érosion ou le broutage.

D'autres techniques sont plus intensives, comme la culture et la plantation de semis indigènes et l'élimination des espèces envahissantes pour accélérer les processus écologiques naturels. Parce que les forêts et les populations sont rarement isolées dans le monde densément peuplé d'aujourd'hui, les communautés locales ont besoin d'avoir un intérêt dans ce qui pousse, si elles veulent que la restauration soit durable.

Je ne savais pas qu'il est possible de restaurer des forêts à grande échelle.

Jan :jap:
 
Solution # 26 VÉHICULES ÉLECTRIQUES

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Solution # 26 VÉHICULES ÉLECTRIQUES

Depuis la construction du premier prototype de véhicule électrique (VE) en 1828, le défi central a été de fabriquer une batterie légère et durable avec une autonomie suffisante. En son absence, les moteurs à combustion interne dominent le paysage automobile depuis les années 1920, et l'atmosphère en a payé le prix.

Heureusement, il y a maintenant plus d'un million de VE sur la route, et la différence d'impact est remarquable. Comparativement aux véhicules à essence, les émissions diminuent de 50 % si l'électricité d'un VE provient du réseau conventionnel. Si elles sont alimentées par l'énergie solaire, les émissions de dioxyde de carbone diminuent de 95 %. Le "carburant" pour les voitures électriques est également moins cher. Les VE perturberont les modèles d'affaires automobiles et pétroliers parce qu'ils sont plus simples à fabriquer, qu'ils comportent moins de pièces mobiles et qu'ils nécessitent peu d'entretien et aucun combustible fossile.

Quel est le piège ? Avec les VE, c'est l'angoisse de l'autonomie, c'est-à-dire jusqu'où la voiture peut aller avec une seule charge. Aujourd'hui, la distance typique est de 80 à 90 milles, assez longue pour la plupart des déplacements quotidiens. Les constructeurs automobiles se rapprochent des distances de 200 milles, tout en maintenant les batteries à un prix abordable.

Le taux d'innovation des VE garantit qu'ils sont les voitures de l'avenir. La question est de savoir quand l'avenir arrivera.

Le document date un peu sur l'autonomie. 400 km est en train de devenir la norme, et elle va encore augmenter.

Il se peut que l'avenir démarre en 2020.

Que la 26ème solution ? En effet, mais il faut implémenter l'ensemble des solutions pour avoir un impact sur le changement climatique dans 15 à 20 ans...

Je vais proposer à mes amis du CA de notre association d'augmenter la visibilité de notre communication sur les VE, car cela me semble aller dans le sens de nos objectifs formulés en 2005, il y a presque 15 ans !

J'ai par ailleurs commencé à le faire en secret. Faudra juste arranger un peu mieux les différents sous-forum. @JeanB, il y aura du travail ! :grin:

Jan :jap:
 
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Quelle excellence atteinte par le réveilleur ! Une telle vidéo demande sûrement des semaines de travaux de documentation et de tournage. Il en parle d'ailleurs dans sa vidé de présentation.
...
Jan :jap:

Oui, d'ailleurs s'il vient nous lire, je lui suggère de rebaptiser sa chaîne "les faux jumeaux" par analogie avec un paradoxe bien connu mettant en scène des jumeaux, jumeaux d'un jour. :-D
La mise en scène est bluffante à tel point qu'on a l'impression que ce sont deux vrais interlocuteurs, alors qu'on ne voit qu'une vidéo !!
Bien que semblant être dans des environnements distincts, la synchronisation de leur conversation est absolument paaaarfaite :grin:
Ah ça fait du bien une telle bonne entente. Après tout n'est-ce pas une caractéristique fondamentale des humains de vivre en société ?
Que ce soit au coin du feu ou, pour le futur, au coin de la glace ? :-D

Quand aux dernières musiques, on se sent de suite emporté.

Ta remarque sur le débit rapide a également été prise en compte avec une horloge (la très connue horloge qu'emportent les vrais faux jumeaux) qui aide à faire une petite pause, faut bien reprendre son souffle de temps en temps.

