Energies renouvelables

Je viens de recevoir cela par mail.

Qu'en penses nos spécialistes ?

Qui a raison ?

PS: attente quelques minutes, je n'arrive pas à joindre un pdf
 
Bizarre, je fais ajouter une pièce jointe, en format pdf, il fait 83.7 Ko, donc, c'est bon, et il me met, echec de l'envoi.

Comment puis je envoyer le pdf ?
 
Intéressant ! :jap:

Et quand le vent s'arrête, ils sont produits par quoi les 53,7 % ? :hum:
 
Réponse sur le site Red Electrica de Espana.

Avec la courbe journalière
On y voit les différentes sources: Nucléaire, gas/fuel, charbon, cycle combiné ?, éolien, et autres régions ?
Egalement les échanges interfrontaliers et ce que je prends comme un pompage hydraulique (STEP) la nuit de 2h à 6-7h du matin dont le rendement est d'environ 82%.

Ce 8 nov ils ont turbiné (remonté de l'eau vers les barages hauts) de 2h à 12h et de 15 à 17h. Il faut préciser que le 8 nov était un dimanche.
Pour à l'inverse voir un jour sans vent exemple le 01/10/09.

C'est surtout "Ciclo combinado" (cycle combiné?) qui sert à ajuster la production à la demande plus l'hydraulique et les échanges.
A priori se serait du gaz. Qui a la réponse ?

Enfin les 53% et quelques c'était la nuit, vers 6h-8h du matin. Le reste de la journée, quand la consommation a augmenté c'était d'environ 38 à 45%.

A+ ;-)
 
niet

Le dimanche 8 novembre, l'Espagne a obtenu 53,7% de son énergie du vent.
....
C'est faux. :papy:

Le dimanche 8 novembre (et encore à certaines heures comme le fait justement remarquer planétaire), l'Espagne a obtenu 53,7% de son électricité du vent.

C'est déjà remarquable, mais ce n'est quand même pas pareil. :-D

Si vous allez sur le site de l'Agence Internationale de l'Energie, vous trouverez des tas de statistiques et en particulier certaines sur l'Espagne.

Vous y verrez par exemple sur ce graphe la ventilation par secteur de la consommation d'énergie finale. Rien qu'en zieutant la part des transports, vous commencez à vous douter que les espagnols ne consomment pas que de l'électricité.

Vos doutes se confirment si vous regardez la répartition des différentes sources d'énergie primaire. 1,4% pour l'éolien plus le solaire plus la géothermie, ça risque de pas le faire. Certes c'était en 2006, mais faut pas rêver, l'éolien n'a quand même pas une croissance à 4 chiffres :grin:.

Alors quelle est vraiment la proportion de son énergie que l'Espagne a tiré du vent ce dimanche 8 novembre ? Hmm ? :hum:

Un excellent petit résumé concernant une tétrachiée de pays vous apprendra (p. 58 du pdf, numérotée 56) que l'Espagne avait en 2007 une consommation totale d'énergie primaire (TPES) de 143,95 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtoe), soit en langage civilisé 6,046 exajoules (EJ). Sur la même ligne juste à droite, vous trouverez que sa consommation d'électricité a été de 282,54 TWh, unité légèrement moins répréhensible, ce qui nous donne 1,017 EJ en langage de scientifique et d'ingénieur encore frais.

L'électricité, en énergie finale, représente donc environ 1/6 de l'énergie primaire. C'est d'ailleurs environ la même chose en France.

Du coup, en supposant que le record du 8 novembre dure un an (ce qui relève d'un optimisme certain), c'est moins d'un dixième de la consommation d'énergie primaire de l'Espagne qui viendrait du vent.

Il est certes délicat de comparer énergies primaire et finale, puisque dans certains cas elles sont très différentes (cas de la transformation de chaleur en travail puis électricité dans une centrale thermique) et dans d'autres presque égales (cas de la production d'électricité par des éoliennes).

