B'jour,
Voilà, un argument manifeste pour "procéder à une autre connerie" .
En plus, ce petit article n'est pas - au moins je ne l'ai pas trouvé nulle part - sur le site de MA. J'y vais, donc:
Sport ou ecolo, au choix
Avec la CT 200 h, qui doit beaucoup, sur le plan téchnique, à une certaine Toyota Prius, Lexus veut proposer un autre plaisir de conduire et s'adresse dés lors à un public radicalement different.
C'est au Salon de Francfort 2009 que Lexus a dévoilé en première mondiale sön conceptcar LF-CH, une compacte à hayon arrière qui s'inscrit dans le segment C, où elle se pose en concurrente de voitures comme la BMW Série 1 ou l'Audi A3. Au contraire de ce qu'ils ont fait avec leur IS, les Japonais n'ont pas commis l'erreur de venir concurrencer les Européens sur un terrain où ils font la pluie et le beau temps (lisez celui du moteur Diesel....), puisque là Lexus CT 200 h, qui nous arrivera l'an prochain, fait appel à une motorisation hybride.
Cette nouvelle Lexus utilise en fait la technologie de la Toyota Prius. Il s'agit de la première tentative faite par la marque de luxe de Toyota pour pénétrer le segment dit des compactes de hout de gamme. Par son style, en tout cas, cette CT 200 h diffère nettement des autres Lexus. Etérieurement, elle est très proche du concept car du salon de Francfort empreint du design L-Finesse cher à Lexus, d'où son aspect un peu plus agrssif (mais aussi plus conventionnel) que sa cousine Prius. Et Lexus a voulu que cette plus grande aggressivité se retrouve dans les sensations de conduite.....
AU CHOIX
Un élément capital dans la métamorphose qu'a subie l'ensemble motopropulseur de la Prius pour animer une voiture compacte, sportive et luxueuse signée Lexus, c'est le Drive Mode Selector. Ce bouton disposé sur la console centrale donne le choix entre trois modes de fonctionnement: Eco, Normal et Sport. En mode Eco (pour économique et écologique), le comportement de la chaîne de propulsion hybride est très proche de celui de la Prius: l'association d'un moteur thermique (à essence) de 1,8 litre de 100 ch et d'un moteur électrique de 45kW/60 ch se faisant via des engrenages planétaires, la voiture est capable de signer des consommations spectaculaires: l'accent est clairement mis sur l'écologie, donc la réduction de la consommation. C'est aussi le cas, mais naturellement dans une moindre mesure, en mode Normal.
En mode Sport, il en va tout autrement. D'emblée, on est mis au parfum: la couleur bleue de l'éclairage de tableau de bord cède la place à un rouge beaucoup plus sportif et évocateur, tandis que l'indicateur de puissance (qui confirme en temps normal que vous conduisez bien de façon écologique...) se change en compte-tours.
Mais ce n'est pas tout: la réponse de l'accélérateur est plus tranchée, l'assistance de direction se fait moins prononcée, l'ESP autorise plus de dérive et de patinage et, enfin, la transmission (qui fonctionne comme une CVT à variation continue) se convertit elle aussi au sport: elle «tire» plus court et favorise dès lors les reprises.
Il va de soi que dans une telle configuration, il n'est plus question d'égaler les chiffres de consommation d'une Prius. Mais le client Lexus peut choisir à tout moment de privilégier les sensations ou l'économie. En mode Eco, la consommation moyenne tourne autour des 4,0 l/100 (3,9 avec une Prius). En mode Sport, la consommation est plus élevée, mais le plaisir de conduire fait lui aussi un bond...
LA TOUCHE LEXUS
Mais il ne suffit pas de quelques gadgets électroniques pour créer une «Prius de sport» qui serait digne de s'appeler Lexus. Les ingénieurs châssis ont travaillé dur pour que, sous cette carrosserie agressive, se cache une plateforme à la hauteur. Ils ont commencé par offrir à la CT 200h une structure très rigide en utilisant force acier et aluminium à haute résistance. Ce type de structure présente toutefois l'inconvénient de favoriser les résonances, ce qui ne va pas sans nuire au confort acoustique.
