COVID-19 - les pistes pour un traitement médical

Salut Robain, le JT s'est basé sur une décision qui a depuis été rectifiée. Des cas moins graves peuvent être traités. Uniquement en clinique, pas en cabinet médical.

Jan :jap:
C'est encourageant car ça montre que certains peuvent évoluer,
mais si le message officiel du gouvernement est respecté (ce qui semble raisonnable), en clinique ou plus généralement en milieu hospitalier on en est déjà à l'insuffisance respiratoire.
 
Par contre, le gouvernement ne préconise plus rien quant au moment du début du traitement, et le "confine" just au milieu clinique. Ce qui semble en effet raisonnable.

On pourrait dire, ils ont senti le vent tourner juste à temps. Moi, je pense plutôt que le Pr. Raoult a parlé directement au Premier Ministre, ou son Ministre de la Santé Publique, qui a compris et fait ce qu'il fallait.

Jan :jap:
 
Interview du Docteur Didier Raoult au Parisien

LE PARISIEN. Le gouvernement a autorisé un essai clinique de grande ampleur pour tester l'effet de la chloroquine sur le coronavirus. C'est important pour vous d'avoir obtenu cela ?

DIDIER RAOULT. Non, je m'en fiche. Je pense qu'il y a des gens qui vivent sur la Lune et qui comparent les essais thérapeutiques du sida avec une maladie infectieuse émergente. Moi, comme n'importe quel docteur, à partir du moment où l'on a montré qu'un traitement était efficace, je trouve immoral de ne pas l'administrer. C'est aussi simple que ça.

LE PARISIEN. Que répondez-vous aux médecins qui appellent à la prudence et sont réservés sur vos essais et l'effet de la chloroquine, notamment en l'absence d'études plus poussées ?

DIDIER RAOULT. Comprenez-moi bien : je suis un scientifique et je réfléchis comme un scientifique avec des éléments vérifiables. J'ai produit plus de données en maladies infectieuses que n'importe qui au monde. Je suis un docteur, je vois des malades. J'ai 75 patients hospitalisés, 600 consultations par jour. Donc, les opinions des uns et des autres, si vous saviez comme ça m'est égal. Dans mon équipe, nous sommes des gens pragmatiques, pas des oiseaux de plateau télé.

LE PARISIEN. Comment en êtes-vous arrivé à travailler sur la chloroquine en vous disant que cela pouvait être efficace pour traiter le coronavirus ?

DIDIER RAOULT.Le problème dans ce pays est que les gens qui parlent sont d'une ignorance crasse. J'ai fait une étude scientifique sur la chloroquine et les virus il y a treize ans qui a été publiée.

Depuis, quatre autres études d'autres auteurs ont montré que le coronavirus était sensible à la chloroquine. Tout cela n'est pas une nouveauté. Que le cercle des décideurs ne soit même pas informé de l'état de la science, c'est suffocant. L'efficacité potentielle de la chloroquine sur les modèles de culture virale, on la connaissait.

On savait que c'était un antiviral efficace. On a décidé dans nos expérimentations d'ajouter un traitement d'azithromicyne (un antibiotique contre la pneumonie bactérienne, NDLR) pour éviter les surinfections bactériennes. Les résultats se sont révélés spectaculaires sur les patients atteints du Covid-19 lorsqu'on a ajouté l'azithromycine à l'hydroxychloroquine.

LE PARISIEN. Qu'attendez-vous des essais menés à plus grande échelle autour de la chloroquine ?

DIDIER RAOULT. Rien du tout. Avec mon équipe, nous estimons avoir trouvé un traitement. Et sur le plan de l'éthique médicale, j'estime ne pas avoir le droit en tant que médecin de ne pas utiliser le seul traitement qui ait jusqu'ici fait ses preuves. Je suis convaincu qu'à la fin tout le monde utilisera ce traitement. C'est juste une question de temps avant que les gens acceptent de manger leur chapeau et de dire, c'est ça qu'il faut faire.

LE PARISIEN. Sous quelle forme et pendant combien de temps administrez-vous la chloroquine à vos patients ?