Et comme ça fait plaisir de voir que l'élève progresse de leçon en vidéo. Le "maître" doit ainsi se dire qu'il a bien enseigné ?

:jap:
 
Solution # 30 LA MÉTHANISATION À GRANDE ÉCHELLE DES DÉCHETS ORGANIQUES

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Solution # 30 LA MÉTHANISATION À GRANDE ÉCHELLE DES DÉCHETS ORGANIQUES


Les processus de décomposition agricole, industrielle et humaine créent un flux continu (et croissant) de déchets organiques. Sans une gestion réfléchie, les déchets organiques peuvent émettre des gaz méthaniques fugitifs lors de leur décomposition. Le méthane crée un effet de réchauffement 34 fois plus fort que le dioxyde de carbone en cent ans.

Une option consiste à contrôler la décomposition des déchets organiques dans des cuves scellées appelées méthaniseurs anaérobiques. Ils exploitent le pouvoir des microbes pour transformer les déchets et les boues et produire deux produits principaux : le biogaz, une source d'énergie, et les solides appelés digestat, un engrais riche en nutriments. Le processus de méthanisation se déroule en continu, tant que les approvisionnements en matières premières sont maintenus et que les micro-organismes restent heureux.

Lorsqu'il est produit à l'échelle industrielle, le biogaz peut remplacer les combustibles fossiles polluants pour le chauffage et la production d'électricité. Une fois nettoyé des contaminants, il peut être utilisé dans des véhicules qui autrement dépendraient du gaz naturel. Du côté des solides, le digestat remplace les engrais à base de combustibles fossiles tout en améliorant la santé des sols.

L'Allemagne est en tête des économies établies avec près de huit mille digesteurs de méthane en 2014, soit près de 4 000 mégawatts de puissance installée au total. L'adoption est de plus en plus répandue aux États-Unis, y compris dans la station d'épuration des eaux usées de la capitale nationale.

Voilà une des solutions qui pourraient être développée à court terme un peu partout. Il y en a une à 10 km de chez moi. Le méthane est introduit dans le réseau de distribution du gaz naturel.

Le groupe VAG produit des véhicules à moteur thermique (les VT) roulant au CNG, qui si alimentés avec ce carburant bio du coup, deviendraient également très "propres" et peu polluants quant aux émissions toxiques.

En Allemagne, on en vend pas mal, car cela concerne des modèles populaires ici comme des Audi A4 ou VW Golf et Passat, et même la Caddy.

Jan :jap:
 
Solution # 49 VÉHICULES HYBRIDES

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Solution # 49 VÉHICULES HYBRIDES

Dans le monde, quelque 83 millions de voitures sont sorties de la chaîne de montage en 2013. Parmi ces nouvelles voitures, 1,3 million contenaient un moteur à combustion interne et au moins un moteur électrique et une batterie, pour en faire ainsi des voitures hybrides pour une meilleure économie de carburant et des émissions réduites.

Les voitures hybrides, comme la Toyota Prius, allient leurs forces. Son moteur à essence est excellent dans le maintien de vitesses élevées (conduite sur autoroute) mais a plus de mal à surmonter l'inertie pour se mettre en mouvement (conduite en ville). Ses moteurs électriques sont particulièrement efficaces à basse vitesse et pour les démarrages. Ils peuvent aussi
faire fonctionner la climatisation et les accessoires au ralenti à un feu de circulation capter l'énergie cinétique généralement libérée sous forme de chaleur pendant le freinage et la reconvertir en électricité
augmenter les performances du moteur, ce qui lui permet d'être plus petit et plus efficace.

L'hybridation a été qualifiée d'avant-garde d'une révolution, catalysant l'efficacité énergétique et incitant l'industrie automobile à innover.

Mais cela n'est vrai que s'ils ouvrent la voie à des véhicules entièrement électriques - seulement des moteurs et pas de moteurs du tout - qui peuvent fonctionner uniquement avec de l'énergie propre.

Et donc pas des hybrides rechargeables !. Sauf bien sûr dans un premier temps celles, comme les Prius 3 & 4 HR, qui aident à baisser les rejets.

