@dodom en 1800 la règle des 80-20 disait que le transport aérien n'existe pas et que la communication à distance se fait surtout à base de pigeons. La règle de 80-20 dans un domaine technologique qui évolue fortement n'a aucun sens : elle te dit comment réagir pour gérer le passé, pas le futur. Et elle prend très mal en compte les exceptions. D'après la règle des 80-20, la bonne façon de faire du courant au niveau mondial c'est du charbon et du gaz. Heureusement qu'on ne l'utilise pas trop pour piloter nombre de sujets...
@artur j'ai vu au moins deux fois l'argument "si les fort pourcentage d'EnR était un problème, le réseau tomberait tous les jours". Ce n'est pas sérieux de dire ça... Il est évident que plus d'EnR ne fait pas tomber le réseau de façon inéluctable le lendemain de l'ajout. On parle de probabilités, de niveau de difficulté de pilotage du réseau, pas d'un on-off. Ce qu'on sait avec certitude, c'est que le PV (et dans une moindre mesure le solaire) n'a pas d'inertie mécanique, donc il faut des adaptations plus ou moins lourdes. On sait aussi qu'il ajoute une variabilité supplémentaire, à toutes les échelles (la minute, l'heure, la journée, la saison), qu'il faut gérer. Donc la question n'est pas "est-ce qu'ajouter du solaire fait tomber le réseau", la question est "quelle est la difficulté supplémentaire, comment on fait pour la gérer, quelles sont les conséquences, les coûts, et quel est le risque résiduel". Si tu penses que la réponse à ces question est 0 "parce que le réseau ne tombe pas tous jours", tu te trompes.
@JPS57 les maximum 30% d'EnR me font penser aux "40 ans de durée de vie maximale des centrales nucléaires". Un truc que les anti se répètent en boucle depuis 50 ans

sans regarder la réalité observable. Et les solutions de stockage chimiques, par gravité ou autres fariboles c'est rigolo mais elles sont à des ordres de grandeur plus faibles que le besoin. Le seul stockage "réaliste" aujourd'hui pour la saisonnalité sont les barrages réversibles...