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Cheval de travail

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Il s'appelait margot, etait grand et fort, noir et large.
C'était le dernier cheval de la ferme et je rèvais de le monter, mais j'étais tout petit, moi, et craintif; doux rève!
Un beau jour, le charetier me pris dans ses grosses mains et me posa délicatement sur le gentil Margot;
Le frayeur me prit, j'étais si petit, et je crois bien que c'est la dernière fois de ma vie que je mouillais ma culotte.
J'en ai redemandé après, mais cette première fois fut mouillée!
J'étais vraiment si petit.
C'est je crois l'un de mes premiers souvenirs, avec celui ou je me suis précipité dans la cuisine de mes grands parents, effrayé parce qu'un monsieur en noir voulait me donner des bonbons empoisonnant.
Le pauvre homme était tout déçu de m'avoir effayé à ce point.

Souvenirs, souvenirs, ou êtes vous !
 
Et ceci....

Suis etonné que personne ne parle des chevaux et des anes dans les mines ? Ils remontaient extenués et aveugles pour avoir passé leur vie dans le noir à tirer des wagons !
Au rassemblement dans le Nord il me semble que tout le monde etait surpris pas certaines remarques des mineurs a propos de la vie de ces betes !
Braves betes, courageuses jusqu'au bout A+
 
😱Sans compter tous ceux que la crétinerie des hommes a fait trépasser
horriblement pour rien dans les guerres........jusqu'a 39 ou ils chargeaient allègrement
en Pologne contre les Panzers,......... et tiraienten France nos fameux 75 d'un autre temps !
Maintenant, fini pour eux...........LES CRETINS CONTINUENT !!
 
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Bijou

Milieu des années cinquante, dans un village de Flandres, Bijou, un bon gros cheval blanc, (gris pour les spécialistes) tire placidement son chariot monté sur quatre pneus. Il va d'ateliers de chaussures en usines de galoches pour livrer ou enlever les colis qu'il livre ensuite à la gare : son maître, par ailleurs propriétaire de l'Auberge du Cheval Blanc (!!) est correspondant SNCF.
Tous les jours en début de matinée, voilà Bijou et son chariot bâché vert qui s'arrête devant la gare pour que son maître puisse aller chercher les papier des colis à l'arrivée. Fils du chef de gare, je mets cette halte à profit pour le caresser sur son bon gros museau et lui donner un quignon de pain ou une autre friandise à grignoter. Le bonheur est complet quand son maître en sortant de la gare m'invite à monter dans le chariot et me donne la rêne. (en effet dans cette région les rênes courtes s'arrêtent derrière le collier un simple anneau coulissant sur ces rênes relie la bouche du cheval au meneur). Je tiens la longue lanière de cuir mais c'est principalement à la voix qu'obéit Bijou, nous nous dirigeons vers la halle à marchandises où nous attendent les colis. Arrivé à hauteur du quai, il faut faire manœuvrer le cheval, car le chariot ne se charge et décharge que par l'avant : simplement à la voix et des petites impulsions sur la rêne, Bijou s'arc-boute et d'un seul coup il recule le chariot avec l'avant plaqué parfaitement contre le quai haut. Je ne me suis jamais lassé d'admirer l'entente parfaite entre le cheval et son maître.
Et voilà Bijou qui repart dans les rues du village pour livrer ses colis ; après un petit picotin en milieu de journée, il reprendra sa tournée l’après-midi pour ramasser les colis à expédier.
A suivre
 
Faute de feuilleton, Voici autre chose:

J'ai conduit les 4 ânes dans un pré ou l'herbe était haute au point ou seule la tête dépassait.

Quand le casse croute est au rendez vous, avec de l'eau en suffisence, je jette un coup d'oeil vite fait en voiture, et les laisse tranquille;

Une semaine plus tard, j'entre dans le pré pour vérifier que tout est en ordre, et ai invité ma chienne à me suivre.

Que n'ai je pas fait ( et je le savais, en plus )
les 3 anesses se regroupent, passent la tête sur l'encolure des unes et des autres, j'ai senti un moment de détresse profonde, et j'ai vu mon petit hongre se détacher courageusement du groupe, pour charger Fifi la chienne qui a pris celà pour du jeu, et a bien vite compris qu'il fallait tailler la route droit devant, direstion la clôture.
Et ma chienne qui est une rapide, ( elle n'attrape pas les lapins car ils virent plus court qu'elle, mais elle les prend presque de vitesse ) était presque rattrapée par mon petit quentin au galop, tête basse, oreilles couchées, collées sur l'encolure, la queue droite.

