Les installations photovoltaïques

Astrix64

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J'ai l'impression que l'on est en train de se rendre compte que pour ajouter du solaire et de l'éolien il ne suffit pas de mettre des panneau et des mats, mais il faut aussi mettre un réseau en place...
Il faut juste doubler tout le parc de production pas seulement les éléments terminaux. Ce qui signifie doubler les prix.
Normalement on devait déjà le savoir puisque en plus c’est de intermittent...
Mais on ne veut pas trop le dire de peur de freiner l'écologie.
 
OUI , c'est exactement cela , relocaliser la production électrique , sauf que , par chez nous , ça ne se passe pas si bien que cela


ha oui , il est question d'indemniser les "clients " lésés jusqu'à 480 €uros.
elle est pas belle la vie
Interessant... Phénomène inexistant ou passé sous silence en France ?

Je suppute seulement, car je n'en ai aucune idée. En tout cas, je n'en ai rien entendu dans les infos, que je suis quotidiennement ou presque.
 
Je travaille dans le photovoltaïque depuis plus de 15 ans et ça fait belle lurette que j'ai arrêté de rêver: ça c'est bon pour les politiques qui aiment se faire mousser...
Est-ce que tu peux préciser ta pensée ?
Merci.
 
Surtout ne pas oublier que l'électricité n'est pas une source d'énergie, mais un vecteur. Comme l'hydrogène d'ailleurs.
Le gros problème est: comment la produire. Je travaille dans le photovoltaïque depuis plus de 15 ans et ça fait belle lurette que j'ai arrêté de rêver: ça c'est bon pour les politiques qui aiment se faire mousser...
Sinon, je ne tire pas sur l'ambulance, ayant un doctorat en génie électrique: j'adore.
Amicalement. ;)
Hello,
Je n'ai pas le même vécu concernant les panneaux solaires.
On a depuis plus de 10 ans des panneaux qui nous permettent aujourd'hui de charger 2 VE plus les usages de la maison.
Environ 9-10 mois par an on est excédentaire, les 2-3 autres on produit une partie de notre conso. Donc à l'année on produit plus qu'on consomme. Pourtant on habite en Normandie, qui connait très bien la notion de nuage (voire plus...)
Les VE font très bon ménage avec ces panneaux, ils permettent de stocker ce qu'on ne consommerait pas sinon, c'est mieux que de l'injecter.
Et évidemment les conso déplaçables (machines, eau chaude) sont calées vers la mi-journée.
Je ferai par contre la distinction avec les grosses centrales au sol, c'est pas le même état d'esprit. (Comme pour les éoliennes)
Je suis même très fier d'être arrivé à gérer la charge de la eUp (qui n'est pas connectée) à distance avec bascule possible vers le ballon solaire (avec du matériel Victron).

Pour ce qui est d'une éventuelle surtension, cela est arrivé.
C'est du au fait qu'on n'est que 2 à avoir des panneaux solaires sur notre petit transfo de village (et qu'on n'est pas nombreux) et le réseau étant triphasé on peut avoir temporairement une phase au maxi autorisé (230V + 10%). Les onduleurs qui respectent les normes doivent se couper.
Donc si un 3ème pouvait s'inviter ça serait sympa. Bienvenue. ;)
Mais c'est si rare que la production annuelle est plutôt en hausse. Mais très faiblement, je suis surpris de voir à quel point elle varie très peu, pourtant elle dépend totalement de la nébulosité.

Donc il y a des solutions locales, par exemple si j'avais habité en montagne avec une petite chute d'eau à proximité, j'aurai fait un truc tout aussi sympa.
Et heureusement qu'il y a des solutions, car le problème des GES (CO2 et autres) est tellement grave (dramatique en fait) que ça fait longtemps que des solutions auraient dues être mises en place.
En 2024 on en est encore à jeter nos déchets dans l'atmosphère ?
J'hallucine quand je lis en 2024 que certains n'ont pas encore compris l'irréversibilité qui est engagée !

Maintenant sur les forum on croise des personnes qui ne parlent que de problèmes. Qu'est ce que ça doit être chiant. :mur:
 
Interessant... Phénomène inexistant ou passé sous silence en France ?

Je suppute seulement, car je n'en ai aucune idée. En tout cas, je n'en ai rien entendu dans les infos, que je suis quotidiennement ou presque.
Bonjour, de mémoire, l'électricité produite par les panneaux solaires, en Belgique,est systématiquement re injecté dans le réseau.( à confirmer), donc on revend sa production.
En France, on favorise l'auto consommation, peut-être, entre autre, pour éviter ce pb?
 
