alternatives aux carburants pétrolifères

Si ça pouvait être vrai, falcon ! :cry:

Malheureusement, de bonnes quantités de gaz naturel sont encore torchées, même si les pays tendent au fur et à mesure à interdire ce gaspillage !

Celà dit, le projet que je cite ci-dessus, va lui, effectivement le chercher directement dans le plus grand gisement du monde ! :evil:
 
:horreur: à oui, quand même ! Je pensais pourtant que c'était quasiment fini ! :?:

Ah les déclarations d'intention...
 
OK, falcon, le Diesel n'est pas une bonne solution. Mais à ma connaissance rien n'interdit d'employer les combines pour moins consommer.
Et là, le score €/km explose.

J'avais cru comprendre que les réserves de charbon étaient colossales comparées au pétrole. J'étais dans l'erreur ?
 
...rien n'interdit d'employer les combines pour moins consommer.
Et là, le score €/km explose.

Peut-être si on prend uniquement en compte le prix du carburant. Mais avec le prk... une bonne GPL fait mieux.
Mon père arrivait à faire mieux avec une 605 GPL qu'avec une 205 diesel !
Mais bon, il faisait l'entretien lui même, le GPL était encore un peu moins cher, etc...

Le prix à la pompe du gazole va obligatoirement augmenter : la nouvelle législation va obliger les super-tankers à couper leur fioul lourd avec du gazole désouffré pour diminuer les rejets. Une raffinerie produit soit du kérosène, soit du gazole (je simplifie, elle produit quand même un peu de l'autre). Je te laisse imaginer la tension sur le marché du gazole avec l'augmentation du trafic aérien.

Pour la France, on préfère de plus en plus importer notre gazole plutôt que de reconstruire des raffineries adaptées. Quid du coût sur un marché soumis à une forte demande ?

J'avais cru comprendre que les réserves de charbon étaient colossales comparées au pétrole. J'étais dans l'erreur ?

Oui et non. Il y a en effet beaucoup de réserves mais elles vont fondre comme neige au soleil si on ne réduit pas notre rythme de consommation.
On retarderait peut-être l'écheance de 50 à 100 ans, mais après ce serait l'âge de pierre ! Je ne pense pas que l'on aura trouvé une solution valable pour remplacer le pétrole d'ici là.
 
Gaz de schiste : chronique d'une catastrophe annoncée ?

J'ai enfin trouvé une étude (ou plutôt un simple article qui en parle) qui reprend tous les aspects de l'exploitation du gaz de schiste.

Et bien ce n'est pas glorieux du tout.

Je passe sur les problèmes environnementaux bien connus et on va parler du rendement de l'extraction.

Pour le pétrole et gaz conventionnels, le ratio est à 15 pour 1 environ.
Or, le gaz de schiste serait aux environs de 4 pour 1 à 1 pour 1 !
Pour que cela soit viable économiquement, le ratio doit être au minimum de 3 pour 1.

Une vraie catastrophe s'ils persistent... car cela n'aide même pas à l'indépendance énergétique vu toute la pollution que ça engendre (il faut de l'énergie pour dépolluer...).
 
On se rapproche des ratios du pétrole de sable bitumineux !
De toute façon, les pétroliers ne sortent pas tant que ça de leur métier de base, exploiter l'environnement à son détriment avec la rentabilité maximale !
"Les questions d'environnement, ça commence à bien faire !" et ça se voit !
 
Il parait qu'au ministère de l'environnement ils en sont conscients et s'en préoccupent mais ...
 
C'est pas plus mal... Je ne suis pas pressé de faire cuire ma soupe en allumant et en enflammant mon robinet d'eau courante. :evil:
Eau qui s'enflamme
 
C'est un peu de l'intox les flammes au robinet. C'est pour l'Amérique du nord
En France on ne pompe pas directement dans la nappe phréatique.
On reçoit l'eau d'un chateau d'eau.
Ceux qui pompent c'est la Générale des Eaux (ça existe encore), Suez et la Saur.
 
