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Biquette au Cap Nord ... et même plus loin

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IPA

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Pour ceux que la lecture ne rebute pas, petit compte rendu de notre récent voyage en Norvège ... et en Prius comme dirait l'autre. Je le colle ici, faute d'imagination. S'il reste un modo pas encore en vacances, qu'il le déplace à l'endroit adéquat si nécessaire. Je suis par ailleurs obligé de le scinder en deux parties de - de 10000 caractères chacunes, voici la première :


18 mai : c’est le départ vers le grand nord de la Norvège, destination Kirkenès, à la frontière Russe. Biquette est chargée de quantité de bagages, chaussures et vêtements pour la pluie et le froid, nous gardons sur nous chemisettes, shorts et espadrilles, persuadés qu’il faudra bientôt les ranger dans le sous-coffre. Il y a aussi 4 packs d’eau minérale, il paraît que tout est ruineux en Norvège, même l’eau en bouteille, et on se sent immédiatement hollandais dans l’âme. Et le matériel photo, et l’ordinateur portable pour stocker les images. La bombe anti-crevaison, un petit compresseur électrique, deux ou trois outils, histoire de se rassurer, les rennes n’ont pas du en voir beaucoup là-haut, des Prius … Les niveaux sont vérifiés, la pression des pneus ajustée. Et puis il y a aussi une panoplie d’armes anti-moustiques, il parait qu’ils sont nombreux, et assoiffés !


Voilà, c’est parti, il fait assez beau à Perpignan, et il y a 6500 km à faire. Permière étape dans la Drôme, à Valence, après un parcours tranquille, régulateur calé entre 120 et 130. Le 19, Valence-Heidelberg, avec arrêt-déjeuner du côté de Beaumes-les Dames. En quittant le parking du restaurant, nous trouvons une autre Prius immatriculée en Allemagne et garée à côté de Biquette.


Sur l’autobahn, la circulation est fluide et le soleil est toujours présent. La tentation est forte de lancer Biquette au grand galop, ce qu’elle accomplit sans rechigner. Il est même surprenant de constater qu’elle atteint sa vitesse maximum sans se faire prier, qu’il n’y a pas de vibration inquiétante à près de 180 au compteur et que la tenue de cap ne pose aucun problème. Evidemment, ça ronfle plus qu’à 130, l’indicateur de consommation s’affole un peu, et l’expérience est vite terminée, une Prius n’est – a priori – pas faite pour concurrencer les Porsche. Ma co-pilote ayant pris le relais, estime être en droit de se livrer à la même expérience … et elle y prend goût : après un bref parcours à 180, elle n’accepte plus de descendre en dessous de 160 (réels) et déclare avec aplomb que Biquette est la première voiture, depuis notre Golf GTI des années 78, au volant de laquelle elle se sent bien et en confiance ! Arrivée à Lübeck le 20, l’ordinateur de bord accuse une consommation moyenne de 5,9 l/100 depuis le départ. Beaucoup pour une Prius mais pas si mal compte tenu des circonstances …


Entrée au Danemark le 21, une nuit chez l’habitant dans ce qu’on pourrait appeler un véritable petit hôtel, chambre vaste, salle de bains très grande et irréprochable. Pas le temps de s’arrêter à Copenhague pour serrer la nageoire de la petite sirène. Aucune Prius en vue dans ce pays, ce qui démontre de manière péremptoire que ses habitants ne se sont pas hissés à un niveau élevé de civilisation …
… tout comme les Suédois, qui ne possèdent pas tous une Volvo ou une Saab, mais qui ont également pas mal d’allemandes. Etape à Varberg après une visite aux magnifiques gravures rupestres de Tanum. Ces gravures en léger creux dans de grandes dalles rocheuses pourraient passer inaperçues sans leur remplissage en rouge qui les fait ressortir au soleil du soir. Celui-ci ne veut décidément pas nous lâcher, nous sommes toujours en espadrilles, short et chemisette. Les moustiques ont dû s’enfuir à notre approche, pas un seul « bzzzz », même timide, pas la moindre piqûre.