Les VE font très bon ménage avec ces panneaux, ils permettent de stocker ce qu'on ne consommerait pas sinon, c'est mieux que de l'injecter.
Pourquoi tu dis que c'est mieux de stocker dans les batteries par rapport à l'injection ?
 
Ce que j'ai écrit là n'est pas fondamental aujourd'hui. Le réseau est très loin de devoir gérer le pic historique de plus de 100 GW.
Je préfère ne pas solliciter le réseau quand on peut l'éviter.
Car si on charge quand il n'y a pas (peu) de solaire, on va à un moment injecter sur le réseau et à un autre appeler du courant.
Si on fait coïncider (au mieux) consommation et production ce courant ne circulera pas plus loin que son branchement.
Il m'arrive même de faire varier la puissance du chargeur du VE selon l'ensoleillement.

Après il y a des raisonnements très différents liés au tarifs, selon le prix auquel on vend et celui auquel on achète qui peut dépendre entre autre des heures (exemple tempo). C'est la notion qu'a évoquée @panda56

Là dessus en France on n'a pas le droit d'injecter comme on veut, même des quantités très faibles, et pas plus le droit de vendre sans autorisation. Même en limitant la puissance du branchement d'injection à par exemple 3 ou 6 kVA, c'est à dire celle du branchement d'achat.
Il y a ce que la technique permet et ce que les règlements permettent (et qui peuvent se contredire, voir sur le forum photovoltaïque.fr par exemple)
 
Bonjour planétaire,

Comment est dimensionnée ton installation PV ? Quelle production à l année vs quelle conso totale du foyer ?

Oui, je sais... Il faut panacher, en plus du maître mot "Sobriété", ce avec quoi on casse les Oreilles de nos enfants en n'ayant nous même jamais abordé le début de pouilleme du concept durant la nôtre, d'enfance... (80's)
 
Hello,

On n'a pas la solution la plus simple.
On a deux installations, une avec droit de vente à 100% et l'autre sans ce droit. 3 kWc chacune donc 6 kWc en tout.
Techniquement c'est transparent, tout est connecté sur le branchement de la maison, en mono.
L'installation avec vente a produit 3000 kWh l'année dernière (soit l'équivalent de 1000 heures)
L'autre à produit 2600 kWh, parce que n'ayant pas le droit d'injecter vers le réseau quand on est longtemps absent elle ne produit quasi plus, juste la conso de base de la maison.
En face il y a deux VE, tout ce qui est électrique dont l'eau chaude, machines, tondeuse etc, donc tout sauf le chauffage qui est au bois.
L'install avec vente est sur bdpv(La localisation est volontairement fausse)
En pratique, en 2023 on a vendu 3000 kWh et acheté 1100 kWh, essentiellement en hiver.
Ce qui veut dire qu'on a consommé 3700 kWh sur un an (1100+2600), arrondi et lissé 10 kWh/jour.
L'hiver on produit entre 40 et 80% de nos besoins sur 2à3 mois, le reste du temps plus de 100%.
On pourrait augmenter la surface de capteurs mais j'estime qu'on a un compromis avec un bilan carbone raisonnable.
Car on a beau avoir une petite batterie de stockage (qui vient de notre Prius lithium) en temps réel conso et production ne sont pas toujours en phase.
Cerise sur le gateau, on peut passer en mode hors réseau, on l'a fait cet hiver, le réseau était hs à cause du vent quelques heures.
Il nous est arrivé l'été de passer en autonome plusieurs semaines de suite, il suffit de savoir enchaîner les consommateurs et non pas les superposer, on ne dispose que de 2,5 kW en sortie de l'onduleur. Mais ça n'apporte en général rien de fondamental, le kWh est évalué à 35 gr de CO2/kWh pour notre solaire et le réseau en 2023 est annoncé par RTE pour la même valeur.
En pratique, quand il y a assez de soleil, on charge d'abord la batterie solaire (le matin par exemple), puis le ballon d'eau chaude (qui a beau être surisolé c'est un peu une passoire) puis ça dépend des priorités. Batterie solaire et ballon c'est automatique, le reste c'est notre décision.
La charge des VE se fait 9-10 mois par an en milieu de journée et l'hiver je privilégie les heures à faible CO2/kWh, par exemple le dimanche est quasi à 100% dans ce cas, souvent le début/milieu d'après midi.

