Particules fines, oxydes d’azote, Hydrocarbures imbrûlés… dioxyde de carbone (CO2) sont coûteux en matière d’impact environnemental et sanitaire
A l’échelle planétaire, le dioxyde de carbone (CO2) - gaz à effet de serre dont la durée de vie, longue de 150 ans - joue un rôle important dans le changement climatique. A l’échelle locale, régionale, les particules fines, les oxydes d’azotes, les hydrocarbures - polluants atmosphériques dont la durée de vie est courte de quelques heures à quelques jours - ont un impact environnemental et sanitaire aujourd'hui scientifiquement démontré ; les conclusions des travaux les plus récents sur les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique en Europe montrent notamment que diminuer davantage les niveaux de particules fines dans l’air des villes européennes entraînerait un bénéfice non négligeable en termes d’augmentation de l’espérance de vie et de réduction des coûts pour la santé (APHEKOM - mars 2011).
La directive européenne 2009/33/CE monétise les impacts énergétiques, environnementaux et sanitaires liés à la gestion des véhicules durant toute leur durée de vie. Ces coûts externes sont estimés à :
87 € le kilogramme de particules,
4,4 € le kilogramme d’Oxyde d’azote,
1 € le kilogramme d’hydrocarbures imbrûlés,
0,03 € le kilogramme de CO2.
En connaissant les émissions émises à l’échappement, on peut calculer le coût externe de ces dernières (CO2 + polluants) sur la durée de vie du véhicule soit 200 000 km.
L’évaluation effectuée par l’ADEME selon cette méthodologie sur la base des données (Valeurs mesurées à l'homologation et destinées à satisfaire les seuils exigés par la norme Euro) disponibles sur le site européen cleanvehicle.eu montre que le coût externe des véhicules neufs est aujourd’hui largement imputable aux seules émissions de dioxyde de carbone (CO2).