shadoko
Participant hyperactif
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L'histoire du climat est une suite de changements naturels plus ou moins abrupts, et généralement lents à l'échelle d'une vie humaine. On sait néanmoins depuis une vingtaine d'année que certains changements ont été catastrophiques, au moins dans l'hémisphère Nord, grâce en particulier aux carottages de glace faits au Groenland. Ces brusques variations portent le doux nom d'événements de Dansgaard-Oeschger (à vos souhaits).
Leur brutalité extrême vient d'être confirmée par une publication parue le 19 juin dans la revue Science dont un des auteurs n'est autre que notre célébrité nationale Jean Jouzel. Elle porte sur les deux derniers réchauffements rapides précédant notre période interglaciaire actuelle, et constitue un choc et une énigme car jamais auparavant on n'avait pu observer des preuves de changements climatiques aussi rapides, et on ne sait toujours pas aujourd'hui modéliser un tel cataclysme.
Les deux événements sont situés à environ 14 700 et 11 700 ans de nous et montrent qu'une augmentation de température au Groenland de douze degrés a pu se produire en moins de 50 ans. Ces soubresauts climatiques coïncident dans le temps avec des changements radicaux de la circulation atmosphérique dans l'hémisphère Nord, qui eux eurent lieu en l'espace d'un ou deux ans.
Leur origine, non élucidée, n'est évidemment pas humaine, mais leur existence prouve que la machine climatique est extrêmement chatouilleuse et que la perturber de façon importante peut engendrer des réponses d'une extrême brutalité, même à l'échelle de la vie humaine.
Quelques commentaires grand public ici (en français) et là (en anglais).
Jusqu'ici tout va bien.
Leur brutalité extrême vient d'être confirmée par une publication parue le 19 juin dans la revue Science dont un des auteurs n'est autre que notre célébrité nationale Jean Jouzel. Elle porte sur les deux derniers réchauffements rapides précédant notre période interglaciaire actuelle, et constitue un choc et une énigme car jamais auparavant on n'avait pu observer des preuves de changements climatiques aussi rapides, et on ne sait toujours pas aujourd'hui modéliser un tel cataclysme.
Les deux événements sont situés à environ 14 700 et 11 700 ans de nous et montrent qu'une augmentation de température au Groenland de douze degrés a pu se produire en moins de 50 ans. Ces soubresauts climatiques coïncident dans le temps avec des changements radicaux de la circulation atmosphérique dans l'hémisphère Nord, qui eux eurent lieu en l'espace d'un ou deux ans.
Leur origine, non élucidée, n'est évidemment pas humaine, mais leur existence prouve que la machine climatique est extrêmement chatouilleuse et que la perturber de façon importante peut engendrer des réponses d'une extrême brutalité, même à l'échelle de la vie humaine.
Quelques commentaires grand public ici (en français) et là (en anglais).
Jusqu'ici tout va bien.