Vous vous rendez compte de l'action des loups, le mâle qui défendais la troupe avait de fortes chances d'être sacrifié, en étant isolé, mené à l'épuisement. mais, un âne, ça botte sérieux, et quand on est allumé, on reste sur le carreau.

Dame Nature, tu nous en dit des choses, et nous ne les écoutons pas. :jap::jap::jap:
 
Faute de feuilleton, Voici autre chose:

J'ai conduit les 4 ânes dans un pré ou l'herbe était haute au point ou seule la tête dépassait.
Il faut préciser que certaines races d'ânes ont de trés courtes pattes !

un âne, ça botte sérieux, ça, Laurent Blanc ne le sait pas....pour remplacer ses pur Sang.....poussifs !
:jap::jap::jap:

:grin:La Pie vous salue !
 
Pompon

Quelques années ont passé, mais mon amour des chevaux n'a pas faibli. A cette époque pas question de centre équestre, ils étaient hors de portée.
Fin des années cinquante, nous passons nos vacances dans un hameau du Tarn et Garonne sur le causse de St Antonin Noble Val. Naturellement, je suis toujours fourré chez le voisin agriculteur qui travaille encore avec des chevaux. Très vite, j'ai eu la permission de partir dans les champs avec Hervé B. J'ai découvert le courage et la puissance de chevaux bien plus légers et petits que les «*monstres*» des Flandres mais tout aussi méritants dans ces régions où la terre est plus rétive. Et surtout j'ai participé à toutes les tâches pour préparer les chevaux au travail.
Hervé B. a une belle jument alezan nommée Pomme. La première fois que nous arriverons au hameau, il viendra nous chercher à l'arrêt du bus dans une jardinière tirée par Pomme.
Une heure avant de partir aux champs, il faut donner une ration de foin et d'orge qu'elle finit de manger quand on la sort de l'écurie pour la faire boire à l'abreuvoir rempli de plusieurs seaux tirés du puits. Puis un rapide brossage, plus pour la réveiller musculairement et la dépoussiérer que la préparer à un concours de beauté. Ensuite commence son harnachement*: sur son licol de cuir, on pose le filet portant les œillères et le mors reliés à de longues rênes qui passent dans le gros collier pourvu d'une corne centrale. Ensuite il faut poser la sellette solidaire du harnais qui enserre l'arrière du cheval. Tout cela pèse assez lourd et nécessite de tourner plusieurs fois autour du cheval pour attacher et régler le tout. Enfin on peut faire reculer Pomme dans les brancards de la charrette*: on veille bien à attacher les chaînes au collier à la même distance, ainsi que les courtes chaînes permettant le recul et la retenue dans les descentes. Ensuite départ*; assis en biais sur l'avant de la charrette. Dès qu'on est sorti des mauvais chemins caussenards parsemés de plaques de roches, on peut, quelque soit la charge faire prendre à la brave jument un petit trot très confortable pour l'attelage. Hervé B. me laisse les rênes, se roule une cigarette et après l'allumage me raconte quelques histoires... de chevaux.
Sa passion est de fabriquer et améliorer sans cesse sa machine à couper la lavande, culture très répandue dans la région à cette époque, l'huile de lavande étant vendue aux parfumeurs de Grasse. Il a transformé une ancienne moissonneuse javeleuse en machine à couper la lavande*; mais le mécanisme étant trop difficile à entraîner par le cheval, il le fait avec un moteur Bernard qui pétarade derrière le cheval sans l'impressionner plus que de raison. (Voici la machine moderne qui reprend le même principe http://www.clier.fr/vert/vert.html ). Mais à cette époque, pas de poste à souder sauf chez quelques forgerons*; alors ce jour là, on a chargé la machine sur la charrette et direction le forgeron à une quinzaine de kilomètres. La course prendra l'après-midi entière.