Le 23, arrivée à Oslo, nous profitons à plein de la ville grâce au « pass » relativement onéreux. Mais une fois mis bout à bout les trajets en métro et les coûts des diverses visites, le prix apparaît raisonnable … pour la Norvège. Premier dîner norvégien dans un restaurant proche de notre hôtel, tous les prix sont peu ou prou aussi scandaleux que celui du verre de bière (dans les 60 couronnes, ce qui fait tout de même 8 €, ils sont fous, ces norvégiens !). Il faut s’appeler Bill Clinton pour s’offrir ce genre d’endroit, précisément, au moment où on s’apprête à quitter les lieux, ledit Bill arrive au restaurant entouré de ses gorilles, il n’y a pas de doute, pas un poil de travers : c’est bien lui. A la sortie du restaurant, on se heurte quasiment à Kofi Annan, lui aussi bien entouré. Quelques clients présents dégainent leur photophone. Dehors, la police norvégienne monte la garde et interdit toute nouvelle entrée dans l’établissement. Décidément, le monde est petit …


Seconde journée à Oslo le lendemain, le ciel est un peu triste, quelques gouttes baptisent notre première visite à une église en « bois debout ». Il va falloir se résoudre à sortir les vêtements adéquats … Vu 3 ou 4 Prius, dont un taxi.


Le 25, bonne surprise, le soleil est revenu, les 240 km jusqu’à notre étape de Ringebu (superbe église en bois) s’effectuent à la vitesse réglementaire sur route norvégienne, c'est-à-dire à 80 km/h, régulateur branché. Mais comme on musarde en route, il ne faut surtout pas se fier à la relation mathématique entre la vitesse et la distance, et cette étape, tout comme celles qui suivront, demande bien plus que trois petites heures !


Samedi 26, arrivée à Trondheim après 280 km sans dépasser les 80. La moyenne de consommation baisse petit à petit. Visite de la ville, sympathiques bâtiments de bois colorés montés sur pilotis au bord de l’eau, on se faufile à la cathédrale, normalement fermée, à la faveur de la sortie d’un mariage, et on a le temps d’en faire une courte visite avant d’être éjectés poliment par le religieux qui nous a quand même, auparavant, autorisé à prendre des photos malgré l’interdiction officielle.


Nous buvons de l’eau. Celle, gratuite, des restaurants (eh oui, il y a quand même de l’eau fraîche à volonté) et en cours de route la Volvic de nos packs. Hareng à toutes les sauces, c’est le cas de le dire, et saumon à tous les repas ou presque, y compris naturellement au petit déjeuner qui a intérêt à être copieux, avec œufs, charcuterie, fromage, pain et confitures si on ne veut plus (c’est devenu une question de principe voire de survie) délier sa bourse à l’occasion du déjeuner !


Le 27, grosse étape de 390 km jusqu’à Mosjoen, je vais finir par me transformer en chauffeur de car … La circulation est fluide, le régulateur est mis à contribution la plupart du temps. Les paysages sont, depuis le début, extrêmement variés, et toujours splendides. On a l’impression de passer d’une saison à une autre en quelques dizaines de kilomètres : ici, le terrain ondule et se couvre de végétation abondante et de pissenlits à perte de vue, là, le paysage devient plus austère avec des bosquets de bouleaux qui semblent être l’arbre unique qui accepte de pousser ici. Ailleurs, c’est encore presque l’hiver, la neige est présente, aucune feuille sur les bouleaux qui, à certains endroits, sont tordus et rabougris, véritables bonsaïs naturels de 50 cm de hauteur.


On s’achemine d’ailleurs vers l’hiver, mais un hiver bien ensoleillé en atteignant Bodo (320 km), puis Narvik (300 km) et Tromso (250 km). Contrairement à ce que je craignais un peu, la route (la n° 6 d’un bout à l’autre en fait) est loin, très loin d’être plate, et on ne cesse de monter et descendre dans un paysage généralement très vallonné.