... l'assemblée a interdit la fracturation hydraulique

mais dites moi, on chercherait pas (officiellement) à réduire les émissions de CO2 ?
Alors pourquoi extraire un nouveau combustible fossile, si ce n'est pour le brûler ... et dégager du CO2. Pour reprendre la signature d'un éminent participant de ce forum, on n'aura plus d'atmosphère avant de ne plus avoir de combustibles fossiles...

Et si notre sympathique cohorte d'homo sapiens sapiens investissait ce pognon dans la recherche et le développement d'énergies renouvelables ? :D
 
C'est un peu de l'intox les flammes au robinet. C'est pour l'Amérique du nord
Ou un chauffe eau mal réglé :grin:

En France on ne pompe pas directement dans la nappe phréatique.
On reçoit l'eau d'un chateau d'eau....

A vérifier là où il était question d'extraire du gaz naturel piégé dans les schistes.
De plus les gaz peuvent se dissoudre dans l'eau et s'accumuler ensuite dans des ballons d'eau chaude et autres.

Ce n'est qu'un des dangers. Un autre est dû au cocktail de produits chimiques injectés avec les tonnes d'eau. Genre apprenti sorcier qui habite ailleurs.

A+ ;-)
 
Impact envrionnemental des biocarburants de première génération

L'impact environnemental des biocarburants de première génération est toujours en débat, comme le montre ce dernier rapport sur la cour des comptes, axé avant tout sur les aides financières, mais très complet, abordant l'ensemble des thématiques, comme d'habitude à la CC.

Je ne le commenterai pas et le prendrai plutôt comme prétexte pour soulever un problème très précis indirectement abordé par ce post de Sandoli :jap:.

:papy:Il s'agit d'un sujet peu connu qui concerne les problèmes de pollution que posent le mélange d'éthanol et d'essence, en terme d'émissions d'hydrocarbures imbrûlés.

En effet, l'éthanol forme avec plusieurs hydrocarbures contenus dans l'essence, des azéotropes positifs (phénomène identique au mélange éthanol-eau, problème bien plus connu).

De ce fait, le mélange HC-éthanol a un point d'ébullition plus faible que chacun des composants pris séparément. Conséquence : pour une température ambiante donnée, la tension de vapeur augmente fortement / essence "pure", et les émissions d'hydrocarbures par évaporation également.

Ce point touche essentiellement les mélanges à faible teneur en éthanol (à 5% et encore plus à 10% ; c'est bien moins un problème pour l'E85) et peut s'établir du côté HC, avec des alcènes, qui ont un potentiel de formation d'ozone élevé, ou encore avec des hydrocarbures aromatiques, cancérigènes ou/et toxiques pour la plupart.






Deux exemples d'azéotropes "aromatiques", fort sympathiques :malade: :
  • Benzène (point ébullition : 80°C), forme un azéotrope avec l'éthanol, qui a un point d'ébullition à 68°c.
  • Toluène (point ébullition : 111°C), forme un azéotrope avec l'éthanol, qui a un point d'ébullition à 77°c.
Je ne saurais donc trop conseiller aux utilisateurs de SP95-E10 de faire leur plein avec une pince à linge sur le nez, surtout par temps caniculaire ! :grin:
 
La FAO réclame l'arrêt de la production de bioéthanol

La FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) vient de demander aux Etats-Unis de stopper leur production d'éthanol.
Ceci en raison de la sécheresse mondiale qui sévit aux Etats-Unis (impactant maïs et soja) et en Russie (impactant le blé).

France Info à dit:
Hausse des prix alimentaires : la FAO réclame l'arrêt de la production de bioéthanol
La FAO a demandé vendredi aux États-Unis, le plus gros producteur mondial de maïs, de suspendre la production de bioéthanol afin d'éviter une crise alimentaire. La sécheresse s'est étendue sur 63% du territoire américain avec des impacts désastreuses sur les denrées alimentaires.

Vers une crise alimentaire? C'est ce que craint José Graziano da Silva, le directeur général de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture). Il demande aux Etats-Unis de suspendre la production de bioéthanol pour apporter "un répit au marché" ce qui "permettrait que plus de récoltes soient utilisées pour l'alimentation animale et humaine" a t-il indiqué dans une tribune publiée sur le Financial Times.