C'est pourquoi Lexus a développé, en collaboration avec Yamaha, ce qu'il a baptisé des Performance Dampers: entre les chapelles de suspension avant ainsi qu'au niveau de la suspension arrière, on trouve deux barres antirapprochement, technique souvent utilisée en compétition ou pour rigidifier les modèles à vocation sportive. Mais ici, ces barres présentent la caractéristique unique d'intégrer un amortisseur, ce qui, tout à la fois, améliore la rigidité de la caisse et absorbe les vibrations trouvant leur origine dans les déformations que subit la structure portante. Cela influence directement la tenue de route et le confort, tout en permettant aux occupants de profiter dans de bien meilleures conditions du système audio.
Pour les suspensions, Lexus s'est montré moins innovant. On trouve à l'avant des jambes McPherson à bras inférieurs en L et à l'arrière des doubles triangles à bras de guidage longitudinaux, Et si l'on y ajoute une direction plus directe, un freinage assuré par quatre disques, un contrôle électronique de stabilité et des jantes de grand diamètre chaussées de pneus à profil bas, il est évident que les sensations de conduite vont être très différentes de celles éprouvées au volant d'une Prius.
Avec une puissance (combinée) de 140 ch (celle de la dernière Prius...), il ne faut pas s'attendre à des accélérations époustouflantes, mais grâce à un Cx de 0,28 seulement, un poids relativement réduit et, surtout, un centre de gravité bas, la voiture doit pouvoir être menée sportivement sur un parcours exigeant.
UNE COMPACTE LUXUEUSE
Une; Lexus ne se conçoit pas sans un habitacle luxueux. Celui de la CT 200h est traité dans un esprit très proche de celui de ses grandes soeurs et sa finition n'est pas moins soignée. Ici aussi, il y a un monde différence avec la Prius, à l'intérieur plutôt ascetique.... Outre le bouton du Drive Mode Selector, la console centrale est dominée par un bouton de type "souris" qui commande la navigation et le système audio via un grand écran couleur.
Le dessin des sièges a aussi fait l'objet de toutes les attentions: les occupants ont été installés le plus bas possible, de manière à renforcer l'impression d'être dans une voiture sportive. Et comme dans toutes les Lexus; les matériaux nobles (cuir, bois, etc.) sont naturellement de la partie.
Nous avons pu effectuer un bref galop d'essai à bord de la CT 200h, mais uniquement en passager de Βrυηο Reinke, responsable du développement châssis chez Toyota Motor Europe. Ce fût court, mais suffisant pour enregistrer quelques impressions.
À bord, on est particulièrement bien assis et la suspension, plutôt ferme, permet de prendre à des allures élevées lès petites routes sinueuses du parcours d'essai. Il faut s'habituer aux réactions de la transmission, analogues à celles d'une CVT, mais sur ce point, nous vous en dirons davantae lorsque nous aurons été en mesure de prendre la volant de la voiture, début octobre.
La "petite" Lexus sera commercialisée chez nous en 2011. Elle ambitionnne de croiser le fer avec les hauts de gamme du segment C. Dans ce but, elle mise sur des qualités de style, de luxe, de confort et de comportement dynamiques typiquement Lexus, ais assaisonnés a la sauce "verte", ce qui devrait lui apporter des arguments pour séduire les trentenaires aisés auxquels elle s'adresse. Nous sommes curieux de voir si la recette convaincra.
Très honnètement, moi aussi j'ai mes doutes - 43K en "full option", 140 CV..... 😳 - et cela pour un public des 30aines "aisés"?? J'ai peur que ils vont se tourner plutôt vers des BMW Serie 1 et autres Audi A3.
Amicalement,
Krouebi