...si le professeur me donnait une note d'inaptitude, plus tard, à la maison, ma mère me réprimandait, maintenant, si un professeur réprimande un élève, il est plus facile que les parents insultent, quand cela se passe bien, le professeur.
Ce que tu décris existe, malheureusement.
Parc contre c'est extrêmement minoritaire (en 20 ans, c'est arrivé une fois à une de mes collègues, et on était plus sur de la remise en cause que l'insulte) et très fortement médiatisé, si bien qu'un enfant d'aujourd'hui à toutes les chances d'avoir la même expérience que tu as eue il y a un certain nombre d'années. Parce que les parents d'aujourd'hui, dans leur immense majorité, réagissent comme ta mère réagissait.
Certains pourraient penser que je suis une personne "infâme", mais comme j'ai une personne handicapée
Si on en est là, que penser de celui qui se gare sur la place handicapée ou du policier qui ferme les yeux ?
Les humains sont ainsi faits qu'ils flirtent constamment avec la limite jusqu'à trouver une résistance. Si personne ne dit rien quand quelqu'un se gare sur une place handicapée, la personne se croira autorisée et continuera d'étendre sa domination... jusqu'à ce que quelqu'un dise "stop".
Mais je veux bien comprendre que tout le monde n'ait pas le courage de le faire.
Anecdote (malheureusement récurrente) : je circule quotidiennement en ville à vélo. Dans une zone limitée à 20km/h, un enfant de 10 ans, cartable sur le dos montre son intention de traverser à un passage piéton. Je m'arrête et lui fait signe de passer. Au moment où il s'engage, je me fais dépasser par 2 voitures, qui lui grillent donc la priorité en le mettant en danger.
Les 2 voitures ont commis 2 infractions : refus de priorité à un piéton + excès de vitesse.
Je recroise les automobilistes 100m plus loin, arrêtés au feu rouge.
J'ai (j'aurais) voulu communiquer avec les automobilistes sur le fait qu'ils avaient enfreint la règle, mis des vies en danger et pas gagné de temps.
L'enfant de 10 ans aurait pu être le mien, personne n'est parfait, je pense qu'ils n'ont vu qu'un cycliste en colère...
S'il y avait eu des policiers, j'aurais évidemment dénoncé !