@Morbihus
Bonsoir.
La critique sur la DDE et leur fonctionnement ( je crois DRIRE maintenant, pourquoi avoir changé ? ) est approuvée. ( Peut être était ce un groupe d'observation ?)
Il faut cependant savoir, que les chevaux , comme les mûles et mème les anes, aiment travailler, ils ne voient pas cela comme travail, mais, comme ce sont des nomades, celà fait partie de leur instinct.
Ils sont curieux et aiment apprendre, et ils aiment courir et marcher.
La traction, c'est le coup de collier pour démarrer ( comme les locomotives à vapeur qui reculaient de 0,50 m, peut être, pour tasser les waggons et permettre le démarrage en effort progressif avec moins d'inertie de départ ),
ensuite, c'est l'entretien du mouvement.
Bien sûr, dans la mesure ou ils sont bien traités, c'est absolut.
Pour le labour ou la moissonneuse, c'était un effort intense constant, et pour la moissonneuse, on doublait les attelages à cause de la chaleur et ainsi demandant un effort moins intense.
Tous ces chevaux et autres équidés, qui tirent, le font à leur rithme, en général, leur meneur ou charetier, les aime et les respecte; il connait son attelage et sait ce qu'il est capable de donner.
Le travail des équidés était penible dans le cas des omnibus des villes ou il fallait démarrer et s'arreter souvent et circuler au trot.
Le service était court, quelques heures, et les individus étaient cassés après 3 à 5 ans.
Les autres travaux étaient mieux supportés, car avec allure constante, mème pour les diligeances, les races étaient sélectionnées pour le travail demandé, et les animaux aimaient ce qu'on leur demandait, ils travaillaient en groupe, et quand il y avait des côtes trop fortes, comme à la SNCF à vapeur, il y avait des attelages de renfort.
Il ne faut pas oublier qu'un attelage ( en général des groupes habitués les uns aux autres ) au trot ou au galop, aime ces allure, ça les exite, et il est presque plus important de savoir les calmer et les arreter ou ralentir, que de les lancer.
Ces animaux bien entrainés et nourris, c'est de la dynamite, et ils doivent travailler tous les jours, si non, visite du véto, et risque de perte de l'animal.
Les chevaux n'étaient pas malheureux, et bien traités car en plus ils représentaient de la valeur et à part les fous et les imbéciles, on respecte son capital vivant au autre.
Ce qui vient d'être débité, est plein d'omissions par ignorance ou autre, mais j'aime ça; si je peux partir 8 heures avec ma mûle, j'ai encore cet espoir, je suis dans un autre monde, et en fonction des saisons, que les feuilles soient tombées ou que les fleurs explosent dans leur miriades de couleurs, quand je peux cueillir des brindilles tendres, ma mûle tourne la tête, elle sait que c'est pour elle.
Tous les paysans que j'ai connu, mon grand père, ma grand mère, mes parents , tous, à chaque fois qu'un cheval devait partir à la réforme, c'était un déchirement dans la famille.
J'ai connu une famille de paysans qui avaient un âne en liberté dans la cour, et en été, la porte de la cuisine étant ouverte, il entrait dans la maison à l'heure du repas, et il avait son petit verre de vin.
Des histoires de chevaux, il y en a plein,
Depuis les chevaux de réforme d'artillerie utilisés dans les fermes à terres fortes, ou ces petits chevaux courrageux se mettaient à genoux pour arracher la charrue de la glaise, là ou les gros percherons se décourageaient ( je ne dis pas callaient, mais se décourageaient, ils n'avaient pas la force et la niac )
jusqu'aux coquins, qui savaient que leur maitre ne voulaient pas faire de bruit en rentrant tard le soir ou tôt le matin, et qui partaient au grand gallop autour de l'église, avant de rentrer ; ainsi tout le monde savait qu'un tel avait été voir son ex Femme dont il était divorcé.
Le cheval dans l'histoire des hommes, c'est le bonheur, la joie, la misère, le malheur;
Le cheval faisait partie de la vie, il savait si on l'aimait, il était complice, c'était le compagnon, et ça l'est toujours.