Elle vient d'arriver à la concession Hyundai de Cambridge et... je l'ai essayée.
C'est une très bonne voiture, avec un équipement de malade. Il y a à boire et à manger dans cette voiture, Nissan n'a qu'à bien se tenir, Hyundai débarque sur ses plates-bandes avec un bulldozer.
En résumé, il y a tellement de réglages qu'on peut vraiment trouver son bonheur de conduite. Tout est réglable et même désactivable, jusqu'au repliement des rétros, qu'on peut forcer (pour rentrer dans un garage étroit), ou mettre en automatique au verrouillage des portes, ou désactiver (c'est dire). Tout dans cette voiture a été pensé dans les détails. La seule chose avec laquelle je n'ai pas trop joué, c'est la tablette tactile, mais elle avait l'air bien fichue pour le peu que je l'ai utilisée. Le tableau de bord est clair, les aides à la conduite sont complets. Il y a juste des boutons un peu partout, mais ils sont regroupés de façon logique.
Mais surtout, tout est fait pour augmenter la sobriété énergétique de la voiture. Aérodynamisme, on le savait déjà, mais aussi une certaine molesse "à la Prius 2" : elle se conduit avec une certaine agilité, mais les accélérations sont un peu bridées (par rapport à la Leaf)... sauf si bien sûr on passe en mode sport où là, ça pousse. Comme je l'ai dit, tout le monde peut y trouver son compte.
Côté habitabilité, c'est plein de place pour les genoux à l'arrière, et un coffre à peine plus petit que celui de la Prius 2. En gros, vous perdez le sous-coffre, mais c'est à peu près tout. J'ai mesuré, ça donne 85 cm de profondeur (au pied des sièges arrière), 100cm de largeur, et 40cm sous la toile de lunette arrière.
Si vous aimez votre Prius (au moins la 2), vous allez adorer la Ioniq electric. Je vous invite à l'essayer vous aussi.