Les Voitures Electriques en Général

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Faut citer les sources, parce que en l'état, on dirait la propagande pro-nucléaire.
Bah, une information fournie par un professeur d'université émérite qui avait fait sa thèse de doctorat (troisième cycle ou d'Etat je ne sais plus) dans les années 80, à l'Université de Montpellier (cellules solaires).
Aucune propagande de ma part, juste des informations basiques.
La solution raccordement au réseau est une solution qui a permis de faire (rapidement) sortir le photovoltaïque de son marché de niche (sites isolés). mais ce n'est probablement pas viable à long terme.
Avec les solutions de stockage électrochimiques actuelles le photovoltaïque peut de nouveau retrouver ses modes de fonctionnement "naturels", à savoir une collecte au fil du soleil avec stockage du surplus pour assurer la disponibilité d'alimentation électrique en utilisation nocturne, mais pas que (compensation du déficit hivernal à tarif compétitif, on peut en rêver).
 
Il semblerait que l'Espagne n'a pas lu la thèse parce que le mix est variable, mais surtout, d'après les infos récentes avec les renouvelables à plus de 50% (70% ?). Je ne me rappelle plus exactement des chiffres. Et ça n'a pas l'air de collapser tous les jours.
 
D'ailleurs, qui a trouvé des infos sur la root cause du black out espagnol ?
 
@dodom en 1800 la règle des 80-20 disait que le transport aérien n'existe pas et que la communication à distance se fait surtout à base de pigeons. La règle de 80-20 dans un domaine technologique qui évolue fortement n'a aucun sens : elle te dit comment réagir pour gérer le passé, pas le futur. Et elle prend très mal en compte les exceptions. D'après la règle des 80-20, la bonne façon de faire du courant au niveau mondial c'est du charbon et du gaz. Heureusement qu'on ne l'utilise pas trop pour piloter nombre de sujets...

@artur j'ai vu au moins deux fois l'argument "si les fort pourcentage d'EnR était un problème, le réseau tomberait tous les jours". Ce n'est pas sérieux de dire ça... Il est évident que plus d'EnR ne fait pas tomber le réseau de façon inéluctable le lendemain de l'ajout. On parle de probabilités, de niveau de difficulté de pilotage du réseau, pas d'un on-off. Ce qu'on sait avec certitude, c'est que le PV (et dans une moindre mesure le solaire) n'a pas d'inertie mécanique, donc il faut des adaptations plus ou moins lourdes. On sait aussi qu'il ajoute une variabilité supplémentaire, à toutes les échelles (la minute, l'heure, la journée, la saison), qu'il faut gérer. Donc la question n'est pas "est-ce qu'ajouter du solaire fait tomber le réseau", la question est "quelle est la difficulté supplémentaire, comment on fait pour la gérer, quelles sont les conséquences, les coûts, et quel est le risque résiduel". Si tu penses que la réponse à ces question est 0 "parce que le réseau ne tombe pas tous jours", tu te trompes.

@JPS57 les maximum 30% d'EnR me font penser aux "40 ans de durée de vie maximale des centrales nucléaires". Un truc que les anti se répètent en boucle depuis 50 ans :?:sans regarder la réalité observable. Et les solutions de stockage chimiques, par gravité ou autres fariboles c'est rigolo mais elles sont à des ordres de grandeur plus faibles que le besoin. Le seul stockage "réaliste" aujourd'hui pour la saisonnalité sont les barrages réversibles...
 
@dodom en 1800 la règle des 80-20 disait que le transport aérien n'existe pas et que la communication à distance se fait surtout à base de pigeons. La règle de 80-20 dans un domaine technologique qui évolue fortement n'a aucun sens : elle te dit comment réagir pour gérer le passé, pas le futur. Et elle prend très mal en compte les exceptions. D'après la règle des 80-20, la bonne façon de faire du courant au niveau mondial c'est du charbon et du gaz. Heureusement qu'on ne l'utilise pas trop pour piloter nombre de sujets...

