@JPS57
Petite précision, le linky
est bidirectionnel. C'est une des différences majeures par rapport aux compteurs précédents soit électronique soit électro-mécanique.
Avec l'électronique enedis en plaçait deux devant un branchement solaire avec injection totale tête bêche chacun ne compte que dans un sens. Ainsi si on consommait même un peu c'était à déduire de la facture de producteur, au même tarif que la vente. Et c'était possible avec certains onduleurs qui ne fonctionnaient pas 100% sur la partie solaire (dc).
Avec le linky un seul compteur suffit et il a deux mémoires qui cumulent chacune dans un sens de circulation du courant (plus une bonne dizaines pour les tarifs spéciaux).
La façon de compter est détaillée. On a une petite tolérance pour injecter sans doute due à cette façon de compter. Et selon l'administration on a le droit d'injecter gratuitement sans limites et pas du tout selon une autre.
Techniquement tu as raison, l'onduleur se synchronise avec le réseau. Et
avec une "énorme" précision. Si par malheur il se désynchronisait son courant de sortie grimperait très très vite au plafond et il n'injecterait plus rien du tout soit par tension trop élevée soit par destruction.
Il doit à la fois suivre avec une extrême précision la fréquence de la sinusoïde mais aussi la tension du réseau, car pour injecter il doit fournir une tension un pouième au-dessus de celle du réseau au niveau du branchement (je ne sais pas comment il gère les pics ultra-brefs de tension)
Donc en cas de coupure du réseau, même brève il se déconnecte, ne fournit plus de tension et relance une procédure normalisée de redémarrage qui de mémoire dure plus d'une minute après un temps d'attente le temps que le réseau revienne. Et toujours de mémoire ce n'est pas un mais deux relais en série qui doivent couper la sortie (pour les ouvriers imprudents plus du matériel à moitié défaillant ce qui est prévu)
De toute façon s'il ne se coupait pas il serait incapable de fournir la puissance appelée par tous les utilisateurs consommateurs qui ne se sont pas déconnectés, si besoin via le transfo 230V->20kV ! Sa protection de surintensité (sous-tension) se déclencherait de suite, espérons-le pour lui.
Donc
les ouvriers ne risquent absolument rien côté onduleurs solaires, par contre venant du réseau ils doivent gérer.
Un onduleur solaire ou autre est un esclave du réseau, donc même s'il y a encore du soleil il n'injecte plus tant que le réseau est tombé.
Par ailleurs certains onduleurs ont une
autre sortie permanente à ne bien sur pas relier au réseau (les composants de sortie risquent en plus de se détruire, elle produit un 50hz 230v perso). Sortie qui fonctionne soit parce qu'il y a du soleil soit parce qu'il y a aussi une batterie. Si pas de batterie la conso doit toujours être inférieure ou égale à la production solaire, sinon ça coupe. Donc sans batterie c'est quasi pas gérable, le moindre nuages baisse la puissance disponible et s'il est très très sombre il ne reste presque plus rien. Pour ne plus produire il faut masquer très sérieusement les panneaux, comme par exemple avec une couche de plusieurs cm de neige (d'où un intérêt de plus à avoir des panneaux presque verticaux l'hiver)
Tout ça c'est pour la France. Certains pays ont d'autres normes, comme par exemple notre voisine l'Italie.
@Astrix64 Lors de la mise en route il y a normalement passage d'un gars, le consuel. Mais il est loin de tout vérifier, comme le contrôle technique des véhicules d'ailleurs. Ceci si on a modifié l'installation, donc pas si on se branche sur une simple prise domestique, ce qui peut être le cas si on produit une faible puissance. Le consuel ne doit venir qu'en cas de modification de l'installation, solaire ou pas.
A+
Je ne parle que des onduleurs centraux, pas des micro-onduleurs qui reprennent tout sauf à ma connaissance la sortie spéciale hors réseau.