On voit bien que le document date un peu. Mais le dernier paragraphe reflète une opinion que depuis peu, je partage.

Jan :jap:
 
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Solution # 9 LE PATÛRAGE en SOUS-BOIS (SILVOPÂTURAGE)

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Solution # 9 LE PATÛRAGE en SOUS-BOIS (SILVOPÂTURAGGE)

Le pâturage en sous-bois (silvopâturage) est une pratique ancienne qui intègre les arbres et les pâturages dans un système unique d'élevage du bétail. Les recherches suggèrent que le silvopâturage dépasse de loin toute technique de pâturage pour contrecarrer les émissions de méthane du bétail et séquestrer le carbone sous le sabot. Les pâturages parsemés ou sillonnés d'arbres séquestrent de cinq à dix fois plus de carbone que les pâturages sans arbres de la même taille, les stockant dans la biomasse et le sol.

Mis à part le carbone, les avantages du silvopâturage sont considérables, avec des avantages financiers pour les agriculteurs et les éleveurs. Le bétail, les arbres et tous les autres produits forestiers, comme les noix, les fruits et les champignons, génèrent des revenus à différents échéances. La santé et la productivité des animaux et de la terre s'améliorent. Parce que les systèmes de silvopâturage sont diversement productifs et plus résistants, les agriculteurs sont mieux protégés des risques.

Le silvopâturage va souvent à l'encontre des normes agricoles et peut être coûteux et lent à mettre en œuvre. L'éducation par les pairs s'est avérée efficace pour la diffuser. Au fur et à mesure que les effets du réchauffement de la planète se feront sentir, l'attrait du silvopâturage augmentera probablement, car elle peut aider les agriculteurs et leur bétail à s'adapter à des conditions météorologiques irrégulières et à une sécheresse accrue.

C'est la solution climatique gagnant-gagnant de cette solution : le silvopâturage permet d'éviter et de séquestrer les émissions, tout en se protégeant contre les changements qui sont désormais inévitables.

Ce document est fascinant. Je n'aurais jamais pensé à cette solution, pourtant la #9, bon pour potentiellement une économie de 31.19 gigatonnes de CO2EQ, à comparer aux 89.74 de la solution # 1.

C'est ce qu'on fait déjà en Espagne pour l'élevage du porc ibérique, une vraie délicatesse. ;)

Jan :jap:
 
Solution # 8 & 10 PARCS SOLAIRES & SOLAIRE SUR TOIT & SOLAIRE THERMIQUE à CONCENTRATI

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Solution # 8 & 10 & 25 PARCS SOLAIRES & SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE SUR TOIT & ENERGIE SOLAIRE THERMIQUE à CONCENTRATION

Le soleil fournit un carburant pratiquement illimité, propre et gratuit à un prix qui ne change jamais. Les parcs solaires tirent parti de cette ressource, avec des réseaux à grande échelle de centaines, de milliers ou, dans certains cas, de millions de panneaux photovoltaïques (PV). Elles fonctionnent à l'échelle d'un service public comme les centrales électriques conventionnelles en ce qui concerne la quantité d'électricité qu'elles produisent, mais leurs émissions sont très différentes.

On trouve des parcs solaires dans les déserts, sur les bases militaires, au sommet des décharges fermées et même sur les réservoirs, déployant des panneaux de silice pour recueillir les photons qui se déversent sur terre. À l'intérieur de l'environnement hermétiquement fermé d'un panneau, les photons stimulent les électrons et créent un courant électrique - de la lumière à la tension, exactement comme son nom l'indique.

Bell Labs a fait ses débuts dans la technologie photovoltaïque au silice en 1954. À l'époque, le photovoltaïque coûtait plus de 1*900*$ le watt dans la monnaie actuelle. Depuis, les investissements publics, les incitations fiscales, l'évolution technologique et la force brute de fabrication ont diminué le prix du photovoltaïque, le ramenant à soixante-cinq cents par watt. (note: encore moins aujourd'hui).