@artur j'ai vu au moins deux fois l'argument "si les fort pourcentage d'EnR était un problème, le réseau tomberait tous les jours". Ce n'est pas sérieux de dire ça... Il est évident que plus d'EnR ne fait pas tomber le réseau de façon inéluctable le lendemain de l'ajout. On parle de probabilités, de niveau de difficulté de pilotage du réseau, pas d'un on-off. Ce qu'on sait avec certitude, c'est que le PV (et dans une moindre mesure le solaire) n'a pas d'inertie mécanique, donc il faut des adaptations plus ou moins lourdes. On sait aussi qu'il ajoute une variabilité supplémentaire, à toutes les échelles (la minute, l'heure, la journée, la saison), qu'il faut gérer. Donc la question n'est pas "est-ce qu'ajouter du solaire fait tomber le réseau", la question est "quelle est la difficulté supplémentaire, comment on fait pour la gérer, quelles sont les conséquences, les coûts, et quel est le risque résiduel". Si tu penses que la réponse à ces question est 0 "parce que le réseau ne tombe pas tous jours", tu te trompes.

@JPS57 les maximum 30% d'EnR me font penser aux "40 ans de durée de vie maximale des centrales nucléaires". Un truc que les anti se répètent en boucle depuis 50 ans :?:sans regarder la réalité observable. Et les solutions de stockage chimiques, par gravité ou autres fariboles c'est rigolo mais elles sont à des ordres de grandeur plus faibles que le besoin. Le seul stockage "réaliste" aujourd'hui pour la saisonnalité sont les barrages réversibles...
Bonjour Foluxo,

D'accord avec vous pour le problème de stockage inter-saisonnier: le recours aux solutions de stockage électrochimique aboutit à un surdimensionnement des GPV (Générateurs PhotoVoltaïques), avec un coût nettement supérieur à celui consenti par les personnes qui "passent" au PV en ce moment. Cependant il faut garder espoir en des solutions de stockage électrochimiques plus performantes à l'avenir, et surtout d'un coût plus raisonnable.
Je connais un peu le problème, ayant par exemple soumis un problème de dimensionnement d'installation d'un GPV à mes étudiants de B.U.T.
Il y a ce qu'on lit, et il y a ce qu'on pratique. Depuis bien longtemps, j'ai opté pour la seconde solution.😉
 
Il semblerait que l'Espagne n'a pas lu la thèse parce que le mix est variable, mais surtout, d'après les infos récentes avec les renouvelables à plus de 50% (70% ?). Je ne me rappelle plus exactement des chiffres. Et ça n'a pas l'air de collapser tous les jours.
Le travail datait de 1987 si j'en crois mes souvenirs et il portait sur les cellules solaires (silicium à l'époque, il va sans dire).
Libre à lui de s'être renseigné sur des aspects connexes, comme les réseaux de distribution électriques alimentés par des sources d'énergie renouvelable.
Quand on commence à regarder de plus près le problème de réinjection réseau, force est de constater que cela ne va de soi: par facilité, certains considèrent le réseau comme l'équivalent d'un espace de stockage infini!
Pas si simple: un onduleur raccordé au réseau élève localement la tension pour réinjecter. Il est aisé d'en conclure qu'une ville entière recouverte de modules PV altèrerait significativement la tension du réseau AC BT. Heureusement, il y a des gardes fous: le délestage dès que le réseau n'est plus conforme à ses spécifications.
Les politiques énergétiques ont favorisé la priorité de la réinjection des ENR sur le reste des moyens de production.
A mon sens le problème a été pris à l'envers: si l'on veut assurer la pérennité de fonctionnement des unités de production bas carbone (barrage, centrales nucléaires) il faudrait au contraire rendre les unités de production décentralisées types ENR, pilotables via des centres de régulation.

Avec les onduleurs et micro-onduleurs communicants c'est réalisable.
Mais cela ne vient-il pas contrarier le "fantasme" d'autonomie électrique des personnes ayant fait le choix de ce type d'installation?
 
il faudrait au contraire rendre les unités de production décentralisées types ENR, pilotables via des centres de régulation.

Avec les onduleurs et micro-onduleurs communicants c'est réalisable.
Mais cela ne vient-il pas contrarier le "fantasme" d'autonomie électrique des personnes ayant fait le choix de ce type d'installation?
Un petit aperçu de ce que coûte le kWh solaire derrière le panneau et après transformation pour le rendre pilotable voire pour être autonome.
 
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