Mais vous pouvez également vous convaincre du chemin qui reste à faire en consultant ce document général sur la production d'électricité dans différents pays du monde. En page 32 du pdf numérotée 30, vous verrez qu'en Espagne la production cumulée d'électricité provenant de l'éolien plus la géothermie plus le solaire... plus d'autres :-D, a atteint 34 TWh. Et la production totale d'électricité, 297 TWh sur la même période. On est donc certainement à moins de 10% d'électricité d'énergie éolienne... ce qui est quand même mieux que les 1% et des poussières français, si l'on en croit ce document où, après avoir laborieusement cherché les chiffres pertinents (où la production d'électricité éolienne est exprimée en ktep p.32 et la consommation d'électricité globale en TWh p. 28 !) vous pourrez les convertir dans une même unité avant de faire une règle de trois 8).
 
@planetaire : le cycle combiné, ce sont effectivement des centrales au gaz, avec un rendement intéressant, comme nous l'avait expliqué il n'y a pas très longtemps un intervenant (il nous mentionnait les centrales TGV : je ne sais plus qui, merci à lui en tout cas :jap:).

En complément au rappel fort utile des ordres de grandeur actuels posté par shadoko, il ne faudrait surtout pas croire qu'en rajoutant plus d'éoliennes, on pourra arriver un jour à une production d'électricité éolienne annuelle de plus de 50% (comme ça a été le cas quelques heures dans l'exemple mentionné par cstar) de la production totale d'électricité en Espagne ou en France. :non:

En effet, les régimes de vent font qu'on est, suivant les régions, entre 1500 et 3000 h utiles de production sur un an. On prend un général pour l'énergie produite, dans de bonnes conditions, un facteur 0,25 par rapport à la puissance éolienne installée. C'est à dire que si l'on installait en éolienne la puissance de production d'électricité actuelle française (un peu plus de 100 GW-->à 2 MW l'éolienne, calculez combien ça fait d'éoliennes...), on en tirerait sur un an en énergie, 25% de ce que peut produire cette capacité en continu.

Et encore, on se limitera en France à un chiffre inférieur, notamment pour des raisons d'intermittence du vent, pour ne pas avoir à installer en parallèle des moyens de production émetteurs de CO2 ! La puissance éolienne installable en France sans nécessité de back-up thermique supplémentaire est estimée par RTE entre 10 et 15 GW (situation actuelle).

Pour bien comprendre les particularités de l'énergie éolienne, ses tenants et aboutissants, je ne saurais trop vous conseiller de visionner le cours de Jean-Marc JANCOVICI donné à l'Ecole des Mines de Paris en vidéo (voir le chapitre 7.2 (en partie) pour l'éolien). C'est accessible à tous, vivant, illustré, et avec la hauteur de vue habituelle qui caractérise l'auteur de cet enseignement.
 
Je trouve que si l'eolien ou le solaire permet de réduire la production électrique issue du gaz ou du charbon ou pétrole, c'est bien.

Pourquoi ne pas voir l'éolien et le solaire comme La Prius, une hybridation :D dans la production électricité. Si il y a du vent ou du soleil on l'utilise sinon on retourne allumer le feu. :evil:

Notre vision en France est faussée par le nucléaire :evil: .
Beaucoup de pays dans le monde n'ont pas de centrale nucléaire.

Si on exclus les pays limitrophes de la France a qui en vends notre électricité nucléaire.
L'éolien et le solaire peuvent contribuer à la diminution de la production de CO2 global des ces pays.

"Il faut penser global agir local" en France on veut penser global et agir global, c'est peut être là l'erreur qu'on est entrain de commettre.

Si chacun agissait à son niveau.........


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:papy:Comme dans tous les problèmes, mais c'est particulièrement vrai pour les problèmes d'énergie, il convient d'être lucide et pragmatique.

