Une personne est-elle morte d'une maladie pulmonaire à Covid-19 ? Ou bien était-elle porteur du coronavirus uniquement au moment de sa mort ? Ce sont des questions qui préoccupent non seulement les statisticiens dans le cadre de la crise du Corona, mais aussi la politique. Après tout, le taux de mortalité est au centre de toutes les mesures prises par le gouvernement fédéral et les gouvernements des États dans la lutte contre ce nouvel agent pathogène. "Le taux de mortalité va augmenter", a déclaré vendredi à Berlin Lothar Wieler, président de l'Institut Robert Koch, qui est responsable des maladies infectieuses à l'échelle nationale.
"Nous supposons que les décès sont sous-estimés", a déclaré M. Wieler lorsqu'on lui a demandé comment les décès liés au coronavirus sont détectés et enregistrés. En effet, des doutes sont certainement exprimés sur les chiffres officiels dans le débat public. Trop de décès dont la cause était différente sont-ils pris en compte ?
Wieler a contré les spéculations sur les chiffres trop élevés. Il s'en tient plutôt à un chiffre noir : "Je suppose plutôt que nous avons plus de morts que ce qui est officiellement rapporté". Le patron du RKI a expliqué que cela était dû au fait qu'il n'est pas possible de le tester sur chaque personne. Même dans le cas d'une autopsie, Wieler n'attend pas de résultats indubitables. Il a déclaré : "Il arrive aussi souvent, lorsqu'une autopsie est pratiquée, que le virus ne puisse plus être détecté dans le matériel d'autopsie. Mais la personne est morte pendant l'infection".
L'une des raisons du débat actuel sur le nombre de décès est que Hambourg les enregistre différemment du RKI. La ville hanséatique a présumé des décès par corona examinés à l'Institut de médecine légale. L'autorité sanitaire de Hambourg a expliqué que cela permettrait de fournir des preuves médicalement différenciées quant aux personnes qui sont mortes non seulement avec la maladie de Covid-19, mais aussi à cause de celle-ci. Le RKI et les États fédéraux échangent actuellement des informations sur la manière dont la situation des données peut être améliorée.
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...Faut quand même abreuver l'âne qui pousse....fournir le réservoir....et les godasses à crampon.......