Au passage très symbolique du cercle polaire, le manteau neigeux atteint encore par endroits un bon mètre cinquante tandis que le soleil continue à briller généreusement et que la chemisette est toujours d’actualité !


De nombreux panneaux annoncent la présence possible de rennes et d’élans, mais ces derniers demeureront cachés. Il reste toutefois assez de rennes qui n’ont pas encore fait leur transhumance vers la côte pour faire quelques photos et un peu de vidéo.


Nous rencontrerons encore deux ou trois lièvres arctiques au pelage tacheté blanc et noir. Trop timides pour la photo. Filmé également au travers du pare-brise un renard polaire qui déambulait tranquillement sur la route. L’avantage de Biquette, c’est que son passage en mode électrique « furtif » facilite l’approche des animaux. C’est ainsi qu’un couple de perdrix arctiques vacant à ses occupations en bordure de route a pu être approché d’assez près.


Encore deux étapes avant Kirkenès : Alta (300 km – magnifiques gravures rupestres) et Karasjok (200 km). Le dernier tronçon est de 260 km. Depuis Oslo, plus une seule Prius en vue. Pourtant, dans une des villes traversées, le concessionnaire local en fait la publicité dans le journal du coin, à un prix qui paraît supérieur d’environ 25% au tarif français. C’est normal, on est en Norvège, ça pourrait donc être encore plus cher !


Avant l’arrivée à Kirkenès, brève incursion en territoire finlandais, histoire d’acheter à prix assez calme (et en euros) un couteau lapon typique dans un bazar qui n’attend manifestement pas la venue de touristes.

la suite, là où je vais pouvoir lui trouver une petite place, soit comme nouvelle discussion, soit comme "réponse" à cette partie ./.
 
Biquette au Cap Nord - suite -

Voici donc la seconde partie, puisque sur ce forum, on n'a pas le droit d'être trop bavard d'un seul tenant !


Toutes les petites villes traversées sont généralement dépourvues du moindre cachet, et plus on monte, plus elles sont franchement moches. Généralement, la Storgata (Rue Principale) rassemble sur quelques centaines de mètres l’essentiel des commerces et des restaurants, le reste est quasiment inexistant. On est loin des charmantes maisons en bois peint rencontrées dans la campagne. Il faut dire que la plupart des villes ont été anéanties lors de la dernière guerre et lors de la reconstruction, on n’a sans doute pas eu le temps ou les moyens de faire joli.


Depuis Kirkenès, incursion sur une route médiocre en direction de la frontière russe. Biquette tente bien de poser deux pneus chez les soviets, mais le militaire présent explique fort civilement (pas normal, ça …) à la co-pilote – devenue entre temps « le Troll » - que ça n’est pas possible. On le savait, puisqu’on était dépourvu de visa, mais on peut toujours rêver ! La vengeance s’est concrétisée dans les 5 minutes suivantes par la prise (formellement interdite par panneaux) au télé de 500 mm d’une tour d’observation russe de l’autre côté de la rivière. Bien fait, na ! On continue un peu pour atteindre le rivage de la Mer de Barents dans laquelle on trempe le petit doigt : fraîche et salée, rien que de très banal finalement …


Le pilote-chauffeur-de-car est un peu vanné le soir, les kilomètres comptent bien double dans ce pays … c’est comme les prix. La durée du jour s’est sensiblement allongée, et à 23 h 30, le soleil qui nous suit depuis le début (passerons-nous encore sous les portes, avec une veine pareille ??) est encore assez haut au dessus de l’horizon, il se paye même le luxe de chauffer encore au travers de la fenêtre de la chambre. Le pilote-chauffeur-de-car attache plus de prix à son sommeil qu’au soleil de minuit et, trouvant ce phénomène un peu perturbant au fil des jours pour son métabolisme, il file se coucher.


