c'est du celluloid, ce n'est pas la même matière que les durits, donc de toute façon ça ne voudrait pas dire grand chose, dans un sens ou dans l'autre.
Comme dit BelgoHSD, une vraie preuve de "danger" sur un vrai moteur serait le seul moyen de répondre à cette question. Mais vu que les gens qui en mettent alors que la voiture n'est pas faite pour sont "en tort", je les vois mal se manifester et râler.
Ce sujet est décidément trop sérieux quand il devient stratosphérique.
Râler, non, c'est inutile, quoique certains râlent quand ils se font toper au radar (z'ont qu'à faire attention, ou rouler au taquet de l'amende, c'est rentable au moins).
Mais se manifester, oui, en faisant part de leur expérience malheureuse. Ça apporte une pierre à l'édifice.
J'ai surtout lu des casses difficilement imputables formellement au E85 en tant que fluide. Ce sont souvent des problèmes d'injection sur des moteurs kités. On a plus de certitudes sur le fait que kiter ses injecteurs est plus risqué que de respecter "l'aptitude naturelle" du moteur.
La seule réelle inconnue reste l'usure des parties "souples", puisque :
-le lambda reste OK : pas de surchauffe donc
-le catalyseur n'est pas sujet à des problèmes de chauffe ni de dégradation rapide. J'ose même imaginer un allongement de la durée de vie vu qu'il y a moins de déchets de combustion à catalyser (à froid il déguste, quelque soit le carburant). Mais ça n'engage que moi.
-les métaux ne semblent pas souffrir outre mesure eu égard au compte-rendu labo cité plus haut.
-l'huile Toyota est a priori en norme API SN
RC, une norme qui ne fait pas dans la dentelle en assurant une protection contre l'éthanol jusqu'au E85.
Comme je le dis à chaque fois, c'est une prise de risque que chacun mesure selon des paramètres personnellement établis...
Encore une fois, je remercie les pionniers, et je préfère raconter des bêtises avec Robain pour détendre l'atmosphère
car j'estime avoir fait le tour de la question personnellement.