Dans de nombreuses régions du monde, le photovoltaïque solaire est aujourd'hui compétitif ou moins coûteux que la production d'électricité conventionnelle. En tandem avec d'autres énergies renouvelables et grâce à l'amélioration des réseaux et du stockage de l'énergie, les parcs solaires marquent le début d'une révolution dans le domaine de l'énergie propre.


Les panneaux solaires du XIXe siècle étaient faits de sélénium. Aujourd'hui, les panneaux photovoltaïques (PV) utilisent de minces plaquettes de silice cristalline. Lorsque les photons les frappent, ils libèrent des électrons et produisent un circuit électrique. Ces particules subatomiques sont les seules pièces mobiles d'un panneau solaire qui ne nécessite aucun combustible et produit de l'énergie propre.

Les petits systèmes solaires, généralement installés sur les toits, représentaient environ 30 % de la capacité PV installée dans le monde en 2015. En Allemagne, leader dans le solaire, les toitures comptent 1,5 million de systèmes. Au Bangladesh, avec 157 millions d'habitants, plus de 3,6 millions de systèmes solaires domestiques ont été installés.

Le solaire sur les toits se répand à mesure que le coût des panneaux diminue, sous l'impulsion des incitations à accélérer la croissance, des économies d'échelle dans la fabrication et des progrès de la technologie PV. Le financement novateur de l'utilisateur final, comme les accords de propriété par des tiers, a contribué à intégrer son utilisation. Pourtant, les coûts associés à l'acquisition et à l'installation peuvent représenter la moitié du coût d'un système de toiture et n'ont pas connu la même baisse.

Dans les zones raccordées au réseau, les panneaux de toiture peuvent mettre la production d'électricité entre les mains des ménages. Dans les zones rurales des pays à faible revenu, ils peuvent éviter d'avoir besoin de réseaux électriques centralisés à grande échelle et accélérer l'accès à une électricité abordable et propre, devenant ainsi un outil puissant pour éliminer la pauvreté.


L'énergie thermique solaire à concentration (CSP) existe depuis les années 1980. Au lieu de convertir directement la lumière du soleil en électricité comme le fait le photovoltaïque (PV), il s'appuie sur la technologie de base de la production de combustibles fossiles : les turbines à vapeur. La différence est qu'au lieu d'utiliser du charbon ou du gaz naturel, CSP utilise le rayonnement solaire comme combustible principal, sans combustible et sans carbone.

Les miroirs, l'élément essentiel de toute centrale CSP, sont courbés ou inclinés de manière spécifique pour concentrer les rayons solaires entrants afin de chauffer un fluide, produire de la vapeur et faire tourner des turbines. Comme le CSP repose sur un ensoleillement direct immense, il convient mieux aux régions chaudes et sèches où le ciel est dégagé.

Le stockage de l'énergie est un avantage essentiel du CSP. Contrairement aux panneaux photovoltaïques et aux éoliennes, le CSP produit de la chaleur avant de produire de l'électricité, et la chaleur est plus facile à stocker. Lorsqu'elles sont équipées de réservoirs de sels fondus pour le stockage de la chaleur, les centrales CSP peuvent continuer à produire de l'électricité bien après le coucher du soleil.

En 2014, le CSP était limité à seulement 4 gigawatts dans le monde. Comme la technologie devient plus efficace et moins coûteuse, l'avantage central de la fiabilité accélérera sa croissance.

A mettre en rapport a avec l'étude de la BNP Paribas Asset Management.

et avec:

la planète est comme un copropriété avec des habitants vieux, ages moyens avec enfants et des jeunes qui commencent dans la vie.

  1. Les vieux ont le moyens mais ne veulent pas investirent dans les panneaux solaires ou chauffe eaux solaire car l'amortissement sera dans 20 ans, ils seront morts avant donc les vieux sont pour le status quo
  2. les jeunes n'ont pas le moyens commencent dans la vie et ont des crédits, des difficultés à finir les mois et des priorités pour l'aménagement intérieur de leur appartement... sont aussi status quo
  3. les ages moyens peuvent financer et pensent à leurs enfants le futur les intéressent et sont prêts à voter les travaux

Espérons que les gouvernants de tous les pays recevant beaucoup d'énergie solaire vont aider financièrement les jeunes propriétaires et surtout les constructeurs de bâtiments (car c'est la majorité des habitations) à installer des panneaux solaires là ou c'est possible, car cette technologie est capable d'aider à fortement réduire les rejets de GES.