Le Troll, quant à lui, sort en « ville » pour profiter de cette expérience. Il verra donc le soleil de minuit à l’heure dite. Comme on est samedi, il verra également comment les norvégiens, sobres par obligation en semaine (tolérance zéro pour l’alcoolémie au volant), se payent des cuites pharamineuses en fin de semaine pour partir ensuite en titubant pisser dans le fjord. Pendant ce temps, la police se montre beaucoup et patrouille en permanence.


Dimanche vers midi, embarquement sur le bateau d’Hurtigruten, l’express côtier qui va nous faire redescendre à Bergen en 5 jours. Biquette est conduite à fond de cale, devant un employé qui s’extasie devant son silence (en anglais, que beaucoup de norvégiens parlent plutôt bien, en tous cas mieux que nous !).


L’excursion en car au Cap Nord est un peu un fiasco car, pour cette fois, le soleil s’est mis en berne et il y a sur place un brouillard à couper au couteau et un vent … à couper le souffle ! On apprend pas mal de choses d’un jeune guide originaire … du Mans, qui est arrivé là un jour avec son sac à dos, et qui a décidé de vivre dans ce paysage désertique six mois par an pour regarder pousser les cailloux. On rattrape le bateau à son escale suivante.


Ce bateau, il n’est pas assez vaste pour qu’on ne risque pas de s’y ennuyer un peu. Les nombreuses escales sont trop courtes pour qu’on puisse visiter un peu les villes qui n’ont pas été vues à l’aller. Entre une demi-heure et une heure, c’est trop juste. Il faudrait pouvoir s’arrêter, récupérer la voiture et attendre le bateau du lendemain. Trop lourd, trop cher, trop difficile à organiser. Un ou deux passages à proximité des fjords valent cependant le coup d’être vus, et le détour au pied d’une magnifique cascade, tout au fond d’un fjord, mérite un grand bravo pour le capitaine qui manœuvre les 200 mètres de son enbarcation avec autant d’aisance que s’il s’agissait d’une Sol-Pack IPA, l’étrave à quelques mètres seulement de la paroi rocheuse lors du demi-tour. Chapeau !


On continue le « régime saumon », matin, midi et soir sans trop penser au verdict de la balance le jour du retour au bercail. Et on mitraille les paysages qui défilent, et les bateaux qu’on croise, le disque dur du portable atteint la saturation, heureusement, il y a un autre disque autonome avec lecteur de cartes pour engranger toutes nos images.


La fin de ce périple maritime est l’occasion de découvrir Bergen, ville incroyablement fleurie à cette saison. Lauriers-roses et rhododendrons à profusion. Il paraît que jusqu’à la veille, le temps était maussade. Les norvégiens fêtent à leur manière le retour du soleil, ils sont nombreux à boire l’apéro dans le port, sur leur bateau, à faire de la musique, à bronzer sur les pontons, une sorte de vent de folie souffle sur la ville. Il faut dire qu’ils ont le parapluie comme emblème pour leur ville, les malheureux !


Les jours suivants nous ramènent à Oslo, où nous attend le ferry pour Kiel dans le nord de l’Allemagne. Sur le trajet, nous découvrons de nombreuses cascades splendides et particulièrement puissantes. Un chemin permet même de passer derrière l’une d’elles : point de vue insolite … et inquiétude pour le matériel photo garantis ! C’est aussi la région où on trouve quantité de bâtiments agricoles en bois, montés sur pilotis. Ces granges sont magnifiques pour la plupart, et certaines ont été transformées en annexes d’habitations. Elles sont presque toutes couvertes de tourbe dans laquelle pousse une herbe drue et fleurie. Et puis on trouve déjà le début de l’été à une latitude qu’on avait quittée en plein printemps trois semaines auparavant, les feuilles des bouleaux sont toutes là, l’herbe grasse des prairies est d’un vert vif, la nature met les bouchées doubles grâce à la durée du jour qui est nettement plus longue qu’en France. Entre Bergen et Oslo, on rencontre encore trois ou quatre Prius.


