Sandoli
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J'aimerais revenir sur les banques quitte à me faire houspiller (vu que je suis plus ou moins dans la partie 🙂 )
On les met facilement en cause car elles gagnent beaucoup de fric (ces dernières années, la tendance est pourtant à la crise pour tout le monde), je ne jette pas la pierre.
Je lis ici qu'elles font des prêts à 9% aux états à travers les bonds, govies, oat pour reprendre les différentes terminologies, et qu'elles se font des prêts à taux interbancaire (comprendre taux très bas, cf les cotes de différents IBOR).
Qui est le criminel ?
Le prêteur ou l'emprunteur ?
J'aimerais ouvrir une réflexion là dessus.
Un financier est là pour faire du fric sur le dos des autres en leur proposant différents services financiers. C'est la manière vénale de le voir. L'autre manière de le voir, c'est le coté sympa de la chose, rendre service à son prochain, avec le sourire, en se prenant la petite commission au passage, cela dit, c'est commun à tous les métiers de service.
D'un coté, on a donc la banque spécialisée dans la gestion du prêt et son alter-ego, le risque. Elle est capable de prêter des sommes phénoménales, parce qu'elle sait calculer le coût du risque, mais aussi car elle a les reins assez solides pour encaisser le défaut de paiement (pas tout le monde en même temps hein).
D'un autre coté, on a les gouvernements surendettés, on croirait qu'ils essaient de battre le record de Madoff, pour qu'enfin soit reconnu le status d'état escroc. Nos gouvernements vont donc chez l'usurier du coin, la queue entre les jambes, pour gratter un peu plus. Du point de vue de l'usurier, le gouvernement client, déjà bien endetté commencer à fleurter tout doucement avec le défaut de paiment. Le risque se paye, et chez les banquiers, on ne casse pas les dents, on ne coupe pas les doigts, mais on fait cracher plus de fric, c'est ainsi.
Alors, ok les banquiers ne sont pas altruistes, et les gouvernements ne sont pas tous surendettés et pourris... Mais je pense qu'il était important d'établir cette réflexion qu'on pourrait résumer à "est-ce que la peste est vraiment pire que le choléra" ?
J'aurais personnellement tendance à plus taper sur ceux qui nous gouvernent, on ne leur a pas demandé d'aller pleurer devant les banques. On ne leur a pas demandé de se surendetter. S'ils vont voir l'usurier du coin, c'est tout simplement parce que c'est plus facile que de diminuer le train de vie de l'état...quitte à arriver au défaut de paiment, mais c'est pas grave, la BCE est là pour sauver tout le monde. Vive la planche à billets. Nos députés, sénateurs, haut fonctionnaires peuvent dormir sur les deux oreilles, la révolution c'est pas pour maintenant.
En attend, je pratique l'entraide, mais je ne suis pas familier du travail au black, comme quoi il peut y avoir une différence, peut-être pas au niveau de la loi, mais moralement, j'en fais une.
On les met facilement en cause car elles gagnent beaucoup de fric (ces dernières années, la tendance est pourtant à la crise pour tout le monde), je ne jette pas la pierre.
Je lis ici qu'elles font des prêts à 9% aux états à travers les bonds, govies, oat pour reprendre les différentes terminologies, et qu'elles se font des prêts à taux interbancaire (comprendre taux très bas, cf les cotes de différents IBOR).
Qui est le criminel ?
Le prêteur ou l'emprunteur ?
J'aimerais ouvrir une réflexion là dessus.
Un financier est là pour faire du fric sur le dos des autres en leur proposant différents services financiers. C'est la manière vénale de le voir. L'autre manière de le voir, c'est le coté sympa de la chose, rendre service à son prochain, avec le sourire, en se prenant la petite commission au passage, cela dit, c'est commun à tous les métiers de service.
D'un coté, on a donc la banque spécialisée dans la gestion du prêt et son alter-ego, le risque. Elle est capable de prêter des sommes phénoménales, parce qu'elle sait calculer le coût du risque, mais aussi car elle a les reins assez solides pour encaisser le défaut de paiement (pas tout le monde en même temps hein).
D'un autre coté, on a les gouvernements surendettés, on croirait qu'ils essaient de battre le record de Madoff, pour qu'enfin soit reconnu le status d'état escroc. Nos gouvernements vont donc chez l'usurier du coin, la queue entre les jambes, pour gratter un peu plus. Du point de vue de l'usurier, le gouvernement client, déjà bien endetté commencer à fleurter tout doucement avec le défaut de paiment. Le risque se paye, et chez les banquiers, on ne casse pas les dents, on ne coupe pas les doigts, mais on fait cracher plus de fric, c'est ainsi.
Alors, ok les banquiers ne sont pas altruistes, et les gouvernements ne sont pas tous surendettés et pourris... Mais je pense qu'il était important d'établir cette réflexion qu'on pourrait résumer à "est-ce que la peste est vraiment pire que le choléra" ?
J'aurais personnellement tendance à plus taper sur ceux qui nous gouvernent, on ne leur a pas demandé d'aller pleurer devant les banques. On ne leur a pas demandé de se surendetter. S'ils vont voir l'usurier du coin, c'est tout simplement parce que c'est plus facile que de diminuer le train de vie de l'état...quitte à arriver au défaut de paiment, mais c'est pas grave, la BCE est là pour sauver tout le monde. Vive la planche à billets. Nos députés, sénateurs, haut fonctionnaires peuvent dormir sur les deux oreilles, la révolution c'est pas pour maintenant.
En attend, je pratique l'entraide, mais je ne suis pas familier du travail au black, comme quoi il peut y avoir une différence, peut-être pas au niveau de la loi, mais moralement, j'en fais une.