Jan :jap:
 
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Les solutions ayant trait aux activités forestières et agricoles

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On apprend l'énorme potentiel de toutes les activités forestières et agricoles dans le monde

...si les décideurs prenaient des mesures allant dans la bonne direction.

Solutions
# 09 LE PATÛRAGE en SOUS-BOIS (SILVOPÂTURAGGE)
# 11 AGRICULTURE RÉGÉNÉRATRICE
# 12 FORÊTS TEMPÉRÉES
# 13 TOURBIÈRES
# 15 AFFORESTATION
# 16 L'AGRICULTURE ÉCOLOGIQUE
# 17 PLANTATION INTERCALAIRE D'ARBRES
# 19 PÂTURAGE GESTIONNÉE
# 23 RESTAURATION DES TERRES AGRICOLES
# 24 AMÉLIORATION DE LA CULTURE DU RIZ
# 28 L'AGROSYLVICULTURE À STRATES MULTIPLES
# 35 BAMBOO
# 39 LA GESTION DES TERRES DES PEUPLES AUTOCHTONES

Quelque part, cela me rend plus optimiste, car les mesures à prendre discutées pour chaque solution iraient dans le sens du gagnant-gagnant pour les exploitants.

Ceci dit, il faudra juguler les puissants lobbys de l'agriculture productiviste et également les ardeurs de certaines grandes puissance, comme celles des Chinois en Afrique et Asie Orientale.

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Solution # 21 CUISINIÈRES PLUS "PROPRES"

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Solution # 21 CUISINIÈRES PLUS "PROPRES"

Une occasion de parler de mesures qui peuvent aider à la fois la terre et les populations des pays pauvres.

Dans le monde, 3 milliards de personnes cuisinent sur des feux ouverts ou sur des cuisinières rudimentaires. Les combustibles de cuisson utilisés par 40 pour cent de l'humanité sont le bois, le charbon de bois, le fumier animal, les résidus de cultures et le charbon. En brûlant, souvent à l'intérieur des maisons ou dans des zones à ventilation limitée, ils dégagent des panaches de fumée et de suie qui sont responsables de 4,3 millions de décès prématurés chaque année.

Les pratiques de cuisson traditionnelles produisent également de 2 à 5 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre dans le monde. Ils proviennent de deux sources. Tout d'abord, la récolte non durable des combustibles entraîne la déforestation et la dégradation des forêts. Deuxièmement, la combustion de combustibles pendant le processus de cuisson émet du dioxyde de carbone, du méthane et des polluants provenant d'une combustion incomplète, dont le monoxyde de carbone et le carbone noir.

Il existe un large éventail de technologies de cuisinières "améliorées", avec un large éventail d'impacts sur les émissions. Les poêles à biomasse avancés sont les plus prometteurs. En forçant les gaz et la fumée provenant d'une combustion incomplète à retourner dans la flamme du poêle, certains réduisent les émissions de 95 %, ce qui est incroyable, mais ils sont plus coûteux et peuvent nécessiter des granules ou des briquettes de combustible plus avancées.

L'Alliance mondiale pour des cuisinières propres, lancée par la Fondation des Nations Unies en 2010, est l'une des nombreuses organisations qui œuvrent en faveur de l'adoption universelle de technologies de cuisson propres, abordables, efficaces et durables.

Cette solution est un parfait exemple de la direction à prendre par les pays riches dans le domaine des aides au développements des pays pauvres.

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Solution # 33 & 44 ÉCLAIRAGE À LED (DOMESTIQUE & COMMERCIAL)

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Solution # 33 & 44 ÉCLAIRAGE À LED (DOMESTIQUE & COMMERCIAL)


L'origine des LED (diodes électroluminescentes) remonte à l'invention en 1874 du diode - un semi-conducteur en cristal. Dans certaines conditions, les diodes émettent de la lumière. En 1994, trois scientifiques japonais ont inventé les ampoules LED à haute luminosité, pour lesquelles ils ont reçu le prix Nobel de physique en 2014.