Curieusement, on voit pas mal d’allemandes, mais très peu d’italiennes, et aucune, mais absolument aucune F… Ils savent ce qui résiste ! La consommation moyenne de Biquette, depuis le départ de Perpignan, est redescendue à 5,2 l/100 d’après l’ordinateur de bord. A Oslo, on s’enfourne dans le ferry. Il semble que la place attribuée à Biquette, face à la rampe de sortie dans la cale la prédispose à repartir la première … et de fait, lors du débarquement le lendemain, on arrive bon derniers aux voitures et on s’aperçoit qu’on a fait attendre tout le monde en allant dépenser nos dernières couronnes à la boutique du ferry ! Biquette sort néanmoins très dignement sans s’arrêter à la réprobation muette de tous les allemands qui, vitres fermées, avaient déjà mis en marche leur moteur.


On reprend l’autobahn, et on se retrouve le soir en Forêt Noire dans un hôtel que nous connaissons bien. Une journée de tourisme et d’achats à Gengenbach, où nous avons eu le bonheur d' habiter il y a quelques années, et où nous revoyons quelques connaissances ; la fin du trajet de retour sera ponctuée par une étape près de la maison familiale en Lozère, en cours de restauration. Le soleil, même s’il n’est plus de minuit, nous suit avec une belle constance.


De retour à la maison, c’était le 17 juin, Biquette aura parcouru sur des routes plus que correctes exactement 9093 km, après correction du chiffre donné par l’odomètre, sans compter bien sûr les trajets en bateau. Elle aura bu 475,63 litres, soit 5,23 l/100 en moyenne, ce qui n’est pas mal compte tenu de la charge de bagages et des trajets autoroutiers, surtout en Allemagne. Elle aura rencontré en tout et pour tout seulement 9 congénères, ce qui est bien peu (1 aux 1000 km). Elle n'aura vu, entre Oslo et Kirkenès, que 4 voitures immatriculées en France. Peut-être que ces chiffres s’expliquent par l’inattention de ses pilote et co-pilote qui avaient sans arrêt le regard attiré par de multiples beautés …


Le GPS de la Prius nous aura été extrèmement utile, nos cartes "papier" étant insuffisamment détaillées. Mais là-haut comme ici, la liste des P.O.I. (hôtels, restaurants et autres) est singulièrement "mitée". Il faut donc faire avec ... ou plutôt sans !


En conclusion, ce voyage méritait amplement les quatre semaines qui lui ont été consacrées … mais il n’est pas sûr du tout qu’on ait envie de recommencer : nous ne pourrons jamais retrouver un aussi beau temps sur une aussi longue période, et en plus les prix sont réellement dissuasifs. On les a comptées et dégustées une à une, ces cerises achetées un jour dans un supermarché pour presque 10 € les … 300 grammes ! Nous fûmes ravis de retrouver ici fruits et légumes frais qui avaient fini par nous manquer. Et puis, la tartine avec le miel ou la confiture du petit déjeuner, ça n’est pas comme le saumon fumé, on ne se retrouve pas en tête à tête avec elle trois fois par jour !


Lundi, Biquette part en révision, elle a juste 45000 km en 13 mois, elle l'a bien mérité, une vraie montre suisse, cette brave Biquette.

Si j'ai le courage et le temps, je posterai un jour quelques images ici.

Pour le reste, merci à ceux qui auront eu la patience de me lire jusqu'au bout et, pour ceux qui ne sont pas encore partis :


BONNES VACANCES EN PRIUS !! :jap:
 
Dernière édition:
Merci de ce récit qui fait rêver
 
Du rêve à la réalité, c'est facile : Caen est plus près du Cap Nord que Perpignan !😎 Et puis il suffit d'avoir un(e) co-pilote décidé(e).
 
:lecteur:......Patience dis tu ?....Mais ça coule comme du miel sur la langue !
Un seul regret......arriver à la fin.....merci !
 