DIDIER RAOULT. On donne de l'hydroxychloroquine à raison de 600 mg par jour pendant dix jours (sous forme de Plaquenil, le nom du médicament, NDLR) sous la forme de comprimés administrés trois fois par jour. Et de l'azithromycine à 250 mg à raison de deux fois le premier jour puis une fois par jour pendant cinq jours.

LE PARISIEN. Est-ce un traitement qui peut être pris en prévention de la maladie ?

DIDIER RAOULT. Nous ne le savons pas.

LE PARISIEN. Lorsque vous l'administrez, au bout de combien de temps un patient atteint du Covid-19 peut-il guérir ?

DIDIER RAOULT. Ce qu'on sait pour l'instant, c'est que le virus disparaît au bout de six jours.

LE PARISIEN. Comprenez-vous néanmoins que certains de vos confrères appellent à la prudence sur ce traitement ?

DIDIER RAOULT. Les gens donnent leur opinion sur tout, mais, moi, je ne parle que de ce que je connais : je ne donne pas mon opinion sur la composition de l'équipe de France enfin ! Chacun son métier. La communication scientifique de ce pays s'apparente aujourd'hui à de la conversation de bistrot.

LE PARISIEN. Mais n'y a-t-il pas des règles de prudence à respecter avant l'administration d'un nouveau traitement ?

DIDIER RAOULT. A ceux qui disent qu'il faut trente études multicentriques et mille patients inclus, je réponds que si l'on devait appliquer les règles des méthodologistes actuels, il faudrait refaire une étude sur l'intérêt du parachute.

Prendre 100 personnes, la moitié avec des parachutes et l'autre sans et compter les morts à la fin pour voir ce qui est plus efficace. Quand vous avez un traitement qui marche contre zéro autre traitement disponible, c'est ce traitement qui devrait devenir la référence.

Et c'est ma liberté de prescription en tant que médecin. On n'a pas à obéir aux injonctions de l'Etat pour traiter les malades.

Les recommandations de la Haute autorité de santé sont une indication, mais ça ne vous oblige pas. Depuis Hippocrate, le médecin fait pour le mieux, dans l'état de ses connaissances et dans l'état de la science.

LE PARISIEN. Quid des risques d'effets indésirables graves liés à la prise de chloroquine, notamment à haute dose ?

DIDIER RAOULT. Contrairement à ce que disent certains à la télévision, la Nivaquine (le nom d'un des médicaments conçus à base de chloroquine, NDLR) est plutôt moins toxique que le Doliprane ou l'aspirine prise à forte dose. En tout état de cause, un médicament ne doit pas être pris à la légère et toujours prescrit par un médecin généraliste.

LE PARISIEN. Avez-vous conscience de susciter un immense espoir de guérison pour les patients atteints ?

DIDIER RAOULT. Je vois surtout qu'il y a des médecins qui m'écrivent du monde entier tous les jours pour savoir comment on traite des maladies avec l'hydroxychloroquine. J'ai reçu des appels du Massachusetts General Hospital et de la Mayo Clinic de Londres.

Les deux plus grands spécialistes mondiaux, l'un des maladies infectieuses, l'autre des traitements antibiotiques, m'ont contacté pour me demander des détails sur la manière de mettre en place ce traitement.

Et même Donald Trump a tweeté sur les résultats de nos essais. Il n'y a que dans ce pays qu'on ne sait pas très bien qui je suis ! Ce n'est pas parce que l'on n'habite pas à l'intérieur du périphérique parisien qu'on ne fait pas de science. Ce pays est devenu Versailles au XVII ème siècle.
 
JE PENSE :-? , que le traitement doit être administré à l'instant T. Et la , ça pose problème encore et toujours quand à la méthode utilisée pour justement "trouver " ce moment T.
Au scanner , le virus ne serait visible , ou les dégâts qu'il peut faire , quand il à déjà commencé " son œuvre".
Il n'est pas possible de mettre tout le monde " sous scanner" .
Quand aux tests , aux différents tests , il faudrait les faire , ou faire faire , en permanence. Combien ? 2 , 3 , 4 X par jour ? Pour tout le monde ?

Ce " problème " , pour rester poli , n'est pas facile à gérer , pour personnes.

J'me suis fait grilled :cry: :-?
 