Les températures record du mois de juillet, le plus chaud jamais enregistré dans le pays depuis 1895 (année du début des relévs météorologiques), ont gravement endommagé les récoltes. La sécheresse s'est étendue sur 63% du territoire américain avec des record dans le Midwest, une grande zone de production de céréales.
Le prix des céréales enregistre une hausse de 40%

Dans son dernier rapport publié vendredi sur l'état des cultures étatsuniennes, l'USDA estime que la production nationale de maïs pour l'année 2012-2013 sera de 10,8 milliards de boisseaux (274 millions de tonnes), une nette baisse par rapport à 2011 de 13%. En un mois, l'USDA a réduit son estimation de 17%.

"Dans ce contexte, les prix des céréales se sont envolés, avec une hausse de près de 40% depuis le 1er juin pour le maïs" déclarent les statégistes de CM-CIC. Le boisseau de maïs dépasse à présent 8 dollars, et l'USDA estime que le cours pourrait encore augmenter et atteindre 9 dollars. Cette hausse devrait avoir un effet de contagion sur les prix des autres céréales tel que le blé ou le soja et surtout sur le prix des viandes.

Les biocarburants sont accusés depuis quelques années de faire augmenter les prix des céréales et des huiles végétales, utilisées pour sa fabrication, en dépit de la sécurité alimentaire mondiale.
 
Sécheresse aux USA et en Russie : le système alimentaire mondial fragilisé

La sécheresse impacte les prix sur l'alimentation et on est très proche de la situation de 2007/2008 avec les émeutes de la faim car les plus pauvres ne pouvaient même plus acheter de quoi se nourrir. Le but est de réorienter toute la production agricole vers l'alimentation pour éviter une augmentation de la famine à cause de prix à la hausse.
http://www.actu-environnement.com/ae/news/secheresse-etats-unis-russie-crise-alimentaire-emeutes-faim-agrocarburants-speculation-oxfam-16315.php4

Actu Environnement à dit:
Sécheresse aux USA et en Russie : le système alimentaire mondial fragilisé

La sécheresse aux Etats-Unis et en Russie, gros pays exportateurs, entraîne une flambée des prix des céréales dans le monde faisant planer la menace des émeutes de la faim de 2008. Alors que la famine sévit déjà en Afrique au Sahel, la spéculation sur les marchés agricoles est de nouveau pointée.


La sécheresse historique que connaissent les Etats-Unis depuis juin s'est aggravée dans la "Corn Belt" (Middle West), la "ceinture" des Etats producteurs de maïs situés dans le centre et centre-est du pays (Illinois, Iowa, Missouri, Indiana, Arkansas, Kansas et Nebraska) mais aussi une partie du Wyoming (ouest) et du Dakota du Sud (centre-ouest), a annoncé le 26 juillet dans un communiqué Brian Fuchs, climatologue au Centre américain de surveillance de la sécheresse.

Plus de la moitié des USA touchée par la sécheresse

Cette sécheresse la plus grave depuis 1956 frappe désormais 60% des Etats Unis - premier producteur mondial de soja et de maïs et premier exportateur de blé - et pourrait durer encore jusqu'en octobre, estime le service météorologique américain (NOAA). En seulement une semaine, les zones touchées dans neuf Etats du Midwest par une sécheresse classée "extrême ou exceptionnelle" ont quasi-triplé, a précisé Brian Fuchs. Or, les trois quarts du maïs et du soja américains sont produits dans ces Etats.

Si de faibles précipitations sont attendues cet été, les conditions de forte chaleur ne devraient pas s'améliorer à court terme. "Les prévisions météorologiques annoncent la poursuite des conditions chaudes et sèches jusqu'à la fin du mois d'août. Ces conditions pourraient persister à l'automne", a prévenu Brian Fuchs. Plus de la moitié de la superficie des Etats-Unis est en état de sécheresse modérée ou plus importante, "un record pour la quatrième semaine consécutive en 12 ans d'existence du programme de suivi de la sécheresse", a souligné le Centre de surveillance. Pas moins de 26 Etats ont déjà été déclarés le 18 juillet en état de catastrophe naturelle par le secrétaire américain à l'agriculture, Tom Vilsack. Quatorze de ces États dont ceux du Middle West, outre le Colorado et l'Oklahoma (sud du pays) en proie à des incendies, seraient touchés de manière exceptionnelle.