La conséquence est qu'on ne consomme aucun pétrole directement.

A+
 
ça marche pareil en Belgique , en auto consommation , le surplus , dans le réseau.
Au vu de la densité d'habitation , ET , les câbles de " trop petite " section , ce n'est pas toujours possible de " renvoyer " dans le réseau , coupure à distance des onduleurs , avec les compteurs intelligents, et à partir de là , la conso se refait sur le réseau.
Un gars , dans le reportage complet , 32 ou 36 panneaux , se voit de devoir payer près de + - 3000 €uros d'électricité.

J'ai fait des installations de panneaux pour le compte d'entreprises spécialisées de l'époque. en sous traitance.
Ainsi que du solaire.
Par contre , je n'en veut pas chez moi. Ma charpente est trop vieille et n'a jamais été calculée pour supporter le surpoids ET plus encore l'action du vent sur les panneaux. Pression et dépression sur les panneaux , c'est comme une aile d'avion.
 
Hello,

On n'a pas la solution la plus simple.
On a deux installations, une avec droit de vente à 100% et l'autre sans ce droit. 3 kWc chacune donc 6 kWc en tout.
Techniquement c'est transparent, tout est connecté sur le branchement de la maison, en mono.
L'installation avec vente a produit 3000 kWh l'année dernière (soit l'équivalent de 1000 heures)
L'autre à produit 2600 kWh, parce que n'ayant pas le droit d'injecter vers le réseau quand on est longtemps absent elle ne produit quasi plus, juste la conso de base de la maison.
En face il y a deux VE, tout ce qui est électrique dont l'eau chaude, machines, tondeuse etc, donc tout sauf le chauffage qui est au bois.
L'install avec vente est sur bdpv(La localisation est volontairement fausse)
En pratique, en 2023 on a vendu 3000 kWh et acheté 1100 kWh, essentiellement en hiver.
Ce qui veut dire qu'on a consommé 3700 kWh sur un an (1100+2600), arrondi et lissé 10 kWh/jour.
L'hiver on produit entre 40 et 80% de nos besoins sur 2à3 mois, le reste du temps plus de 100%.
On pourrait augmenter la surface de capteurs mais j'estime qu'on a un compromis avec un bilan carbone raisonnable.
Car on a beau avoir une petite batterie de stockage (qui vient de notre Prius lithium) en temps réel conso et production ne sont pas toujours en phase.
Cerise sur le gateau, on peut passer en mode hors réseau, on l'a fait cet hiver, le réseau était hs à cause du vent quelques heures.
Il nous est arrivé l'été de passer en autonome plusieurs semaines de suite, il suffit de savoir enchaîner les consommateurs et non pas les superposer, on ne dispose que de 2,5 kW en sortie de l'onduleur. Mais ça n'apporte en général rien de fondamental, le kWh est évalué à 35 gr de CO2/kWh pour notre solaire et le réseau en 2023 est annoncé par RTE pour la même valeur.
En pratique, quand il y a assez de soleil, on charge d'abord la batterie solaire (le matin par exemple), puis le ballon d'eau chaude (qui a beau être surisolé c'est un peu une passoire) puis ça dépend des priorités. Batterie solaire et ballon c'est automatique, le reste c'est notre décision.
La charge des VE se fait 9-10 mois par an en milieu de journée et l'hiver je privilégie les heures à faible CO2/kWh, par exemple le dimanche est quasi à 100% dans ce cas, souvent le début/milieu d'après midi.

La conséquence est qu'on ne consomme aucun pétrole directement.

A+
Merci des détails. Je comprends tout à fait le pourquoi de ton/tes Install(s) ,... J'ai eu la même discussion avec l installateur il y a qq semaines.

Ici, on consomme presque 10k kwh par an, car 100% électrique, malgré un complément bois en hiver.

Je me tate pour dimensionner une install "neutre en énergie" (prod = conso en bilan annuel), et ce avec une future p4 phr pour madame.