Les LEDs fonctionnent comme des panneaux solaires à l'envers, convertissant les électrons en photons au lieu de l'inverse. Elles consomment 90 % moins d'énergie que les ampoules à incandescence pour la même quantité de lumière, et la moitié moins que les lampes fluorescentes compactes, sans mercure toxique. En transférant la majeure partie de leur consommation d'énergie dans la création de lumière plutôt que de chaleur, comme les anciennes technologies, les LED réduisent la consommation d'électricité et les charges de climatisation.

Le prix (par watt équivalent) des LEDs est deux à trois fois plus élevé que celui des incandescents ou des fluorescents, mais diminue rapidement. Et une ampoule LED durera beaucoup plus longtemps que n'importe quel autre type. Néanmoins, le coût initial demeure un obstacle à l'adoption par les ménages.

Quand le soleil se couche, plus d'un milliard de personnes vivent dans l'obscurité. La faible consommation d'énergie signifie que les LED peuvent être alimentées par de petites cellules solaires. Les lampes à DEL solaires peuvent remplacer les lampes au kérosène coûteuses et leurs fumées et émissions nocives, tout en s'attaquant au problème de la pauvreté lumineuse.

L'éclairage représente 15 % de la consommation mondiale d'électricité. Les LED transfèrent 80 pour cent de leur consommation d'énergie pour créer de la lumière - plutôt que de la chaleur, comme c'était le cas pour les technologies plus anciennes - et réduisent la consommation d'électricité et les charges de climatisation en conséquence. Les éclairages publics LED peuvent économiser jusqu'à 70 % d'énergie et réduire considérablement les coûts d'entretien.

La question n'est pas de savoir si les LED deviendront la norme dans le domaine de l'éclairage, mais quand. Le prix (par watt équivalent) est deux à trois fois plus élevé que celui des incandescents ou des fluorescents, mais diminue rapidement. Pratiquement toutes les ampoules actuellement utilisées peuvent être remplacées par des LED.

Encore un exemple de révolution industrielle qui est passée presque sans s'en apercevoir. Depuis 2015, on n'achète presque plus que des LED !

Et au passage, il y a un potentiel cumulé de 13,21 giga tonnes de CO2EQ, remontant cette solution à la 24ème place !

Jan :jap:
 
Solution # 43 LE TRANSPORT AÉRIEN

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Solution # 43 LE TRANSPORT AÉRIEN

Un siècle après le premier vol commercial, l'industrie de l'aviation est devenue un élément incontournable du transport mondial... et des émissions mondiales. Aujourd'hui, quelque 20 000 avions sont en service dans le monde, produisant au moins 2,5 % des émissions annuelles. Avec plus de 50 000 avions qui devraient décoller d'ici 2040 - et plus souvent - l'efficacité énergétique devra augmenter considérablement si l'on veut réduire les émissions.

Ceci peut être accompli par :

  • Adopter les avions les plus récents et les plus économes en carburant
  • Rénover les avions existants avec des ailettes aérodynamiques, de meilleurs moteurs et des intérieurs plus légers
  • Retraite anticipée des avions plus âgés
  • Exploiter les avions existants avec des pratiques d'économie de carburant.

D'autres remaniements plus radicaux du corps des avions et des carburants durables pour avions à réaction, tels que ceux fabriqués à partir d'algues, sont en cours d'élaboration. En plus de la réglementation nationale et internationale de l'industrie du transport aérien, ils peuvent contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre qui suivent les déplacements par avion.

Ajoutons à cela la taxation du kérosène, un sujet d'actualité.

Jan :jap:
 
Solution # 32 NAVIRES DE COMMERCES

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Solution # 32 NAVIRES DE COMMERCES


Plus de 80 pour cent du commerce mondial, en volume, se déplace d'un endroit à l'autre. 90 000 navires de commerce - pétroliers, navires vraquiers secs et porte-conteneurs - permettent la circulation des marchandises et le transport de plus de 10 milliards de tonnes de marchandises en 2015.