Pics des prix des céréales et inflation

Cette situation de sécheresse est des plus inquiétante au niveau local et mondial. Les prévisions de récoltes aux USA pour la campagne 2012/2013, déjà revue à la baisse par le département américain de l'Agriculture - pour le maïs (-46 millions de tonnes) et le blé (-6,7 millions) - pèse sur la flambée des prix des matières premières agricoles. La canicule actuelle qui a déjà des effets dévastateurs sur les agriculteurs impactera encore l'an prochain les consommateurs finaux qui pourraient payer en 2013 leurs provisions 3 à 4 % plus cher, selon les dernières estimations du département américain de l'agriculture. "Les effets commencent à se faire ressentir au niveau des fermes. Mais cela peut prendre entre deux et douze mois pour se diffuser dans toute la chaîne. Il y aura donc sûrement des conséquences (sur les prix) dès l'automne dans les épiceries ou les restaurants, puis plus tard dans l'année et jusqu'en 2013", a expliqué à l'AFP Ephraim Leibtag, du service de recherche économique.

La canicule impactant le leader mondial pousse depuis mi-juin les prix des céréales vers des niveaux jamais atteints à la bourse de Chicago et des marchés internationaux. Des prix qui risquent encore de gonfler d'ici fin 2012. En un mois, les prix du maïs - la céréale la plus échangée - du blé et du soja se sont ainsi envolés de 30 voire 50%, atteignant ou dépassant leur niveau de 2007-2008 présageant un retour funeste des "émeutes de la faim" en Afrique. "Avec des conditions climatiques défavorables, les perspectives d'une amélioration de l'offre de maïs s'amenuisent", a prévenu le 5 juillet l'Organisation onusienne pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Les spécialistes estiment que le seuil des 10 dollars pourrait être dépassé prochainement à Chicago concernant le boisseau de maïs clôturé vendredi 20 juillet à 7,43 dollars, soit une hausse hebdomadaire de 10,5%. Le boisseau de blé à même échéance a fini à 7,91 dollars (+7,1% en une semaine). Le boisseau de soja a lui terminé à 16,19 dollars (+7,1%).

Sur le marché européen Euronext, la situation n'est guère meilleure : la hausse du cours du blé est elle de 32,4%. Ainsi, le contrat de blé tendre plafonnait à 269,75 euros la tonne le 20 juillet tandis que les cours du maïs atteignaient 252,25 euros. La flambée de ces prix est également liée à la sécheresse que connaît aussi la Russie depuis quelques mois dans la région de la Volga (sud-ouest), du sud de l'Oural et à l'ouest de la Sibérie alors que le pays est le troisième exportateur mondial de céréales. La production de blé, sa première culture à l'exportation, est principalement destinée au Moyen-Orient et à l'Afrique faisant planer la menace de crise alimentaire mondiale de 2008…

Vers un retour des émeutes de la faim en Afrique ?

En dépit des cours du riz qui demeurent actuellement "stables", selon la FAO, "les prix des céréales sont aujourd'hui plus élevés qu'en 2008 au moment des émeutes de la faim", a alerté l'ONG humanitaire Oxfam France en rappelant que ''18 millions de personnes sont déjà sous-alimentées dans le Sahel" en Afrique de l'Ouest, en raison également de la sécheresse qui s'étend dans la région depuis début 2012 limitant les récoltes et du conflit au Mali qui a déplacé plus de 300.000 personnes. Les prix alimentaires sont très élevés à travers la région, ce qui complique encore plus l'accès à la nourriture pour les familles démunies. "La production céréalière est en dessous de la moyenne des 5 dernières années en Mauritanie, au Tchad, au Niger et au Burkina Faso", a expliqué le Programme alimentaire mondial (PAM).