Les vacances suivantes, Hervé B*; a acheté un hongre plus puissant nommé Pompon. Je dois dire que le pauvre Hervé B*; s'était fait arnaquer par le maquignon, car ce Pompon d'une force peu commune est mal dressé et surtout peu courageux. La machine à couper la lavande est au point*: nous sommes tous deux assis dessus*: je dois avec une espèce de rame dentelée pousser les tiges et les fleurs vers la lame, Hervé derrière moi amasse les fleurs coupées à l'arrière de la machine, règle la marche du moteur et guide le cheval. Mais celui-ci s'arrête souvent dès qu'il sent une résistance et provoque une avalanche de jurons en occitan... A la fin des vacances, j'étais devenu un expert de l'attelage et … des jurons.
Deux anecdotes avec ce fameux Pompon. Un jour nous partons dans les champs et, passant devant ma maison, Hervé B*. s'arrête pour «*tailler une bavette*» avec mes parents. Je me porte à la tête de Pompon pour le tenir et lui donner quelques petites caresses bienveillantes entre les yeux. Je n'ai pas compris ce qui s'est passé, ce qui lui avait déplu, mais il a avancé les dents et j'ai retrouvé mon tee-shirt avec un énorme trou sur la poitrine... la pièce manquante n'ayant jamais été retrouvée.
Avec la maison, nous avons acheté un petit champ que cultive Hervé B. Cette année là , il a moissonné de l'orge. Il a attelé Pomme et Pompon à une moissonneuse-lieuse, machine qui coupe la céréale et la laisse dans le champ liée en une belle gerbe. Naturellement, le palonnier montre un beau déséquilibre du côté de Pompon qui n'effectue pas sa part de travail. La traction de la moissonneuse-lieuse est très dure pour les chevaux, il faut qu'ils avancent assez vite, et la machine est relativement lourde. Derrière, il faut empiler les gerbes épis en l'air, en forme de tente canadienne, avec deux gerbes couchées dessus pour protéger de la pluie. On laisse les gerbes dans le champ une dizaine de jours avant de les rentrer à la ferme et de bâtir le gerbier. Le moment de les rentrer est arrivé et je parie le champagne avec Hervé B. que je rentre l'orge en un seul voyage avec Pompon*! Le jour venu, l'attelage et la descente dans le champ se passent bien. J'ai «*réquisitionné*» pour l'occasion quelques adolescents de mon âge. Nous chargeons la charrette, je m'occupe de répartir très précisément les gerbes afin que Pompon ait le moins de poids sur la sellette. Vient le moment de remonter le champ et 100 m de route avec une pente assez raide. Nous laissons Pompon souffler, puis je me place à côté de sa tête en le tenant par une rêne près du mors. Un ami est chargé avec une petite badine de lui «*chatouiller*» la croupe, et avec forces encouragements, la charrette et son chargement sont hissés sur la place du village, le reste du trajet plat ne pose aucune problème. Hervé B*; sur le pas de sa porte est assez étonné de la performance. Avant notre départ, beau joueur, il nous invitera à déboucher le champagne.
Les vacances suivantes, Hervé B. avait succombé aux charmes du tracteur*: un Farmall semblable à un grand faucheux trônait dans la grange et … l'écurie était vide.
A suivre
 
Le farmall avait il les roues avant jumelées sous le moteur, ou écartées comme les roues arrières ?

Mon Père en avait acheté un à essence, car chez Société Française, il n'étaient pas capable de nous livrer dans les délais.

Le nôtre avait les roues écartées, et dormait dans une grange dont les poutres razaient l'échappement, et pour rentrer, il fallait courber la tête, si non le chauffeur restait dehors.
Chez nous, Margot le dernier cheval a été remplacé par un fergusson gris, avec le moteur rouge.
 
Salut Rebel !
Si je l'ai comparé à l'araignée grand faucheux, c'est qu'il avait les roues avant écartées. Celui avec les roues jumelées aurait été suicidaire dans des terrains pentus. Mac Cormick avait inventé ce système pour faire tourner ce tracteur très court. Tu as raison , il était très haut, pour pouvoir passer dans des cultures déjà hautes vraisemblablement. Tout l'outillage était spécifique pas de relevage trois points comme l'avait déjà le Ferguson à cette époque... et peu puissant, plus puissant que le Pony mais à peine. Il s'était fait encore rouler....:sad:
fergusson gris, avec le moteur rouge
un diesel ?
Quand on y pense, c'est vrai que le tracteur est plus vite au travail dans le champ, mais les premiers étaient souvent moins puissants qu'un cheval. A part les gros tracteurs monocylindres qui actionnaient les batteuses !!!
 
Merci MDD

Mais on parlait de la transition des gentils chevaux, aux premiers tracteurs dans différentes régions ( en gros la fin du cheval de travail)
Les fins ne sont jamais forcément très nettes, et souvent bien douloureuses.
:jap::jap:
 
Pompon II, Othello et les autres.