Si Donald Trump a tweeté sur la chloroquine, il faut y aller. On ne trouvera jamais meilleure caution scientifique. :grin:

Je ne sais pas si la chloroquine sauvera le monde, mais l'interview du Parisien me donne une seule envie : me sauver... en courant ! :-?
 
À partir de la , ce gars ne peut pas être un fou furieux , MAIS ? quid des analyses communes sur .....3200 personnes au travers de l'Europe ??????
 
La prudence reste à l'ordre du jour.

Chloroquine: Didier Raoult publie de nouveaux résultats encourageants mais...

Il faut le reconnaître. Mais la décision de laisser se poursuivre des essais non-contrôlés est à mon avis la bonne.

Car si l'effet bénéfique se confirmait (Également voir l'étude américaine citée par Suirpe et dans cet article), ce serait un élément important pour vaincre le SARS-COVI-19.

Je pensais également à nos amis américains. Si il y a là également des résultats positifs (Là bas sur 500 cas), pourquoi ne donne-t-on pas ce traitement à tous ceux qui en ont besoin ?

Jan :jap:
 
Et bien si je chope ce virus, je ne partirais pas en courant.Si, à Marseille.

Et vous, suivant votre âge, à choisir, vous attendez la mort ou une paire de piqûres de chloroquine ?
 
Je peux choisir un rhume à plus de 80% ?
 
Il est très difficile de comprendre comment les choses sont vraiment, les données peuvent être vues de plus de points de vue et, au moins moi, je n'ai pas les compétences pour comprendre exactement.
Le professeur Raoult a-t-il raison, a-t-il tort, a-t-il un peu raison et un peu tort ?
Ce qui est certain, c'est que toute la communauté scientifique doit parler d'une seule voix, nous ne pouvons pas "décider" ce qui est bon ou mauvais.
Ces "attaques" d'un côté à l'autre ne font que nous faire douter encore plus et être partisans de l'un ou de l'autre.
Je m'en remets personnellement aux sources officielles en espérant qu'elles ont pris les bonnes décisions, nous avons déjà vu les différents "guérisseurs" qui ont fait des dégâts (je ne parle pas du professeur Raoult).
 
De mon coté, j'ai utilisé quotidiennement de la chloroquine de 1976 à 1980...
Cela s'appelait nivaquine et cela servait à éviter le "palu", cela se passait entre 6° et 11° au nord de l'équateur.
Les réticences sous prétexte des effets secondaires me feraient plutôt sourire surtout lorsque l'on considère les enjeux actuels....
 
Si j'ai bien compris, le dosage n'est pas le même. Et il y a un cocktail.
 
Tu as bien compris Artur , c'est une association de médocs .
chloroquine/zythromax . Le deuxième étant un antibiotique. Ce dernier est donné avec des doses " dégressives " mais en même temps.
Çe qui apparement n'aurait pas été fait en Chine Corée Japon.
Je parle de la corée du Sud. Apparement , en Corée du Nord , il n'y aurait pas de problème :-D. ????
 
Oui, ce cocktail est moins étudié, au moins c'est ce que je pense avoir compris. Et le Pr. Raoult dit lui-même qu'il ne sait pas encore si il serait compatible avec de la médication préventive. Il dit aussi qu'il le saura.

Donc en attendant, il est sage de limiter son utilisation comme expliqué dans le dernier article du groupe Raoult.

Ce médecin sait ce qu'il fait et ce qu'il fait semble tout à fait légitime.

Nous, spectateurs, ne peuvent qu'attendre patiemment les nouveaux développements qui ne tarderont pas à arriver.

Par contre, les malades vont supplier d'en avoir.

Jan :jap:
 
Je remercie suirpe pour les liens mis dans le #62. Le très long document écrit par l'expert renommé suisse Jean-Dominique Michel, anthropologue de la
santé, est clair et pédagogique.

J'invite tout le monde qui veut se former sa propre opinion de le lire attentivement. Notez que le document date du 18 Mars, avant la publication des derniers résultats.

Les commentaires sur les autorités s'appliquent à ceux de la Suisse, mais on apprend beaucoup sur ceux de la France...

Jan :jap:

Merci à JeanB de me signaler un lapsus (voir plus loin)
 
Dernière édition:
Dites-moi que ce ne sera pas vrai !

Je vous invite à lire attentivement ce document.