Pie que cela vous dis-je ! Pie encore ?

:pascontent:

Voici donc la seconde partie, puisque sur ce forum, on n'a pas le droit d'être trop bavard d'un seul tenant !

Toutes les petites villes traversées sont généralement dépourvues du moindre cachet, et ....
....et, pour ceux qui ne sont pas encore partis :

BONNES VACANCES EN PRIUS !! :jap:
Tout est beau, même ce que tu nous rapportes comme fade.:violon:
Sommons ceux qui partent de nous parler ci bien de leurs périgrinations.:lecteur:
Tartine, truite ? Ah, Saumon...ok. 🙂tapedur:assommons):pardon:Vraiment merci.
Et dire que je n'aurai pas de Wacances cette année.:pleure2:
 
:bravo:, super compte rendu qui m'a rappelé mes relations au petit-déjeuner avec le tube du genre dentifrice avec sauce rose framboise écrasée au goût plus qu'incertain. Les initiés reconnaîtront.

Et puis il y a cet été vraiment vert et permanent avec un ciel bleu éclatant en cas de beau temps, la nature explose véritablement sur cette période.

Pour le Nord Kapp, je t'avais prévenu "prévoir 3 jours sur place avant de tenter à cause du brouillard et du prix l'assaut final au parking du Nord Cap", mais comme tu l'as constaté le Soleil de minuit (de 2 heures du matin pour être précis à cause de l'horaire d'été) est visible à d'autres endroits que l'affreux blockhaus du Nord Kapp.

Je vois que tu as fait le même constat que moi, la Norvège c'est mieux en croisière spécialisée avec visites organisées au fond des fiords, quand à ta conso pas mal, je t'avais fait un budget de 400 l de SP95.

(Note au modo du forum): Je pense que cela serait pas mal de créer une rubrique compte rendu de voyage en Prius, puis un classement par Pays pour que les partisants au voyage pour tel ou tel pays y trouvent des experiences partagées. La qualité de ce récit mérite largement l'ouverture de la Norvège.
Quand aux bistros, c'est tellement coûteux en Norvège qu'il vaut mieux les oublier :jap:
 
Il est drôle de voir les demandes d'ouverture d'une telle zone (ce n'est pas la première fois) et les messages concernant vos voyages,
alors qu'atlantis1975 était très déçu de ne recevoir que 3 réponses à son sondage sur ce thème : Voulez-vous demander aux gestionnaires du forum d'ouvrir une zone voyages?

J'ai donc réouvert ce sondage et vous invite à le compléter.


Attention : ce sondage n'est ouvert qu'aux membres actifs du Prius Touring Club car c'est un de leurs privilèges de pouvoir donner leur avis sur ce qui se passe dans le forum et le club.
Vous voulez faire partie des privilégiés? Pas de problème, lisez ceci : Comment et pourquoi devenir membre actif du Prius Touring Club?
 
Superbe récit.

Cela donne deux envies :
- partir en voyage en Prius et pourquoi pas en Norvège (en ayant mis un peu d'argent de côté)
- reprendre la lecture de livres de voyages ; le français bien écrit comme dans ce récit est un vrai régal et permet de rêver de voyages bien plus que des photos

De tels voyages et récits illustrent à merveille l'esprit Touring en Prius du club.
 
Salut !

Super récit de voyage en Norvège où nous sommes nous-mêmes allés, il y a une vingtaine d'années en camping-car VW Transporter essence ... On a fait demi-tour lorsque notre budget nous l'a ordonné !!! Le VW avalait goulument entre 15 et 20 litres au cent de SP95 ... Lors de la montée des cols, on pouvait pratiquement voir la jauge descendre en temps réel, ce qui était un peu angoissant vu la rareté des pompes à essence ... Vive la Prius !!!