J'ai qq panneaux à ce jour en autoconsommation 100%, 840wc installé et là, en temps réel avec ce beau plafond bas de nuages gris hivernaux (100%), on produit.... 30 watts (à 14h15, install plein sud). C est un Sujet qui porte à réflexion sur l indépendance à l'année 😆😬🤔🤔🤔
 
En fait tout se complète, l'hiver quand tu n'as pas assez d'ensoleillement tu coupes du bois, cela te réchauffe et le soleil ne te fait pas trop transpirer. :ROFLMAO:
 
@dodom
Au cas où tu ne le saurais pas, si tu souhaites avoir le plus de production à l'année, les panneaux ont intérêt à être inclinés vers 30 degrés par rapport à l'horizontale.
Ils sont alors plus proche de l'idéal l'été quand la production est plus forte et dégradés l'hiver (quand le jour est bien plus court).
Tu gagnes plus l'été que tu n'en perd l'hiver.
Si tu souhaites avoir le maximum de production l'hiver c'est plutôt 70 degrés !
Notre toit est un compromis avec 45 degrés.
De plus dans ton département tu dois pouvoir compter sur plus de 1000 heures équivalent temps plein.

D'un point de vue rejet de GES en France, il vaut mieux ne pas avoir de batterie, sauf si on en récupère une qui n'a pas fini sa vie.
Issue d'un VE cela revient à en améliorer encore plus le bilan carbone. Et là elle sera bien plus tranquille.
Dans d'autres pays où l'électricité est plus carbonée c'est un autre calcul.
Décarboner c'est un colossal problème mondial (on balance même nos rejets l'hiver vers l'hémisphère sud) mais ce ne sont que des solutions locales.

P.S. Nous on vient de passer en quelques minutes de plus de 3000 W (On peut produire plus que la puissance crête par moments) à une trentaine sous la grêle et le coup de vent tout la haut...
 
Est-ce que tu veux dire que tu vas changer leur inclinaison selon la saison ?
Cette orientation par rapport au soleil est tolérante, orientation en comptant la combinaison de la déviation verticale et horizontale. Ce n'est pas du solaire à concentration.
Et dans le cas où le ciel est tout gris, faut juste pointer quelque part vers le ciel, la lumière est diffuse et arrive de partout.
Gérer l'orientation à l'aide de ce qu'on appelle un tracker c'est se compliquer la vie. C'est pour les bricoleurs, car c'est pas donné en €.
Ca permet bien sur d'être bien incliné selon la saison et cela permet d'avoir une courbe dans la journée qui n'est plus une cloche mais plus proche d'un rectangle.
C'est sans doute évident pour toi mais regarde les ombres, souvent en début et fin de journée, comme les cheminées, antennes...
Les grands arbres plus lointains sont gênants mais moins que les ombres d'objets très proches.
 
... Aucune ombre chez moi, on est en bordure de pleins champs.

Et oui, je joue avec la pente selon les saisons.

1er novembre, je passe à 40-45.

1er avril, je les Redescends à 20 degrés.

Pas de système complexe ici,. .. Je joue avec la charpente bois sur laquelle ils sont posés et arrimés.

Un système à 3 positions (sud est / sud / sud ouest), genre avec un timer, je me dis que ça remplirait un peu mieux le cone de prod vers un carré... Mais est ce une fausse bonne idée ? Je sèche un peu sur la partie mécanique (suffirait d'un axe à roulements avec un actuateur 3 positions, et la charpente bois-alu-métal qui va dessus ..?)

Voilà voilà, pour l'instant, ça reste de l'imaginaire de fond de canapé. Même si ça me semble avoir du sens en terme d'exploitation PV 😉

PS : j'ai contacté les fabricants de la fleur PV qui suit le soleil... (aussi oublié son nom), et de mémoire, c'est un joujou à... 50ke TT posé mis en service pour 3-4kwc 😬😜
 
Dans le domaine du "solar tracker diy" il y a une quasi infinité de solutions, même sans électricité pour orienter les panneaux !
AU début avec de l'électronique analogique et maintenant avec arduino ou autre.
Pour ma part je joue avec l'orientation de mes panneaux (ceux qui n'ont pas le droit d'injecter sur le réseau)
Le principe est proche de ce montage:
singlepanel.jpg


L'inclinaison est modifiée quelques fois dans l'année, pas besoin de suivre avec précision l'inclinaison apparente du soleil selon la saison.
Ce qui permet de n'avoir qu'un seul axe à faire tourner durant la journée.
Le pointage n'a pas besoin d'être très précis si on accepte quelques % de perte.

De cette expérience je suis arrivé aux conclusions suivantes:
-l'hiver vue la faible durée du jour c'est à peine utile de suivre la course du soleil, faut être proche de 70 degrés en décembre-janvier
-l'été ce montage a une limite : 180 degrés, à cause du mat ou équivalent. Or le soleil dépasse cette course, mais là aussi on peut être approximatif.

Ce montage permet d'avoir des panneaux verticaux en début et fin de journée et quasi parfaitement orientés au zénit.