La lucidité, c'est d'accepter ce que tous les experts disent, à savoir que la plus grande composante de cet énorme effort que constitue l'objectif facteur 4 en France de réduction des émissions de GES (facteur 5 maintenant semble t-il) viendra des économies d'énergie, par des améliorations technologiques (isolement des maisons, véhicule hybride,...), mais également et surtout de changements de comportements qui demanderont quelques sacrifices par rapport à nos habitudes, la plupart récemment acquises (je ne fais plus sécher mon linge dans un sèche-linge électrique, je roule moins vite et fais moins de km avec ma voiture,...). Arrêtons donc de penser que l'on pourra vivre sans changer nos habitudes et réduire la voilure, grâce aux éoliennes et aux panneaux solaires !:cheveux:

Il y a quantitativement beaucoup moins à attendre des gains acquis par transfert d'énergie vers le renouvelable ou le nucléaire. Une fois ça posé, il faut être pragmatique, ce qui nécessite de regarder les avantages-inconvénients de chaque énergie, et donc avant tout d'en comprendre les mécanismes physiques et les ordres de grandeur en jeu (cf. lien vidéos donné ci-dessus). :shock:

Ainsi, si l'on essaye de faire preuve de pragmatisme au nivau mondial :

On constate que l'énergie électrique ne se stocke pas en grosse quantité, ce qui entraîne que sur un réseau il va falloir en permanence équilibrer le rapport offre-demande.

Dans ces conditions, l'éolien industriel dont il est question ci-dessus, sera très intéressant dans les zones littorales tropicales (par exemple les DOM-TOM) où les alizés soufflent de manière très constante.

Dans les régions tempérées, avec un vent beaucoup plus intermittent :lafete:, l'éolien industriel ne pourra être installé qu'à dose variable suivant la situation existante des moyens de production, car au delà d'un certain seuil, il faudra équilibrer le réseau par de nouvelles installations productrices de GES (même genre de phénomène que pour les biocarburants de première génération qui, poussés trop loin, bouffent sur la fôrpêt ou les cultures alimentaires).

Le solaire thermodynamique avec stockage de la chaleur dans des sels fondus sera une excellente solution pour faire de l'électricité de base dans les pays très ensoleillés, notamment à composante désertique ou semi-désertique, avec beaucoup de place (en Europe, ça pourrait intéresser l'Espagne).

Le nucléaire, dans le contexte actuel, peut-être une bonne solution en terme de coût-bénéfice (au sens large), pour une production d'électricité de base dans des pays possédant un bon niveau technique et la démocratie, avec une autorité de sûreté indépendante (en gros les pays développés occidentaux, ou les pays en développement du haut du panier : Argentine, Mexique,...).

Il en est de même de l'hydroélectricité (en électricité de base ou de pointe), lorsqu'il reste des capacités (dans pas mal de pays d'Afrique et d'Asie par exemple), en faisant attention aux projets pharaoniques (exemples : effets environnementaux avérés et potentiels à moyen terme du barrage des 3 gorges,...).

Il en est de même des énergies fossiles avec séquestration géologique du CO2, notamment le charbon, pour des pays qui en possèdent en abondance, lorsqu'il existe des sources de stockage possibles.

Voilà pour la production de base, il faudra toujours des moyens émetteurs de GES pour reprendre les pointes de consommation, d'où l'intérêt d'essayer de réduire ces pointes.

C'est là à mon avis là que les énergies éolienne et surtout solaire ont un rôle important à jouer en France, en pouvant contribuer à réduire la pointe de consommation des logements et du tertiaire (un des plus gros postes de GES avec les transports). Pas via une production industrielle raccordée au réseau :non:, mais plutôt via une production ET une consommation décentralisées (avec un minimum ou sans renvoi d'énergie sur le réseau), au niveau d'un logement ou d'un groupe de logement.

En effet, en installant de petites éoliennes ou/et du solaire photovoltaïque ou/et thermique (surtout du thermique en fait), sur une maison qui aura été auparavant très bien isolée, avec des appareils électriques intelligents (par exemple avec une machine à laver qui se déclenchera quand la puissance disponible via ces moyens sera suffisante : penser à mettre son linge le matin en partant !:grin:), il doit être possible d'accroître fortement l'indépendance du logement au réseau, celui-ci étant réservé à la production de base pour l'industrie, les VE la nuit, et les barrages existants pouvant alors suffire à reprendre ces pointes beaucoup plus faibles...