Le transport maritime produit 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Selon les prévisions, elles pourraient être de 50 à 250 % plus élevées en 2050. En raison des volumes d'expédition énormes, l'augmentation de l'efficacité de l'expédition peut avoir un impact considérable.

L'efficacité commence par la conception des navires et la technologie embarquée. Parmi les innovations en matière d'économie de carburant, mentionnons :

  • Des rallonges plates appelées " queues de canard " à l'arrière pour réduire la résistance de l'air comprimé pompé par le fond de la coque pour créer une couche de bulles qui "lubrifie" le passage dans l'eau.
  • L'entretien et l'exploitation sont également essentiels à l'efficacité énergétique des navires.
  • Des techniques comme l'enlèvement des débris des hélices, le lissage de la surface d'une coque à l'aide d'un revêtement en peau de requin et le " lent vaporisation ", qui réduit la vitesse de fonctionnement d'un navire, permettent de réduire la consommation de carburant.

Et ne parlons pas des Paquebots pour les croisières...

Jan :jap:
 
Attention: message très long !

Bonjour Super4L, je t'ai remercié pour ta réponse, car elle va permettre d'orienter notre réflexion et stimuler le débat.

Si on en croit des sondages, au moins 30 % de la population en France serait climato-sceptique. Rien de choquant donc qu'il y en ait un certain nombre chez nos membres et inscrits au forum. Je respecte leur opinion et cela rejoins également l'image que j'ai de mes amis gaulois ;-) pour être très critiques de leurs élites et de s'interroger sur leurs intentions et intérêts parfois en conflit avec ceux d'une bonne partie de la population. Mot clé: GJ et aussi un peu la tonalité de ton message. :grin:

Je vais donc essayer de commenter tes écrits le mieux que je peux.
Bonjour Mister_MMT,

Merci de ta réponse. Je te réponds tout en écoutant la vidéo de présentation du Réveilleur. A ce stade, je n'ai pas encore lu les posts qui suivent ton intervention que je cite dans ce post (il y en a vraiment beaucoup, ça va demander du temps...).

Je vais déjà commencer par là :
Il faut réduire de façon drastique la consommation des combustibles fossiles d'ici 2050, commençant maintenant.
Là-dessus je suis complètement d'accord, mais en ce qui me concerne les raisons sont différentes, ou tout du moins classées différemment :
- Le pétrole finance des régimes instables et potentiellement très dangereux. Je pense au Moyen-Orient et tout particulièrement à l'Iran. Ce premier point demanderait une indépendance énergétique (pas seulement des boycotts provisoires) sans attendre 2050, et que la France ne soit pas le seul pays à aller dans ce sens.
- La raréfaction des ressources. Ces ressources sont certes abondantes aujourd'hui, mais elles sont finies (dans le sens non infinies) et font aussi l'objet d'une guerre économique qui peut dégénérer.

Si tu le voulais bien, je serais intéressé à connaître un peu mieux tes activités scientifiques. Dans quel domaine travailles-tu et comment vois-tu le monde de la recherche ? Est-ce que cela influe ta façon de réfléchir sur les thématiques environnementales et sociétales ?
Un parcours sans prétention en ce qui me concerne. Mais je peux aussi me prétendre scientifique comme tout titulaire d'un bac S.
Mon domaine c'est la mesure physique. Si il fallait résumer, je reprendrais pas mal des termes employés par le Réveilleur lorsqu'il décrit l'ESCPI : on touche un peu à tous les domaines mais finalement avec la frustration de ne pas suffisamment les approfondir. Je me suis arrêté après avoir obtenu ma licence, pour des questions d'opportunité d'emploi.
Disons qu'en ayant touché un petit peu à pas mal de domaines, j'ai des bases qui me permettent de me poser des questions pour approfondir un sujet par la suite.
Dans la mesure physique, il y a l'acquisition des données et le calcul d'incertitude associé, puis il y a l'interprétation de ces données. Si la première phase relève du domaine scientifique et est incontestable du moment que toutes les variables d'entrée sont connues, la seconde sort de ce domaine et c'est là que la méfiance (ou le scepticisme) et la réflexion doivent s'installer. Etre (climato-)sceptique, c'est savoir se poser des questions et s'apercevoir que les réponses apportées ne sont pas objectives, peut-être incomplètes quand elles ne sont pas erronées, ou pas suffisamment convaincantes. Je suis cartésien, je ne crois que ce que je vois.