Mais attention, les panneaux solaires ont une grande surface et il faut prévoir la tempête du siècle.
Pour l'orientation il y a deux écoles : timer ou suivi par capteurs du soleil. Chacun a ses avantages et inconvénients.

Et oui, c'est pas nécessaire de suivre en temps réel (genre toutes les 5 mn) le soleil. Tous les 1/4 d'heure ou 1/2 heure ça peut suffire.

Bon bricolage.
 
Par contre , je n'en veut pas chez moi. Ma charpente est trop vieille et n'a jamais été calculée pour supporter le surpoids ET plus encore l'action du vent sur les panneaux. Pression et dépression sur les panneaux , c'est comme une aile d'avion.
Je comprends tes réticences pour la charge supplémentaire, mais à ma connaissance elle est surtout problématique sur les structures calculées au plus juste (hangars, bâtiments industriels...).
Vu que les panneaux sont dans le plan de la toiture ou presque (cas d'une toitures à pans inclinés) les pressions/dépressions transmises doivent être similaires, elles sont juste réparties et transmises via les pattes de fixation, normalement solidement vissées aux chevrons et en nombre suffisant.
De plus, dans le cas d'une toiture en petits éléments (tuiles...), les panneaux fournissent une protection à celle-ci.
 
Un système à 3 positions (sud est / sud / sud ouest), genre avec un timer, je me dis que ça remplirait un peu mieux le cone de prod vers un carré... Mais est ce une fausse bonne idée ? Je sèche un peu sur la partie mécanique (suffirait d'un axe à roulements avec un actuateur 3 positions, et la charpente bois-alu-métal qui va dessus ..?)
Au vu du coût des panneaux en ce moment, je doute très fort de l'intérêt du tracker : il suffit d'en mettre un poil plus.
+bilan carbone de la structure qui doit être TRES robuste pour une installation de pls kW.+
+fiabilité de l'ensemble forcément amoindrie...
 
Je comprends tes réticences pour la charge supplémentaire, mais à ma connaissance elle est surtout problématique sur les structures calculées au plus juste (hangars, bâtiments industriels...).
Vu que les panneaux sont dans le plan de la toiture ou presque (cas d'une toitures à pans inclinés) les pressions/dépressions transmises doivent être similaires, elles sont juste réparties et transmises via les pattes de fixation, normalement solidement vissées aux chevrons et en nombre suffisant.
De plus, dans le cas d'une toiture en petits éléments (tuiles...), les panneaux fournissent une protection à celle-ci.
Ha voila . Il faudra donc que je re contacte le CSTC , pour centre scientifique et technique de la construction pour leur dire et transmettre ton Message et tes idées.
nous avons reçu ces informations dunCSTC de par le fait d'être et de professer comme menusisier charpentier . Couvreur etc etc etc .
De plus , nous avons constaté un autre problème au placement des panneaux , c'est la création d'une zone d'ombre sous les panneaux photovoltaïques et de çe fait , une prolifération de mousses , algues et lichens sur les matériaux de couverture qui se trouvent SOUS LES PANNEAUX .
Y a de l'entretien en vue . 👍👌

La pression et la dépression sont plus importantes de par la planéité des panneaux contrairement à une couverture en petits éléments qui " cassent " le vent , ou les effets du vent .
Ensuite , il faut tenir compte du nombre de cycle.

En ce qui concerne les vieilles maisons , comme la mienne , fin des années 1800 , déjà qu'il y est ajouté de l'isolation , ET , plus grave , entendre , plus lourd , des plafonds par le dessous et aménagements divers .
Le mieux est de ne pas insister. les gains engendrés ne couvriraient pas le remplacement de la toiture.

Les installations que nous avons réalisées , on enlevait les matériaux de couverture pour placer le système panneaux. En poids , c'était déjà cela de gagné " sur la charpente " .
 
Ha voila . Il faudra donc que je re contacte le CSTC , pour centre scientifique et technique de la construction pour leur dire et transmettre ton Message et tes idées.
nous avons reçu ces informations dunCSTC de par le fait d'être et de professer comme menusisier charpentier . Couvreur etc etc etc .
De plus , nous avons constaté un autre problème au placement des panneaux , c'est la création d'une zone d'ombre sous les panneaux photovoltaïques et de çe fait , une prolifération de mousses , algues et lichens sur les matériaux de couverture qui se trouvent SOUS LES PANNEAUX .
Y a de l'entretien en vue . 👍👌

La pression et la dépression sont plus importantes de par la planéité des panneaux contrairement à une couverture en petits éléments qui " cassent " le vent , ou les effets du vent .
Ensuite , il faut tenir compte du nombre de cycle.