Début des années 80, ma fille, adolescente, comme par hasard, s'intéresse aux chevaux. Nous allons monter tout d'abord dans les Landes dans les centres équestres de bord de mer... puis l'hiver, dans une ferme équestre du Quercy Blanc. Après deux années, nous trouvons sur notre commune, une personne qui nous loue ses chevaux, nous partons ainsi librement , sans accompagnateur. Je monte Othello, un grand trotteur et ma fille un petit camarguais Pompon.
pompom1.jpg

Le voici lors de la pause ravitaillement de milieu d'après midi.
J' ai fait la connaissance du propriétaire de ces chevaux par l'intermédiaire d'Albert F. un vieux monsieur d’origine italienne qui a travaillé toute sa vie avec des chevaux et à la retraite joue au maquignon. Et il m'annonce que c'est lui qui a vendu ce Pompon, que la propriétaire précédente l'attelait mais n'en était pas maître*: quand Pompon en avait assez, il rentrait à l'écurie*!
Je connais justement un vieux paysan qui a une vieille jardinière, Albert F. , pour sa part, a tout l'harnachement nécessaire, nous allons atteler Pompon à cette carriole et il va promener les parents et les élèves lors de la kermesse de fin d'année de mon école. Dernière vérification quelques jours avant la fête*: nous nous rendons «*chez*» Pompon et nous l'attelons à de vieux outils qui rouillent dans un coin de la cour. L’expérience est concluante, Pompon tire vaillamment ce tas de ferraille sans s'émouvoir du bruit derrière son dos.
La veille de la fête, nous allons chercher avec deux de mes grands élèves la jardinière et nous la décorons. L'après-midi, Pompon descend par ses propres moyens à l'école avec son propriétaire qui l'harnache et l'attelle avec Albert F. Et tout l'après-midi il va promener dans sa carriole enfants et parents ravis. Il ne me reste qu'une photo de cette journée , j'en ai offert un poster à chacun des acteurs de cette belle journée.
pompon.jpg

Je n'ai pas pu sortir la photo du cadre, il aurait fallu tout démonter...
Il y aura un cheval, bien à nous cette fois, mais c'est une autre histoire.
 
Violette....suite

:papy: Les vacances suivantes, dés mon arrivée et aprés l'innévitable séance de recommandations
diverses, mon premier geste fut de foncer pour voir Ma Violette......et là, arrivé à la barrière et
au moment de la siffler, l'étonnement me l'a coupé,..... le sifflet......il y avait avec elle un splendide
poulain tout noir avec une étoile blanche sur le front et balsanes règlementaires. On ne m'avait rien
dit concernant cette naissance survenue dix mois avant. Il avait été "baptisé" Taquin............mais
revenons à Violette........Evidemment, passé la surprise et tout en sautant la barrièreje sifflais Violette...
.....qui tourna simplement la tête vers moi en hennissant, ce qu'elle n'avait jamais fait. Elle qui venait
avant vers moi au petit trot ne bougea pas d'un pouce, me toisant de haut, regardant alternativement
son poulain qui paissait plus loin et le bout d'homme qui allait vers elle.........A ce moment là, je ne sais
ce que j'éprouvais...J'étais un peu comme en terrain étrange dans une bulle d'incertitudene comprenant
pas ce qui arrivait........Je m'avançais cependant vers Violette toujours immobile.......et silençieuse qui
n'avait plus cet air complice et copine que je lui connaissais, mais une attitude sérieuse me faisant penser
à ma Grand Mère quand elle me parlait comme à un "grand garçon".........arrivé prés d'elle, elle accepta avec
plaisir les caresses habituelles me reniflant de haut en bas, mais toujours sans bouger de place ou me suivant
pas à pas si je me déplaçais. Comme un gosse, je ne comprenais rien à sa réserve, en étant même vexé, et
décidais d'aller voir de plus prés le poulain. Las, là pas moyen !....j'étais marqué à la culotte par la jument....
.. calmement mais efficacement, et impossible d'approcher du petit.......pensant à un jeu, j'essayais tout de
même en courant de ci de là......mal m'en prit car pour elle ce n'en était pas un, et je le compris vite en la
voyant coucher les oreilles et me poursuivre en ronchonnant jusqu'à la barrière que j'escaladais vivement
la mort dans l'âme, pendant qu'elle retournait fièrement vers son fils sans même un hennissement d'au revoir pour moi !
Ce fut mon premier chagrin.........d'affection,......... première leçon de vie............
 
