Si Autolib fonctionne comme le Velib, il y a fort à parier que ce qui est acceptable, pour le moment, en matière de dégradation, casse et vol pour le vélo ne le soit pas pour une auto électrique qui coûte à l'unité environ 25 000 euros, d'après ce que j'ai entendu. Alors qui paiera les bosses, la casse et les dégradations ? Le contribuable local sans doute à la fin des fins.
Un problème parmi d'autres.
Les instigateurs enferrés dans leur concept qui devait être absolument similaire à Velib ont dit que l'on pouvait prendre une voiture Autolib à un endroit et la garer à une borne à un autre. Cela va poser d'énormes problèmes quand le parking d'arrivée sera plein et qu'il faudra obligatoirement trouver une place sur un autre parking dédié, mais ailleurs. Il va falloir aussi un service logistique pour rapatrier les voitures dans tout les sens pour que les parkings aient toujours des voitures disponibles.
La solution de devoir ramener la voiture au même endroit aurait été beaucoup plus simple pour l'utilisateur et viable pour le gestionnaire.
Autres petites réflexion. Lorsque on roule dans Paris et que l'on croise des utilisateurs de Velib, beaucoup font peur à rouler sans aucune notion de la conduite à avoir en vélo. Si les utilisateurs novices de Autolib font de même avec ces voitures électriques il va y avoir des chocs en perspective.
Pour moi ce concept de partage sympathique (Velib ou Autolib) est valable dans pas mal de pays de part le monde, peut être en France dans certaines villes ou villages où les gens font encore attention à ce qui se passe autour d'eux, et se connaissent, mais pas à des villes comme Paris et alentours tant que rôdent incivisme, irresponsabilité, négligence et j'en passe, de la part de certains.
Désolé de casser l'ambiance.