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Afin de contribuer au débat sur la transition énergétique, l'Ademe vient de présenter un scénario énergétique à l'horizon 2030 et 2050 qui aboutit à s'affranchir du pétrole et répond au facteur 4 en matière d'émission de GES. Voici quelques extraits :
"Des véhicules mieux adaptés
Du point de vue technologique, les motorisations thermiques continuent de s’améliorer et le parc intègre de plus en plus de véhicules hybrides non rechargeables. De nouvelles motorisations apparaissent sur le marché: principalement des véhicules hybrides rechargeables plug-in (à double motorisation et qui se rechargent sur le secteur), ainsi que des véhicules électriques surtout achetés par les professionnels et déployés par les services de mobilité. Les émissions moyennes du parc automobile passent ainsi de 130 g CO2/km aujourd’hui à 100 g CO2/km en 2030. Alors que les véhicules neufs émettent aujourd’hui un peu moins de 130 g CO2/km en moyenne, la moyenne pondérée des véhicules neufs de 2030 émettra 49 g CO2/km (les véhicules électriques n’émettent pas de CO2, les VHR émettent environ 30 g CO2/km, et les véhicules thermiques entre 50 et 100 g CO2/km). Les terres cultivées pour les biocarburants restent constantes tandis que la part des biocarburants de 2ème génération progresse aux dépens de ceux de 1ère génération (0,7 Mtep de biocarburants 2ème génération sur 3 Mtep de biocarburants en 2030).
En 2050, on suppose que la mobilité par personne décroit de 20 % notamment en raison de la part accrue de télétravail, du vieillissement important de la population, ainsi que grâce à une meilleure organisation urbaine.
Un parc largement modifié pour une indépendance pétrolière en 2050 :
En 2050, pour répondre à cette mobilité, le parc serait moins important qu’aujourd’hui avec 22 millions de véhicules contre 35 millions aujourd’hui. Cette hypothèse ambitieuse suppose que la voiture n’est plus majoritairement un bien acheté par le particulier, mais aussi un mode de transport intégré dans un offre bien plus large que l’on paie pour son usage : les véhicules sont mutualisés, servent plusieurs fois dans une même journée et transportent plus de voyageurs. Ils sont aussi mieux adaptés à chaque type de trajet avec des différenciations plus fortes entre véhicules urbains et véhicules longue distance, et sont ainsi plus efficaces énergétiquement. Le parc comporterait alors 1/3 de véhicules « thermiques », 1/3 de véhicules hybrides rechargeables et 1/3 de véhicules électriques.
Sur ces 22 millions de véhicules, 12 millions seraient possédés, 5 millions seraient en autopartage, et 5 millions seraient des véhicules utilitaires légers. Il est apparu au cours de nos travaux que la réduction importante des besoins en chaleur dans le secteur du bâtiment permettait de libérer un potentiel considérable d’ENR pouvant être affecté au secteur des transports par le biais du réseau de gaz. Ainsi, les véhicules thermiques passeraient progressivement du pétrole au gaz, dont une part importante est renouvelable. Couplé au développement de la 2ème voire 3ème génération de biocarburants, la France pourrait alors être indépendante de la ressource pétrolière à l’horizon 2050. Cette évolution du carburant utilisé n’est toutefois pas structurante pour la réalisation du Facteur 4, les changements structurels étant liés au report modal vers l’autopartage, le transport collectif et les modes doux ainsi que la pénétration des véhicules électriques et hybrides rechargeables. Si le vecteur utilisé restait issu des produits pétroliers, les émissions moyennes du parc seraient de 49 g CO2/km en 2050."
Lire la synthèse complète de l'ADEME : Contribution à l'élaboration de visions énergétiques 2030-2050 : http://www2.ademe.fr/servlet/getBin...4A623E0243FC9C41_tomcatlocal1352729355587.pdf
"Des véhicules mieux adaptés
Du point de vue technologique, les motorisations thermiques continuent de s’améliorer et le parc intègre de plus en plus de véhicules hybrides non rechargeables. De nouvelles motorisations apparaissent sur le marché: principalement des véhicules hybrides rechargeables plug-in (à double motorisation et qui se rechargent sur le secteur), ainsi que des véhicules électriques surtout achetés par les professionnels et déployés par les services de mobilité. Les émissions moyennes du parc automobile passent ainsi de 130 g CO2/km aujourd’hui à 100 g CO2/km en 2030. Alors que les véhicules neufs émettent aujourd’hui un peu moins de 130 g CO2/km en moyenne, la moyenne pondérée des véhicules neufs de 2030 émettra 49 g CO2/km (les véhicules électriques n’émettent pas de CO2, les VHR émettent environ 30 g CO2/km, et les véhicules thermiques entre 50 et 100 g CO2/km). Les terres cultivées pour les biocarburants restent constantes tandis que la part des biocarburants de 2ème génération progresse aux dépens de ceux de 1ère génération (0,7 Mtep de biocarburants 2ème génération sur 3 Mtep de biocarburants en 2030).
En 2050, on suppose que la mobilité par personne décroit de 20 % notamment en raison de la part accrue de télétravail, du vieillissement important de la population, ainsi que grâce à une meilleure organisation urbaine.
Un parc largement modifié pour une indépendance pétrolière en 2050 :
En 2050, pour répondre à cette mobilité, le parc serait moins important qu’aujourd’hui avec 22 millions de véhicules contre 35 millions aujourd’hui. Cette hypothèse ambitieuse suppose que la voiture n’est plus majoritairement un bien acheté par le particulier, mais aussi un mode de transport intégré dans un offre bien plus large que l’on paie pour son usage : les véhicules sont mutualisés, servent plusieurs fois dans une même journée et transportent plus de voyageurs. Ils sont aussi mieux adaptés à chaque type de trajet avec des différenciations plus fortes entre véhicules urbains et véhicules longue distance, et sont ainsi plus efficaces énergétiquement. Le parc comporterait alors 1/3 de véhicules « thermiques », 1/3 de véhicules hybrides rechargeables et 1/3 de véhicules électriques.
Sur ces 22 millions de véhicules, 12 millions seraient possédés, 5 millions seraient en autopartage, et 5 millions seraient des véhicules utilitaires légers. Il est apparu au cours de nos travaux que la réduction importante des besoins en chaleur dans le secteur du bâtiment permettait de libérer un potentiel considérable d’ENR pouvant être affecté au secteur des transports par le biais du réseau de gaz. Ainsi, les véhicules thermiques passeraient progressivement du pétrole au gaz, dont une part importante est renouvelable. Couplé au développement de la 2ème voire 3ème génération de biocarburants, la France pourrait alors être indépendante de la ressource pétrolière à l’horizon 2050. Cette évolution du carburant utilisé n’est toutefois pas structurante pour la réalisation du Facteur 4, les changements structurels étant liés au report modal vers l’autopartage, le transport collectif et les modes doux ainsi que la pénétration des véhicules électriques et hybrides rechargeables. Si le vecteur utilisé restait issu des produits pétroliers, les émissions moyennes du parc seraient de 49 g CO2/km en 2050."
Lire la synthèse complète de l'ADEME : Contribution à l'élaboration de visions énergétiques 2030-2050 : http://www2.ademe.fr/servlet/getBin...4A623E0243FC9C41_tomcatlocal1352729355587.pdf