Très intéressant. Je n'aurais pas pensé qu'elle serait encore si protectrice après 10 mois. Surtout que toi aussi tu étais "un petit" à l'époque. Est-ce qu'elle a fini par t'accepter comme "un copain de son fils" ? 😎

Question aux spécialistes : c'est adulte à quel âge un cheval ?
 
Beaucoup d'explications sont possibles.

La Jument est mère avant tout et elle donnera sa vie pour sauver son petit.

Les premiers gestes d'un éleveur soigneux dans ses relations avec ses chevaux ( ou ânes )
Veiller à ce que la mère ne se soit pas blessée.
Chercher la délivrance et verifier qu'elle soit entière, si non, fouille et véto pour vérif.
Carresser la mère, lui parler gentiement et doucement, et aller carresser le petit, ou le tripoter doucement ( en mème temps que cautérisation de l'ombilic pendant 2 à 3 jours )
Veiller à ce que le petit tête bien et qu'il absorbe le colostrum, l'aider si possible , si la mère ne le fait pas d'elle mème.
Venir tout les jours et plusieurs fois par jour, pour tripoter le petit, garder de bonnes relations avec la mère et la maintenir en confiance, et surtout , être copain avec le petit.
Lui prendre les pieds dès le 2 eme jour, gentiement, progressivement, pour que ce soit naturel pour lui, et le tripoter toujours, partout, le grattouiller, le cageoler, qu'il ait plaisir a vous voir ainsi que la mère, donner des petites récompenses, carrotte et autres choses.
Un poulain venant d'un bon éleveur sera un cheval respectueux , le débourrage se fera tout seul, et tout le reste, toute sa vie.
Et, surtout, si l'éleveur a de bonnes relations avec la mère, le petit, sans connaitre l'éleveur, le reconnaitra et se laissera approcher, car il sentira tout de suite que sa mère n'est pas inquiète;
Mais, pour peu qu'un idiot à la main dure, le monte et lui fasse mal, il n'obtiendra rien qu'un cheval sur la défensive.
La relation homme - cheval, est magnifique et très enrichissante et apaisante.:jap:

Maintenant, le comportement de la jument << Villlette >> peut s'expliquer par le fait qu'elle ait été au pré sans qu'on s'occupe d'elle, ou le stricte minimum, et si en plus, on lui fait faire un poulain, et qu'à chaque fois , la séparation soit faite trop tôt, et sans transition , elle a de la mémoire, et n'oublie pas.
 
Un cheval est adulte pour le travail vers 2 ans et demi;
Avant, il ne faut pas lui tirer dessus, et le laisser terminer sa calcification.
Des bons tendons, et de bonnes articulations sont primordiales pour qu'un cheval puisse donner tout ce qu'il a de lui mème.:jap:
 
:jap: Sans être un gentil mouton, Chris l'heureux bêle avec exactitude !
Il est évident, qu'avec ma Violette les choses n'en sont pas restées là. Quand mon Grand Père
est rentré le soir, nous sommes allés au pré ensembles chercher les cheveaux pour les rentrer.
Toute occupée avec mon aïeul, son sucre et ses pommes coupées, rassurée par sa présence et sans
doute leur affection réciproque, la jument ne s'occupa pas de moi, et je tentais l'approche du poulain....
....mais comme il reculait autant que j'avançais et que je voyais Papy froncer, je la mis en veilleuse,
me laissais hisser sur la jument pour aller à la rivière et rentrer au bercail. Par la suite, tout se familiarisa,
mais jamais le Poulin ne fit copain copain......Peut être étais je jaloux de lui et le sentait il .........Il faut dire
aussi que Grand Père avait peur de ce que je pouvais faire sans surveillance et des réactions possibles du
poulain. En conséquence, je ne pouvais faire comme avant et devais attendre la présence de Papy.......Les choses
n'avaient plus la même saveur de liberté............................🙁
 
Ce qui veut dire que le sage Ageasson, bien tassé par les ans ( je n'ai pas dit terrassé ) devait être un rude gaillard avec qui il fallait peut être avoir de la poigne, dans ses jeunes années proches de celles du jeune poullain.
Ceci dit avec un maximum de malice ! :jap: :jap: :jap:
 
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