Blackdress à dit:
falcone à dit:
Je ne qualifierai pas cet essai de "montagnard", quoique...
Ce vendredi en début d'après-midi, je prends la route dans la région d'Evreux: 3 cm de neige sur la route, région de collines avec des pentes marquées et des raidillons (3% - 10%), pneus d'origine sur ma prius de début septembre 2005 : aucun problème de chasse, les pentes sont montées sans difficultés et les descentes sont parfaitement controlées au "pulse & glide".
Sur la voie rapide allant de la sortie d'Evreux à l'A13, j'ai doublé la file de véhicule qui roulait péniblement sur une chaussée couverte d'un tapis de neige fondante.
A se demander si la monte de pneus neige est une relle nécessité...
Bien que rarement nécessaire, c'est quand même
un plus considérable en hiver et pas seulement sur la neige.
Bon après cela dépend de l'usage et des régions parcourues.
Les inconvénients sont d'une part la trésorerie qui revient à acheter un train de pneus d'avance, l'achat des jantes supplémentaires (pas ruineux si jantes tôle), et le changement 2 fois / an avec la contrainte du stockage des roues inutilisées.
C'est un plus, pas une nécessité, hormis pour les habitants de contrées où l'hiver se traduit par des routes constamment enneigées et verglacées.
Plus donc, mais pas considérable.
Indépendamment des considérations financières évoquées ci-dessus, il existe pour certains conducteurs un inconvénient supplémentaire : le fait de sentir le véhicule "accrocher" la route fait facilement oublier les limites de la physique...
C'est (là comme ailleurs) le comportement du conducteur qui est fondamental : j'ai dans mon entourage professionnel une direction dans laquelle environ un millier d'itinérants circulent à longueur d'année sur tout le territoire français, avec des véhicules de fonction de gamme moyenne (Scénic/Golf). Il y a 5 ans de cela, la décision a été prise d'une dotation de "pneus hiver" : le taux de sinistres pour la saison d'hiver n'a pas diminué, il a même légèrement augmenté sans toutefois que l'on puisse significativement lier cela à cette dotation.
Il y a 3 ans, des stages de conduite hiver ont été programmé sur la base de 300 personnes par an, et là les sinistres ont diminué (je vérifierai le chiffre demain, mais je crois qu'il est de l'ordre de 9% par rapport à l'année de référence).
La conclusion est que si l'on doit se donner des priorités, il faut d'abord investir dans sa formation et seulement ensuite, si les conditions l'exigent (et si l'on a envie) dans des "pneus hiver".
Une dernière remarque concernant la Prius : il est sur qu'elle présente un très bon compromis poids/puissance/motricité pour faire face à des routes glissantes. Mais je suis persuadé qu'elle modifie vraiment la façon de conduire (en tous cas c'est mon cas) et que l'apprentissage de la conduite "zen" et souple va dans le bon sens pour affronter les routes de l'hiver. Une raison de plus pour rouler "Prius"