alternatives aux carburants pétrolifères

Pour le pétrole, les taxes on pour objet de limiter la pollution, limiter les importations et récupérer de l'argent (et en partie compenser les pertes directes et indirectes liées au creusement du déficit commercial).
Limiter la pollution ... tout dépend du polluant pris en compte. Pour l'instant, la France a misé sur le CO2 car cela l'arrangeait bien avec notre choix du "tout diesel" (depuis l'accord Mitterand-Calvet de 1983 : défiscalisation du diesel puis primes d'achat de véhicules diesel).

Pour l'électricité, la limitation des importations n'est plus un but.
Pour l'instant, le solde exportateur d'énergie électrique annuel est le plus grand d'Europe (cf rapport RTE 2013).
Le déficit commercial se creusant moins, il y a moins besoin de taxes directes (en gros, l'argent de l'électricité restantes France, il va générer plus de taxes indirectes).
Le déficit commercial = Importations (biens et services réalisés ailleurs) - exportations (biens et services réalisés en France qu'on envoie ailleur)
Essayer d'expliquer que le déficit commercial est bénéfique ... c'est dire que la France va mieux que l'Allemagne, ou que le chômage c'est bien :-?
L'état a donc tout intérêt à favoriser l'électrique (ce qu'il fait) et pas du tout à aligner la fiscalité de l'énergie électrique sur celle des produits pétroliers.
Oui, car l'électricité est produite en abondance en France. Pas le pétrole. Pire : La France est contrainte d'importer du gazoil et d'exporter de l'essence (le tout à perte).
Mais un problème nouveau va apparaître: la répartition de la consommation électrique due aux véhicules électriques. Si la majorité du parc est rechargé la nuit, il y a fort avariée que le pic de consommation va se décaler la nuit.
Comme une centrale nucléaire se module difficilement, on stocke actuellement, avec des pertes, le surplus énergétique de la nuit (exemple : On remonte l'eau dans les barrages par turbinage).
La voiture électrique va nous faire gagner en efficacité énergétique. D'autant que le rendement de son moteur est bien meilleur que celui d'un thermique.
Et la facturation des tranches risque d'évoluer en conséquence afin de tendre à limiter ces pics (tant que l'essentiel de notre parc sera nucléaire).
Les tranches sont la conséquence d'une production déséquilibrée par rapport à la consommation : On incite a consommer plus la nuit que le jour pour améliorer le rendement énergétique.
 
Dernière édition:
La dégringolade du prix du pétrole : Sous les 70$ le baril de brut

Journaux et TV ont repris l'info.
Les pétroliers continuent à laisser les vannes grandes ouvertes de la production de pétrole.
Le nombre de pays s'est multiplié ces dernières années, notamment l'Amerique du Nord qui produit plus que l'Arabie Saoudite.

La demande étant assez stable et les pays producteurs s'étant multipliés, les prix dégringolent.

Tout le monde se ravit de cette dégringolade (pouvoir d'achat ...).

Par contre, pas grand monde pour parler des inconvénients ... :cry:

Et la pollution (CO2, particules, ...) ?
Pourquoi chercher des alternatives s'il nous reste (selon les journaleux) encore 100 ans de réserve de pétrole potentielle ?
 
Ben malheureusement le prix du pétrole n'est pas fortement lié à la consommation (et de la pollution associée).

C'est le risque de pénurie et la spéculation qui sont le moteurs de l'augmentation du prix du pétrole.

Le risque de pénurie diminue car la demande est stable - du moins non croissante.
La spéculation lié à des risques géopolitique est diminué car les conflits actuels n'ont pas d'incidences sur l'approvisionnement des principaux pays consommateurs (en déficit). Ceci est fortement lié au fait que l'Amérique du Nord est devenue indépendante de pays à risque.
 
Pas si bonne nouvelle que ça...

Pas de panique, encore une petite année avec le pétrole à 70$/baril et vous allez voir c'que vous allez voir. :-D

1) les investissements dans le pétrole de schiste ne seront pas maintenus à un niveau suffisant pour maintenir la production au niveau actuel, donc baisse de l'offre.

2) faudrait pas oublier le bourbier appelé "Irak" qui produit 3 millions de baril/jour.
Si Daesh fait main basse sur Badgad et/ou les champs pétroliers du Sud, on va rire jaune.

Si 2) arrive avant 1), les prix devraient remonter largement mais on aura toujours le pétrole de schiste qui restera viable. Disons que 150$/baril ne serait pas délirant.

Par contre, si 2) arrive après 1), alors là, je réponds plus de rien.
Plus de pétrole de schiste et 3 millions de baril en moins...

Bon, à moins de détruire les installations pétrolières d'Irak si Daesh fait main basse dessus, on achètera à Daesh et puis c'est tout.
Mais si les USA se disent, "tiens on va bombarder les installations pétrolières de Daesh pour relancer notre pétrole de schiste et faire du profit"...
C'est kiki qui va trinquer ? L'Europe !
Oui, parce que ce n'est pas l'Asie qui a pris ses précautions et les USA, même s'ils restent passablement importateurs, atténueront le coup avec leur pétrole de schiste.