"La hausse actuelle des prix est une catastrophe pour les pays d'Afrique de l'Ouest déjà dans une situation désastreuse", a prévenu Malek Triki, porte-parole de l'organisation. Environ 1,6 million de personnes "auront besoin d'une assistance alimentaire" en 2013 au Zimbabwe frappé également de mauvaises récoltes céréalières, selon un rapport du PAM publié le 27 juillet. Quant à la Somalie (Corne d'Afrique), un an après l'état de famine décrété par l'ONU en juillet 2011 dans plusieurs régions et "six mois de crise", la situation "reste critique" et "la poursuite de l'aide est vitale pour préserver la sécurité alimentaire'' du pays, a déclaré le 20 juillet la FAO.
[...]

Rachida Boughriet
© Tous droits réservés Actu-Environnement
 
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Suite, tout ne passait pas en une seule fois. :siffle:
Actu Environnement à dit:
Sécheresse aux USA et en Russie : le système alimentaire mondial fragilisé

[...] Suite
La fin de la spéculation en faveur des agrocarburants, l'arlésienne

Avec des cours des céréales qui explosent, les exportations de denrées nécessaires vers ces pays vulnérables pourraient à terme être compromises. Le problème de volatilité des prix des matières agricoles et ses conséquences sur les crises alimentaires n'est pas nouveau et pourtant il perdure depuis 2007. "La situation alimentaire est tellement tendue qu'il suffit de n'importe quel aléa dans un grand pays producteur pour que tout bascule et que tout s'emballe. Nous n'avons pas réglé le problème et, pour ne rien arranger, la spéculation est toujours là", a déclaré à l'AFP Clara Jamart d'Oxfam France.

L'ONG Oxfam et la FAO n'ont pourtant cessé depuis de répéter l'impact de la spéculation "excessive" sur les marchés alimentaires mondiaux pour encourager la production d'agrocarburants de première génération, aux dépens des besoins des populations. "En Europe comme aux Etats-Unis, une part croissante de la production agricole est destinée au marché énergétique, via les agrocarburants. 40% du maïs américain est ainsi aujourd'hui destiné à la production d'agrocarburant. Cette politique entraîne une tension de plus en plus forte sur l'offre alimentaire et tire les prix mondiaux des produits alimentaires vers des sommets. Dans ces conditions, les chocs climatiques se multipliant dans les grands pays céréaliers (Etats-Unis, Ukraine, Russie…), les conséquences sont désastreuses et mettent en péril le droit à l'alimentation de millions de personnes", a souligné dans un communiqué Clara Jamart.

Oxfam France a de nouveau appelé l'Union européenne et les Etats-Unis à "mettre fin aux politiques de quotas d'incorporation d'agrocarburants dans les carburants traditionnels, ainsi qu'aux politiques fiscales" de soutien. Dans un rapport paru en juillet 2011, le groupe d'experts de la FAO sur la sécurité alimentaire demandait également aux gouvernements ''d'abolir leurs objectifs de production'' et ''de supprimer les subventions''. La taxation des agrocarburants pourrait également ''devenir une solution nécessaire pour maintenir un minimum de stabilité sur le marché international des aliments'', préconisait la FAO.

G20 : le Forum de réaction rapide bientôt mobilisé

Aux côtés des experts de la FAO, l'ONG Oxfam exhorte aussi les gouvernements à enrayer la spéculation via la régulation des marchés agricoles. Lors du G20 agricole de juin 2011 tenu à Paris à l'initiative de la France (second exportateur mondial de blé), les vingt plus grandes économies - qui représentent à elles seules 85% de la production mondiale de céréales et de soja - avaient trouvé un accord sur un plan d'action pour lutter contre la volatilité des prix agricoles et la faim. La création d'un Forum de réaction rapide avait été décidée avec pour mission de promouvoir "la cohérence et la coordination politiques en temps de crise".