Je n'ai jamais voyagé (mon plus long périple était la Grèce, ensuite ça se limite aux pays frontaliers). J'ai vécu grosso modo 20 ans au bout de la Bretagne puis 20 ans dans le Berry. Ce changement de région a certainement contribué à ne ressentir aucun réchauffement, bien au contraire. Et je comprends par la même logique qu'un Berrichon qui part s'installer en Bretagne ressente un réchauffement climatique puisque d'un coup il ne subira plus le gel en hiver.

Sinon, je n'adhère ni aux bonnets rouges ni aux gilets jaunes, je les cite car ils font l'actualité depuis pas mal de temps et qu'ils sont le symbole de ce que Raffarin appelait à l'époque la France d'en bas (qui maintenant englobe plusieurs étages). Ils sont le paradoxe de notre pays : tellement pauvres que la moindre mesure d'écologie devient pour eux une privation de première nécessité (pouvoir se rendre à son travail pour ceux qui en ont, être contraint de chercher un emploi très près de chez soi pour ceux qui sont au chômage et donc gâcher des opportunités), et en même temps particulièrement aidés pour acquérir de l'énergie pas chère (chèque énergie, tarifs sociaux EDF) tout en ne pouvant pas en profiter pleinement faute de moyens (prime à la conversion ++, aides à l'amélioration de l'habitat). Enfin, c'est le premier mouvement d'ampleur à dénoncer l'écologie, pas parce qu'ils s'assoient sur l'avenir, mais parce qu'ils ne se sentent pas capables de le préserver à la hauteur de ce qui leur est exigé.

Mais j'ai quand même comme point commun avec eux que quand des politiques disent que tel rapport conclut à tel phénomène, et qu'ils ont déjà préparé la facture fiscale "pour y remédier", mon postulat de départ est de penser d'emblée qu'il s'agit d'une escroquerie.
L'écologie n'est plus une vertu, elle a été détournée pour devenir un mouvement politique, ce qui implique un fort lobbying (la politique c'est l'art d'influencer et d'être influencé), ça ne m'aide pas beaucoup à pouvoir changer d'avis...

Il a raison de dire que les phénomènes climatiques et leurs changements sont hyper-complexes.
Oui, c'est certainement hyper-complexe aussi à expliquer et vulgariser. Le point de blocage étant bien, à mon avis, dans la communication. C'est quand même intéressant de constater que parmi les "climato-sceptiques" il y a toutes sortes de niveaux d'instruction et de classes sociales. Ce n'est donc pas qu'une question de ne pas être en capacité de comprendre, ni qu'une question de lobby (ou d'anti-lobby).

Je partage en grande partie ton opinion sur la pratique de nos gouvernants durant les décennies précédentes et jusqu'à ce jour. Est-ce que cela va changer ? Avec l'évolution attendue des impacts liés aux changements climatiques, ils vont certainement subir des pressions. Mais est-ce que ce sera suffisant ?
Je pense que ce sera un échec pour les raisons déjà évoquées (politique = lobbying). Le changement ne viendra pas des politiques, mais des industriels si ils veulent bien investir dans la transition, puis ce sont eux qui feront pression sur les politiques pour accélérer le déploiement des techniques qu'ils viendront enfin de maîtriser. Nous, nous sommes de simples consommateurs, on ne peut acheter que ce qu'on veut bien nous vendre. On veut des voitures électriques sans batteries au lithium et avec assez d'autonomie pour nos besoins, mais en attendant on se rabat sur le diesel qui est moins cher à la pompe et à l'achat même après subventions.
 
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