Les laboratoires pharmaceutiques vont donner des millions de doses du médicament actuellement à l'essai

Sans savoir si les médicaments sur base de Chloroquine feront parti d'un des traitements possibles, les sociétés producteurs ont communiqué sur leurs intentions, face à une demande possiblement massive.

D'un côté, il peut paraître rassurant que

Sanofi a ainsi annoncé mettre à disposition de la France plusieurs millions de doses de ce médicament, qu'il commercialise sous le nom de Plaquenil, pour pouvoir traiter 300 000 patients.

MAIS

Le ministre de la Santé a par ailleurs annoncé avoir suspendu toutes les exportations de la molécule, pour anticiper une forte demande sur le territoire

QUOI ??? :evil: On n'en donnerait pas aux Italiens et Espagnols ? Je ne crois pas mes yeux. Ils sont aussi malins que ce Chef d'Etat outre-Atlantique qui s'est assuré que la majorité des autres productions va aller aux hopitaux des Etats-Unis. Pas le Canade, le Mexique, le Brésil et j'en passe. Ah oui, America first! On l'adoubera. Réélection assurée.

Pauvre monde et pauvre Europe :oops::-?:eek:

Pardon pour le coup de gueule. C'était trop fort. Vous pouvez signaler mon message aux modérateurs...

Jan :jap:
 
pour les 300.000 traitements, cela correspond a des boites de 30 comprimes. a 3 comprimés par jour, soit 10 jours. donc 9 millions de comprimés.

une information est sortie la semaine derniere a propos de l'usine française qui le fabrique pour sanofi, famar. cette entreprise en redressement judiciaire a ete "bouffée" par un fond de pension derivé de kkr......

https://www.liberation.fr/france/20...agile-fabricant-francais-de-nivaquine_1783274

https://www.zonebourse.com/IPCA-LABORATORIES-LIMITED-9059018/societe/

je ne retrouve plus l'info a propos d'une usine en espagne de sanofi qui fabrique le plaquenil.... mais il y a bien une usine qui fabrique des comprimés en catalogne pres de girone.

https://www.sanofi.es/es/sobre-nosotros/sanofi-espana

https://www.eleconomista.es/materias-primas/noticias/4295365/10/12/www.vuble.tv/us/privacy

pour info une communication de sanofi a propos de la mise a dispo du plaquenil selon les utilisations.

https://www.sanofi.fr/actualites/ac...-point-sur-la-mise-a-disposition-de-plaquenil
 
Notez que le document date du 18 Novembre, avant la publication des derniers résultats.
Non, bien sûr, il date du 18 mars.

Le 18 novembre on ne savait pas encore qu'on allait vivre ce feuilleton passionnant très bien résumé et commenté dans ce document effectivement très intéressant.
 
QUOI ??? :evil: On n'en donnerait pas aux Italiens et Espagnols ? Je ne crois pas mes yeux.
Pas d'affollement !

Apparemment ce médicament est plutôt banal pour tout labo qui se respecte. Et il est fabriqué par de nombreux labos dans de nombreux pays. Ce n'est pas comme si la France était le seul pays producteur.

Et par ailleurs on peut comprendre que nos autorités qui se sont déjà amplement plantées dans de nombreux domaines (masques, tests, nombre de lits de réa, respirateurs...) n'aient pas envie d'ajouter celui-ci à leur palmarès.
 
Même si dans la vidéo nous parlons de bactéries et non de virus, je trouve absurde ce qu'ils disent : d'une part, il n'y a pas de morts dues à la résistance aux antibiotiques et d'autre part, cela pourrait être 20-25 mille.
Cela me rappelle que lorsqu'il y a des manifestations sur la place, le quartier général de la police dit qu'il y avait 300 personnes, les organisateurs 3000.
Outre le fait que même en Italie, j'ai toujours entendu dire, par les experts, que la résistance aux antibiotiques est réelle, mais il n'est pas possible que les experts soient aussi divisés, je peux comprendre qu'un expert dise qu'il y a 10 000 décès pour cause de résistance aux antibiotiques et poure les autres 15 000 mais pas de 0 à 20 000.
Que pouvons-nous penser ? Que l'un d'entre eux est un clown ?
 

:non:.....Ils sont tous des humains....tout simplement.....!
 
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