Cette années là, nous sommes montés jusqu'aux iles Lofoten et nous avons admiré le soleil de minuit sur la plage à coté du petit port magnifique et souvent photographié dans les brochures touristiques Norvégiennes, qui s'appelle A (avec un petit rond sur le A que je n'arrive pas à taper sur mon clavier ...) - si, si ! - à l'extrémité de la dernière ile de l'archipel des Lofoten.

La Norvège est un de mes plus beaux (et onéreux ...) souvenirs de voyage, avec l'Islande, bien sûr, que nous avions parcouru en Panda, cette fois-ci, avec la tente canadienne dans le coffre.

@ bientôt pour plein d'autres récits de voyage !

Gidu
 
bravo :jap: et merci pour cet agréable morceau de littérature.
tu m'as donné envie de relire kerouac
 
Tous ces éloges me vont droit au coeur ... je vais rougir si ça continue, mais je ne crains rien pour les chevilles, mon traitement anti-inflammatoire quotidien contrôle assez bien la chose !
 
Merci pour le rapport, je compte partir pour la norvege avec ma prius d'ici 2 semaines pour quelques semaines, tout en restant dans le sud du pays.
 
Bravo, et bon voyage. Surtout penser aux anti-moustiques, je suppose qu'ils sont là maintenant que c'est l'été, et prendre une bonne provision de NOK, les prix n'ont pas dû baisser depuis le mois dernier :grin:
 
Pouvez-vous répéter ??

Image extraite d'une vidéo prise au cours d'une petite incursion en Finlande. Le norvégien, ça n'est déjà pas trop facile, quoique, avec un peu d'allemand et beaucoup d'anglais, on se débrouille.
Mais alors là, le finnois, c'est à y perdre son latin. Autant dire que c'est du chinois ... Quelqu'un peut-il traduire, ou bien on essaye le traducteur de Google, tiens, je vais voir ... En tous cas, l'"anticonstitutionnellement" dont nous sommes fiers est battu pour ce qui est de la longueur.
L'énigme est présentée ici :
http://prius-touring-club.com/vbf/imagehosting/24346efdd0fcb9e7.jpg

Première ligne résolue (?) : ce hangar couvert de tôle ondulée serait le "bureau d'aide judiciaire" du coin. Ageasson sera bien d'accord avec moi pour constater que ce genre d'institution rime assez bien avec "tôle"
 
OUF !!!!
Je vais enfin pouvoir dormir tranquille ....
Merci pour l'info, et merci à la collègue :jap:
Si les méandres administratifs de l'A.J. sont proportionnels à la longueur du terme qui désigne l'institution ...
 
L'intégrale des aventures de Biquette à la Médiathèque

Titre: "Biquette au Cap Nord..et même plus loin"
Auteur: IPA
Date: 2007
Fiche: Clu11
[FONT=Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif]Récit d'un voyage de Perpignan au Cap Nord, soit 9093 km en Prius!
- Pour une lecture confortable du récit, téléchargez le fichier en PDF et imprimez-le.
- Cliquez ICI pour afficher le diaporama des photos référencées dans le texte.
[/FONT]

Merci à IPA d'avoir proposé ce récit palpitant!


Version collector pour Noël!!
 
Dernière édition:
diaporama

Décidément, je n'arrive toujours pas à voir le diaporama ! Quel petit logiciel me manque donc ? J'ai la visionneuse Powerpoint, mais je ne sais si elle est adaptée ...
 
Décidément, je n'arrive toujours pas à voir le diaporama ! Quel petit logiciel me manque donc ? J'ai la visionneuse Powerpoint, mais je ne sais si elle est adaptée ...

Moi aussi jai eu du mal à l'ouvrir.
J'ai chargé le fichier et l'ai ouvert avec powerpoint, ça a marché 8)
 
Vive Le PDF!

J'ai changé le fichier PPS en PDF. Cela devrait fonctionner sur toutes les plateformes..😎
 
voyage Norvège

Merci, je vais essayer de voir si ça marche et, tant qu'à faire, je vais télécharger la dernière version de Powerpoint, celle que j'ai est peut-être un peu ancienne.
 
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