En ce qui concerne les vieilles maisons , comme la mienne , fin des années 1800 , déjà qu'il y est ajouté de l'isolation , ET , plus grave , entendre , plus lourd , des plafonds par le dessous et aménagements divers .
Le mieux est de ne pas insister. les gains engendrés ne couvriraient pas le remplacement de la toiture.

Les installations que nous avons réalisées , on enlevait les matériaux de couverture pour placer le système panneaux. En poids , c'était déjà cela de gagné " sur la charpente " .
Les rares problèmes liés aux installations PV sur de la maison individuelles sont les suivants :
Incendie.
Dégâts des eaux.
Et c'est justement les installations en intégration de toiture (où on remplace les éléments de couverture pour être dans le plan de celle-ci par des sortes de bacs sur lesquels viennent les panneaux) qui étaient les plus exposées.
Ce type d'installation est devenu très rare (à une époque des avantages financiers étaient réservées aux installations en intégration, alors que les risques étaient supérieurs et le rendement moins bon).
Jamais, en maison individuelle, je n'ai entendu parler de sinistre lié au poids propre de l'installation ou à l'action du vent sur celle ci en surimposition de toiture (le plus courant : panneaux sur des rails maintenus une dizaine de cm par-dessus la couverture par des pattes de fixation fixés sur les chevrons et coiffés par les tuiles). Tu as des exemples ? Et pour ce qui est des mousses, pareil, les gens se préoccupent plus du nettoyage des panneaux. Après, les install que je connais ont, au plus, une petite vingtaine d'année ce n'est peut-être pas suffisant comme recul.
 
Pour chiffrer un peu: un panneau de 500W (c'est pratique pour les calculs) ça a une masse de 26 kg par exemple.
Donc un groupe de 3kWc ça pèse autant que 2 couvreurs sur un toit.
Forcément un toit doit supporter ça.
Bon ok lors de la pose c'est comme 4 couvreurs. Temporaire.
Je n'ai pas bossé dans ce domaine, mais à mon avis au vu des très vieilles maisons ici, les fermes sont "calculées" non pas pour ne pas casser lors d'un coup de vent avec de la neige, mais de façon à ne pas prendre au fil des ans trop de flèche. Donc calcul non pour rupture mais bien avant pour rigidité.
Pour ce qui est du vent, qu'il atteigne les tuiles/ardoises ou les panneaux solaires c'est la même force. La "rugosité" ne doit pas intervenir, on ne parle pas d'une aile d'avion ou autre. Seule diffère la répartition des forces, 4 points par panneau contre une grande quantité pour les tuiles/ardoises. Les forces dépendent de la distance des 4 points des panneaux par rapport aux pannes par exemple. Il se peut que cela crée moins de flexion sur les chevrons.
Mais sans savoir comment est conçu ce toit, son accessibilité, son état...etc

A+
 
Pour mettre tout le monde d'accord on peut convenir du fait que le réchauffement climatique rend caduques les tableaux de charges de neige à prendre en compte, au bénéfice de la charge des panneaux PV:p...
 
Et les gars , faut arrêter hein , vous allez finir par me faire croire que les ingénieurs que je paye au CSTC sont des nains et manquent d'expérience.
Entre le moment fléchissant , la charge statique permanente , les charges d'exploitation, Les charges momentanées et ce qui va avec , il faut aussi tenir compte de " la fatigue " des matériaux.
Ensuite vous avez les zones ou se trouve l'installation , la toiture et la charpente.
Les modifications que les gens font , dans le genre , aménagement des combles , non prévus au départ.
On ne fera pas la même toiture , charpente , suivant que , c'est le long de la côte , à l'intérieur des terres et ou en altitude . En belgique ou en france , c'est pareil . Les zones sont déterminées et in fine , les normes changent aussi .
 
Ah, une question de normes.
Bon y'a peut-être une solution.
Le jour ce sont des panneaux photovoltaïques. ok.
Mais la nuit ils n'ont rien de photovoltaïques. En fait c'est du verre et un cadre alu (le silicium est si fin qu'il est négligeable), comme une fenêtre de toit et même moins lourde, il n'y a qu'une vitre. Même ça tu ne peux pas en poser ?
Peut-être alors faut-il faire appel à des ingénieurs bénévoles ? :)
 
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