Je ne suis pas certain de cela : il faut empêcher MG1 de tourner trop vite, donc il faut forcément réguler la vitesse du thermique.
Ou alors, c'est précisément MG1 qui est alimenté, pour imposer une vitesse au thermique, qui tourne sans injection ?
A la réflexion, c'est ce qui me semble le plus logique.
Et cela expliquerait qu'on récupère très peu d'ampères à destination des batteries HT (visualisé au ScanGauge) dans cette phase, MG2 alimentant MG1 (exactement comme dans le mode hérétique).
Ce n'est pas tout à fait comme cela que ça se passe. Lorsque le thermique est arrêté, MG1 tourne en sens inverse de MG2. Lorsqu'il arrive à une vitesse qui est est autour de 6000 t/min, le calculateur estime qu'il vaut mieux économiser MG1 et ne pas le laisser monter librement jusqu'à 10000 t/min. Alors il se décide à
freiner MG1. Freiner MG1, cela correspond à deux choses :
récupérer de l'énergie électrique via MG1, et entraîner le thermique. Toute cette puissance, de freinage de MG1 et d'entraiment mécanique du thermique (environ 1 kW à 1000 t/min) correspond à une force de freinage sur les roues. Pour rendre imperceptible le changement, MG2 compense. Si l'accélérateur était relaché, on était en frein-moteur simulé, avec récupération d'énergie par MG2 ; alors MG2 récupère un peu moins. Si l'accélérateur était à un niveau de glide, alors l'énergie récupérée dans MG1 est
dirigée vers MG2, et la perte dans le thermique est compensée par un peu de consommation batterie, en direction de MG2.
Ce n'est dont pas du tout le mode hérétique.
En revanche, Le mode hérétique on le retrouve bien s'il faut faire tourner de plus en plus vite le thermique, dans le cas du frein moteur vrai mode B parce que la batterie est pleine. Il faut alors que MG1 ait une vitesse de moins en moins négative, et finalement positive. Or MG1 fournit un couple d'entrainement du thermique, Il passe donc de générateur à moteur, est c'est MG2 qui est générateur.
Pour revenir au démarrage du moteur, c'est bien MG1 qui est moteur de démarrage lorsque le véhicule est immobile ou roule lentement. Au contraire, lorsque le véhicule roule plus vite (au dessus de 40 km/h), MG1 joue finalement le
même rôle qu'un embrayage, lorsqu'on démarre en embrayant en 4ème.
Mais ici MG1 récupère l'énergie au lieu de chauffer bêtement.