Malgré tout j'aimerais qu'on arrive à sauver la mobilité individuelle sous une forme réinventée et plus intelligente qu'actuellement (combien d'heures perdues, de stress, de pollution, de gâchis ren qu'avec les bouchons quotidiens ou récurrents lors des grands départs).
Pour ce qui est de la course automobile, si déjà on passe du grand cirque de la F1 ou des Rallye-Raids à des évènements axés sur la régularité ou la conso ce sera(it) un énorme pas.
C'est bien le pari de ce premier Rallye de Monte-Carlo "Vert" auquel nous comptons participer très prochainement.
Il faut à mon avis se garder de toute forme d'excès, réagir franchement certes aux défis importants qui se posent, mais ne pas non plus éluder trop vite les perspectives offertes par la technologie, tout en présupposant qu'elle ne nous dispensera en aucun cas de l'effort d'adaptation de nos modes de vie.
Aujourd'hui les biocarburants ou l'hydrogène paraissent incapables d'assurer la relève et pourtant à y regarder de près on aperçoit déjà des pistes insoupçonnées il y a encore quelques années voire quelques mois.
Imaginons qu'on injecte autant de liquidités en investissements en R&D qu'on l'a fait dans les filières fossiles et on peut quand même espérer des résultats.
Néanmoins comme il y a déjà eu des ruptures par le passé il est vraisemblable qu'on n'y coupera pas.
Pour moi le plus grave danger est le réchauffement climatique, car aucun acteur privé n'a pour l'instant intérêt à investir dans des systèmes de captation de CO2, et encore moins de façon durable.
Il faut que la collectivité mondiale rende l'équilibre carbone financièrement plus attrayant que l'inaction ou le statu quo, c'est l'idée de Kyoto mais on voit déjà que même embryonnaire ce système peine à remplir ses très modestes objectifs.
Bref, restons déterminés, mais pas défaitistes