"La forte augmentation des prix des céréales et du soja devient une préoccupation majeure au plan mondial. La situation actuelle mérite vigilance et prudence : vigilance pour suivre l'évolution des marchés mais aussi prudence pour ne pas alimenter les mouvements spéculatifs", a alerté le 28 juillet dans un communiqué le ministre français de l'Agriculture Stéphane Le Foll qui préside le système d'information sur les marchés agricoles (AMIS) et le Forum de réaction rapide mis en place par le G20. En cas "d'aggravation de la situation aux États-Unis et en Russie et de dégradation de la situation des marchés", le Forum de réaction rapide composé des principaux pays producteurs "pourrait se prononcer d'une part sur les actions à encourager afin de soulager les tensions, d'autre part sur celles à éviter pour ne pas les accentuer", a annoncé le ministère. Stéphane Le Foll pourrait prochainement convoquer une réunion informelle du Forum de réaction rapide "si la situation l'impose", ajoute-t-il.

Rachida Boughriet
© Tous droits réservés Actu-Environnement
 
Ne faudrait-il pas plutôt appeler à passer au plus vite aux agrocarburants de deuxième génération plutôt que de stopper tout court la production ? En terme de développement durable cela me semble plus intéressant.
 
Le "truc" c'est qu'il faut libérer de la production tout de suite.
Là, dans les semaines qui viennent.

Les agrocarburants de seconde génération ne sont pas près. Alors ce n'est pas demain que l'on basculera brutalement. :coucou:
 
Dans ce cas là je suggère plutôt de se débarrasser des spéculateurs, le problème serait plus vite réglé…
 
Le "truc" c'est qu'il faut libérer de la production tout de suite.
Là, dans les semaines qui viennent.

Les agrocarburants de seconde génération ne sont pas près. Alors ce n'est pas demain que l'on basculera brutalement. :coucou:


tout comme il fallait se faire vacciner d'urgence dans les semaines qui viennent
tout comme le diesel tue il faut arreter dans les semaines qui viennent
tout comme nous n'avons plus de carburant il faut arreter dans les semaines qui viennent et passer à l'electrique
tout comme il ne faut pas encore passer a l'electrique car nous n'en produisont pas assez
tout comme il faut arreter les centrale car elles vont nous tuer mais nous avons besoin d'electricité ( en autre pour faire du tout elec)

pppffffff moi j'en perd mon latin
allez je vais elever des chevres dans le larzac me chauffer au feu de bois ( merde encore une production de co2)
me nourrir des plantes et des animaux chasser ( aux risques de décimer faune et flore )
et mes biquettes vont tout bouffer

ah ben tiens je sais plus quoi faire moi

le probleme c'est que tout est urgent mais on ne fait rien, on le savait mais on continue dans notre c.....bip..... et c'est toujours comme ca un coup blanc un coup noir
et zut je ne me suis pas fais vacciner contre la grippe suedoise
 
Dans ce cas là je suggère plutôt de se débarrasser des spéculateurs, le problème serait plus vite réglé…

Ce n'est plus seulement un problème de prix, cela devient un problème de quantité surtout.

Si on se "paye" le luxe de continuer les agrocarburants, on va devoir puiser dans les réserves de céréales et risquer la famine.

L'expression "manger ou conduire" va prendre tout son sens. :pardon:
 
Ce n'est plus seulement un problème de prix, cela devient un problème de quantité surtout.

Si on se "paye" le luxe de continuer les agrocarburants, on va devoir puiser dans les réserves de céréales et risquer la famine.

L'expression "manger ou conduire" va prendre tout son sens. :pardon:

je pense surtout qu'il y a une mauvaise répartition des "aliments"

il y a toujours eu des excédents de production et au lieu de les vendre même a bas coup a des pays qui en ont besoin on fait quoi ?

ah mes oui ces même pays préfèrent acheter des armes

la surproduction pourrait servir à notre hypocrisie de confort en faisant du carburant vu que l'on en consomme pas beaucoup il y aurait largement de quoi faire
mais non nous préférons faire des champs complet de culture rien que pour ca

là on peut parler de mauvaise utilisation des ressources

il est là , je pense , le probleme
 
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