En conclusion, je crois comme Volkan à un mix énergétique, mais qui dépendra, pour un rapport coût-bénéfice optimisé, de la localisation géographique et climatique du pays, des moyens de production existant, de son habitat existant, de son niveau de développement, etc...:coucou:
 
La France a importé de l'électricité en octobre, pour la 1ère fois en 27 ans

Matière à réflexion:

Le_matin.ch

C'était quasiment prévu, ou en tout cas prévisible, mais c'est arrivé.
 
Osmose

Voici une société en norvège qui a un prototype de génération d'électricité à partir de:
  • eau douce
  • eau de mer
  • une membrane à osmose.
Ils disent obtenir une pression équivalente à une hauteur d'eau de 120m !
Et entrainer ainsi une turbine.

Plausible ?

A+ ;-)
 
Ca ne risque pas de nous arrêter le Gulf Stream, ce truc ? :coolman: :grin:

Plus sérieusement, un doc de l'IFREMER sur l'énergie des mers, ou ce principe est étudié. Ca ne doit donc pas être que........du vent ! :wink:
 
Dernière édition:
....Ils disent obtenir une pression équivalente à une hauteur d'eau de 120m !
Et entrainer ainsi une turbine.

Plausible ?

A+ ;-)
La pression est effectivement celle d'une colonne d'eau de 120 m, le calcul est très simple (c'est la loi des gaz parfaits). Mais une pression n'est pas une énergie (ni une puissance), et je ne vois aucun chiffre là-dessus à part des TWh balancés sur base de projections hautement spéculatives sur le potentiel de la technique. Ce qui serait intéressant de savoir c'est quelle puissance peut produire une usine ! Si c'est des kW ça ne vaut pas le coup...

Complément : ce film parle de 25 MW de puissance avec 5 km2 de membranes. Ce qui ferait une puissance de 5 W / m2 et un débit de 4 (ml / s) / m2, ce qui est plausible.
 
Le doc. de l'IFREMER que je citais et dont j'avais oublié le lien (corrigé) confirme cet ordre de grandeur.:cool:

J'aime beaucoup d'ailleurs la façon dont il aborde ces énergies : en se souciant d'abord des ordres de grandeurs disponibles par rapport à notre consommation, et le seuil exploitable sans perturbation environnementale significative. C'est certes un survol, mais la démarche est là !
 
confirmation

Merci pour ce document Hybridébridé :jap:. Il cite aussi le chiffre de 200 000 à 250 000 m2 de membrane par MW ce qui est tout à fait conforme aux données du film (200 000 m2 par MW soit encore 5W pour 1 m2).
 
Retour au solaire

C'est de la R&D, mais cela me semble impressionnant : Caltech annonce 85% de rendement sur une cellule solaire si je comprends bien.

Je ne suis pas physicien, donc n'hésitez pas à corriger si j'ai compris de travers :jap:
 
Presque, en effet !

Ils annoncent absorber 85% du rayonnement lumineux.
Et par ailleurs disent que ces structures sont capables de transformer 90 à 100% des photons en électrons !
Soit entre 76 et 85% de rendement !! (Actuellement c'est vers 40-45%)
Il me semble que par ailleurs entre 2 et 10% de la surface de la cellule est "perdue" pour les connexions
Et seule 2% de la surface est faite de silicium, 98% c'est du polymère.

Une petite photo:

946-atwater_wire_array_medium.jpg
 
Energie éolienne : Limite de Betz

Saviez-vous qu'une éolienne a une puissance théorique maximale : elle ne peut dépasser 16/27ème de la puissance incidente du vent qui traverse l'éolienne ! Etonnant, non ? :-D

Ce seuil s'appelle la limite de Betz. La démonstration se trouve ici.

