On parle plutôt de montagne, ici, non ?
😎
Et donc de virages bien serrés, en montée ou en descente, voire d'épingles à cheveux ...
J'avoue que dans une épingle descendante, le truc de l'accélération pendant le virage me passe largement par dessus la tête : idéalement, j'ai freiné avant d'aborder l'épingle, j'ai rétrogradé (avant également) pour que la relance en sortie se fasse sur le bon rapport, et pendant presque toute la courbe je suis sur mon erre, comme disent les voileux : ni frein ni accélérateur.
Au pire, quand elle est plus serrée et/ou pentue que le pensais, je freine encore dans la première partie de l'épingle : cela ne nuit pas à l'adhérence bien au contraire, mais il est certain que c'est moins harmonieux, surtout vu des passagers
. Mieux vaut bien connaître la route en effet pour être bien fluide ....
Quand j'aurai mon Auris ce sera la même chose (rétrogradage en moins
😎).
Mais je comprends bien que du côté de Rouen, on puisse avoir une approche plus "orthodoxe" du virage, avec la classique accélération en sortie.
Ceci dit, même dans un virage léger, je n'accélère jamais avant d'en avoir franchi la moitié, sinon cela veut dire que j'aurais pu (dû ?) l'aborder plus vite (qu'on ne se méprenne pas sur cette fin de phrase, je ne prône pas du tout une conduite le couteau entre les dents, mais juste fluide, quelle que soit l'allure générale adoptée par ailleurs).
Pour moi, un virage standard -sur route horizontale ou faiblement pentue-, c'est 3 phases : avoir ralenti (voire freiné, mais j'évite) dans la partie qui précède (roues encore droites, en fait), puis avoir le pied en l'air dans la première moitié du virage, et enfin avoir une accélération dans la seconde moitié ...
C'est du moins ce qui me paraît le plus fluide et confortable