Conso en embouteillage et batterie faible
J'ai le désagréable privilège de tester en ce moment le cumul de tous les inconvénients de la Prius.
Démarrage par temps froid (ce matin, 3°C) : normal que le moteur ait besoin de tourner plus longtemps pour chauffer, ça ne me gêne pas si je peux rouler. Oui, mais en ce moment, avec le givre sur le pare-brise, je dois attendre que l'air tiède de la clim ait fini de dégivrer avant de faire jouer les essuis-glaces (je sais, je pourrai y aller à la raclette, mais j'en ai pas, et j'ai plus de sous, tout est parti dans la Prius
😳).
L'avantage, c'est que cela permet à ma batterie d'être chargée jusqu'à l'avant-dernière barrette (la dernière, je l'ai jamais eu. Et vous ?)
Le désavantage, c'est que ma conso instantanée reste figée sur 99,9
pendant une bonne paire de centaines de mètres, avant de descendre peu à peu aux alentours des 13 l/100, ce qui représente à peu près la distance après laquelle je tombe immanquablement sur mon premier gros bouchon du matin. En gros, c'est au minimum 1/2 heure d'attente, en avançant par petites touches de 3 ou 4 mètres à chaque fois. Evidemment, à ce rythme là, la batterie s'épuise vite (je suppose que les demandes répétées d'énergie pour passer du stade inerte à celui du piéton au pas sont incomparablement plus gloutonnes que pour maintenir une vitesse, même faible, sur une plus longue distance. D'ailleurs, j'ai essayé de temporiser mon démarrage, pour laisser plus d'espace entre moi et le véhicule qui me précéde, et donc pour ne pas me déplacer pour pas grand chose, mais au prix de telles manifestations d'énervements suscités derrière moi
, que c'en est pas tenable). Et évidemment, le très faible ralentissement n'engrange rien du tout en récupération d'énergie.
Donc, forcément, lorsque j'arrive à l'avant dernière barette, mon ami le thermique se met en branle pour redonner à Mme BHT un peu de jus dans ses circuits, au grand dam de ma conso (qui se prend à nouveau un bon deux litres en plus dans la vue
), de mes oreilles, peu habituées à un tel boucan de la part de la Prius
, et de moi-même, qui voit fondre d'un très mauvais oeil mon record de conso de mes débuts, quand il faisait encore beau, chaud, et qu'il n'y avait personne sur la route (3,5 l sur 18 km pour le même trajet, tellement fier
😎 que je l'ai accroché en trophée au dessus de ma cheminée).
Enfin bref, après, ça se dégage, et je peux terminer mon chemin à une vitesse à peu près normale en région parisienne (donc, pas trop élevée, la moyenne), avec un bon 6,5 l/100 (ce qui prouve quand même que la Prius est assez fantastique pour réduire sa conso avec une circulation extrémement dense).
Je gagne encore environ 1 litre de conso moyenne le soir en rentrant (le soir, c'est presque fluide, allez savoir pourquoi), mais du coup, je termine mes 40 km journalier avec une tendance à la hausse depuis deux mois de conduite assez déprimante
🙁, parce que je ne vois pas trop comment faire mieux, surtout le matin...