:papy:A tous ceux qui seraient tentés d'acquérir une éolienne individuelle, ayez cette limite en tête. Un fabricant qui essaye de vous vendre une éolienne avec une production énergétique miraculeuse nécessitant de dépasser cette limite n'est probablement pas sérieux !
 
message à caractère publicitaire

Je ne suis pas physicien, donc n'hésitez pas à corriger si j'ai compris de travers :jap:
On me demande ? :-D

Absorber 85% du spectre solaire ne signifie en aucun cas le convertir en énergie électrique ; comme c'est dit un peu plus loin, la peinture noire y arrive déjà pas mal.

De même qu'un rendement quantique de 100% ne signifierait pas un rendement énergétique de 100% : il faut non seulement que les électrons soient créés, mais aussi qu'ils daignent bien avoir un niveau d'énergie suffisant, et ne soient pas immédiatement réabsorbés avant d'être collectés...

Bref, cet article est surtout intéressant par l'information qu'il ne contient pas : le rendement de conversion énergétique. Sans doute est-ce prématuré de le donner à ce stade de la recherche, mais on observe tout de même - et c'est fâcheux - une certaine tendance des services de com' des labos universitaires à vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, et à faire saliver les journalistes de base en prenant bien soin de ne pas lever les ambiguïtés des termes employés. :evil:
 
:roule2:
En complément de l'explication de Shadoko, j'avais donné ici quelques ressources documentaires, que je crois sérieuses d'un point de vue scientifique, sur l'énergie solaire.

Notamment, concernant le rendement, on peut citer :
- les pages 4 (définition) et 6 (valeurs) du cours de l'INES
- cette page du site de l'EERE américain (facteurs influents).
:roule1:
 
Les essais sur maquette sont très encourageants. reste à tester des protos.. d'ailleurs, je cherche des sites d'essais!!

Dans un premier temps, je vise la pico-hydroélectricité avec des turbines de 200W à 5 kW, pour un coût de 200$ installation complète.

Peut-être peux-tu prendre contact avec Enercoop (http://www.enercoop.fr/) : c'est un fournisseur alternatif d'énergie (rôle de "commercialisateur" pour être exact, au même titre qu'EDF, Direct Energie, ...) qui veut être vraiment "green". Même s'il bénéficie des "blocs" d'énergie "verte" d'EDF, il travaille aussi avec de "petits" producteurs dans la mesure du possible : la page dédiée aux producteurs sur leur site http://www.enercoop.fr/index.asp?id=491.

Même s'ils ne peuvent pas t'accompagner, ils devraient pouvoir te fournir les contacts vers des producteurs ou d'autres structures.
 
Je pense que l'avenir est à la production individuelle avec un réseau qui intervient en complément. techniquement, c'est le meilleur. économiquement, au niveau de chacun, c'est le mieux aussi.. Mais, il faut des volontés politiques pour casser le quasi monopole intellectuel d'EDF!! ET, on est pas prêt d'avoir cette volonté.

Entièrement d'accord avec toi là-dessus. Sans compter que lors d'événements climatiques (tempêtes, chutes de neige, innondations, ...) la production locale assure l'autonomie.

Mais évidemment, les monopoles sont difficiles à combattre. Preuve en est la "solution" de la voiture électrique à la française : tout est organisé pour maintenir les monopoles : nucléaire, EDF, pétroliers qui vont recycler leur réseau de stations et investir dans les usines de batteries, constructeurs, ...
 
Le plan d'action 2009-2020 de la France pour les énergies renouvelables envoyé à l'Europe dans le cadre des objectifs français liés aux objectifs du plan climat-énergie (23% d'ENR pour la France). Intéressant :cool:.

Bien sûr, c'est un plan. Quand on voyait dans un reportage récent de Thalassa les levers de boucliers des riverains contre un parc d'éoliennes offshore, on s'imagine que ça va être difficile :cry:.

Les ENR, comme pour le reste en France, tout le monde est pour sur le papier, mais contre dès qu'il s'agit de mettre le plan en pratique à côté de chez soi, tout le monde est contre :sad:. Face à cette schizophrénie et cet immobilisme, le reportage de Thalassa montrait que nos voisins d'outre-manche sont beaucoup plus honnêtes intellectuellement (oui, ça a des inconvénients localement, mais globalement il faut bien y passer et on va faire avec) :jap:.
 
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