Aller, comme j'ai pas de boule de cristal non plus, wait and see ! :jap:
Mais j'appelle pas ça de bonnes nouvelles, le pétrole en baisse... :coolman:
 
Mais on achète déjà au Daesh, le discounteur du pétrole car chez eux le baril c'est $30.

S'ils mettent la main basse sur le reste, ben soit on continuera de leur en acheter soit on leur mettra un coup de boule. Finalement c'est peut-être ça le vrai objectif ?

Car le pétrole fait objet de la spéculation et pour s'y faire des golden glaouï faut soit être initié, soit être moteur du mouvement.

"Regardez, le pétrole était bien bas, on était tous contents, mais là les vilains se sont emparés des puits et il est devenu cher, trop cher, vous êtes d'accord avec ça, n'est-il pas ? Bon ben on va régler le problème. Par ici la monnaie, on va bombarder tout ça".

Le pétrole des schistes (jamais entendu parler de ça, du gaz oui, ou du pétrole des sables bitumineux) s'il devient moins rentable c'est une bonne chose, on recommence à pomper chez les autres sans épuiser cet important levier pour en diriger les cours comme ça nous arrange. Je ne sais pas si l'administration américaine a les moyens d'agir ainsi, dans ce pays si démocratique champion de libre entreprise mais je pense qu'elle peut imposer sa volonté aux cartels pétroliers. En tout cas partout ailleurs ça marche comme ça. En Chine, en Russie ....

Justement. Venons en à la Russie. Sanctions économiques ? -40 000 M$. Prix bas du pétrole ? - 100 000. Ca commence à tirer sérieusement la langue.

C'est bien, qu'est-ce qu'on est gentils avec ces pauvres Ukrainiens ? On fait ce qu'on peut pour eux. En fait, on s'en fout, la vérité doit encore être ailleurs. Poutin n'étant pas née de la dernière pluie des météorites a assuré ses arrières en signant (certes, à la hâte) des accords gaziers (pas super avantageux pour lui, mais bon, quand il faut colmater une brèche on fait ce qu'on peut) avec la Chine. Il s'agit peut-être tout simplement d'envoyer au chinois un signal fort pour qu'ils continuent avec du pétrole. Eux qui commencent à voir des signes d’essoufflement de leur croissance qui est essentielle pour le bien être de la planète (que deviendrait-on sans la sortie annuelle d'un nouvel iMmachin ?!?!?).

Bref, en ce moment Mme Irma conseille d'investir dans du pétrole et les obligations russes.
 
En tout cas à ce jeux y en a qui gagnent au tirage et au grattage. Toujours.
Et inversement.
Évidemment pour qu'il y ait un bon gagnant il faut plein de petits perdants.
Et là je me dis, en regardant l'historique des cours du pétrole et des carburants au détail :
Eté 2008 baril aux alentours des $150, le litre d'essence rarement plus haut qu''1€50. Le prix auquel il était (voire plus) y a pas si longtemps alors que le brut n'était plus qu'autour des 80$. Cherchez l'horreur...

Oui oui, y a un décalage. Bien sur. J'en reviens toujours à ma métaphore: le prix du carburant au détail se comporte comme un duvet de canard par un temps de fort vent (s’envole au moindre coup pour mettre une plombe à redescendre).
 
Perspectives des systèmes pour l'électromobilité - Livre électronique

Un excellent "livre électronique" sur les perspectives des systèmes dédiés à l'électromobilité (i.e. hybrides, hybrides PHEV, véhicules électriques, véhicules hydrogène).

Provenant de l'université technologique "Chalmers" en Suède, ce livre de 193 pages (en anglais, 7,6 Mo) est à la fois didactique et complet.

Il est accessible à l'adresse suivante : Lien.


Table des matières (copié-collé de la page 5) :

1. ASSESSING ELECTROMOBILITY
2. WHY ELECTROMOBILITY AND WHAT IS IT?
3. VEHICLE COMPONENTS AND CONFIGURATIONS
4. ARE ELECTRIC VEHICLES SAFER THAN COMBUSTION ENGINE VEHICLES?
5. HOW ENERGY EFFICIENT IS ELECTRIFIED TRANSPORT?
6. LESS OR DIFFERENT ENVIRONMENTAL IMPACT?
7. WILL METAL SCARCITY LIMIT THE USE OF ELECTRIC VEHICLES?
8. FUTURE ENERGY SUPPLY AND THE COMPETIVENESS OF ELECTRIC VEHICLES
9. ELECTRIC VEHICLES AND INTERMITTENT ELECTRICITY PRODUCTION
10. ELECTRIC VEHICLES AND DRIVING PATTERNS
11. HOW WILL CAR USERS SHAPE ELECTROMOBILITY AND HOW WILL ELECTROMOBILITY SHAPE USERS?
12. DOES ELECTROMOBILITY REQUIRE NEW BUSINESS MODELS?
13. POLICY INCENTIVES FOR MARKET INTRODUCTION OF ELECTRIC VEHICLES
14. ELECTROMOBILITY FROM THE FREIGHT COMPANY PERSPECTIVE
15. HYBRID-ELECTRIC BUSES – A FIRST STEP TOWARDS ELECTRIFIED HEAVY VEHICLES?
16. ELECTRIFYING THE AUTOMOTIVE INDUSTRY VIA R&D COLLABORATIONS
 
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