Vendée Energie Tour 2018
Coucou !
J'ai omis de vous faire le retour de ma participation au
VET 2018, donc voici :
Bon déjà, je note que je n'avais pas la préparation physique pour tout faire dans la foulée. J'ai décalé d'un jour mon retour en Touraine.
A travailler.
J'ai aussi été verni par la météo : orage et grêle pour aller en Vendée, 250 kms. Aïe.
Puis 2 jours de repos avant le départ du Grand Tour de Vendée le mercredi 6.
Mercredi, rendez-vous au
Sydev, pour une interview de France 3 Pays de la Loire.
Puis départ de la Roche-sur-Yon sous les coups de 19h pour rallier le passage du Gois et redescendre sur St Jean de Monts.
Normalement 100 kms à parcourir. Batterie pleine, ok.
Je suis avec un motard Vendéen qui s'est fait prêter une Zero SR 2018 par le concessionnaire local.
Au bout de 500 m, il suit 2 autres véhicules qui ne font pas le tour de la place comme prévu et je le perds. Ça commence bien tiens.
Puis je le récupère un peu plus loin en suivant le bon chemin. Je ne sais toujours pas par où ils sont passés tous les 3.
Au bout d'un moment la Tesla belge (qui accompagnait nos 2 motards belges... en Zero DSR Black Forest !) se gare : pas assez d'autonomie.
On passe devant avec l'autre motard et on lui trouve une borne.
Finalement on décide de couper au court. Soit 60 kms au lieu des 100 à parcourir.
Les 2 Belges partant plus tard car ils doivent continuer à charger leur machine, couperont eux aussi au court.
On arrive au camping et on retrouve un cinquième motard : DS 125 avec Charge Tank, il vient de région parisienne. Il vient de parcourir 500 kms.
Les Belges étant venus sur leurs machines de Belgique, ils ont le record de distance parcourue pour rallier le VET.
On recharge les machines en béquillant sur du sable. A chacun sa technique : pendant que certains vont chercher un caillou, je sors la cale que j'emporte dans ma valise technique.
Jeudi, départ du Super U, photo des 5 motards sur ce tweet :
https://twitter.com/SyDEV_85/status/1004664470923300864
On part pour 168 kms, on rallie Fontenay-le-Comte par Les Sables d'Olonne.
Le motard parisien décide d'aller à l'inauguration de la station GNV et nous quittera au bout de plusieurs dizaines de kilomètres parcourus ensemble.
Moi et les Belges nous arrêterons au bord de la mer aux Sables pour déjeuner.
Puis on repart : on a assez d'autonomie, on décide de ne pas recharger.
On a finalement un peu trop pris notre temps, on arrivera juste à temps pour la parade sur le circuit de Fontenay-le-Comte : on s'engage direct sur le circuit à la suite des autres véhicules, sans mettre pied à terre.
Quelques essais et quelques kilomètres pour rallier l'hôtel, nos machines affichant moins de 10% de batterie restante. Pas mal du tout !
Vendredi, on repart ! Mais sans les Belges. L'une des Black Forest fait sa forte tête et refuse de terminer de charger. Bloquée à 68%.
Après contact pris avec Zero Hollande, on ne peut pas solutionner sur place. La rançon d'une livraison trop rapide de cette Black Forest pour pouvoir la présenter au VET ? Fort possible.
Malgré la seconde DSR encore en état, les 2 Belges sont solidaires. Ils arrêtent là et rapatrieront leurs machines. Le reste du VET est confié aux 2 DS françaises.
Je charge la moto sur une borne pendant le déjeuner, à côté du Mitsu Outlander PHEV de mon père : 3500 W pour chaque véhicule, pas de jaloux.
C'est le moment où on se trouve à peu près à mi-parcours et où ma sœur me rejoint en passagère. Elle souhaite faire le Rallye des Ambassadeurs de samedi en moto.
On repart et on se reprend de l'orage. A un moment, on bifurque du trajet prévu au road-book. J'avais pourtant configuré mon GPS. Gros avantage : on sort de l'orage plus tôt que les autres participants et on sèche un peu avant le prochain arrêt.
On finit enfin par passer le Gois, et atteindre l'île de Noirmoutier. Inauguration d'une borne à la Guérinière et direction l'hôtel. Une Green'Up nous y attend.
On aura parcouru 230 kms mine de rien.
Samedi, Rallye des Ambassadeurs. Un rallye touristique : des guides ou professionnels nous attendent aux quatre coins de l'île.
65 kms à parcourir au total, en sillonnant l'île dans tous les sens.
Le motard parisien est reparti, c'est un motard nantais qui vient avec sa S 125. Dommage, on n'est pas dans le même groupe : on discutera moins que ce qu'on aurait voulu.
Dès le premier parcours quelques voitures se perdent et ma sœur demande à ce qu'on aille les chercher. Effectivement, ils étaient sérieusement perdus.
Les visites sont très chouettes, mais à la fin de la journée la fatigue se fait sentir : rouler en ville, s'arrêter, monter/descendre de la machine, je suis moins crevé en roulant 200 bornes sur route.
Pour ma passagère aussi, la fatigue se fait sentir. Même si les valises autorisent l'accès au repose-pieds, il faut trouver la position pour ne pas gêner le conducteur : elle posera la pointe des pieds sur les repose-pieds et le talon sur les supports de valises. Les jambes sont dans une position typée "sportive" et pas "trail".
Recharge à l'hôtel et on profite du rendez-vous à seulement 10h le lendemain pour dormir un peu plus.
Dimanche, exposition à l'hôtel Fleur de Sel de véhicules anciens et électriques. En moto, il y a seulement ma DS. Le motard nantais est reparti.
La fatigue se faisant bien sentir, on n'attendra pas le défilé vers 15h30 (le passage des véhicules se fait dans l'ordre chronologique) : 55 kms et on rallie notre pied-à-terre sur le continent (oui, ma sœur est toujours là
😀 )
Lundi, départ pour toute ma famille. Touraine, Normandie ou région parisienne.
Je suis trop épuisé, je prolonge d'une journée mon séjour et je me repose.
J'ai donc fait le trajet le mardi, 240 kms pour rallier la Touraine.
Recharge au bout de 100 kms, il me restait 39% (je repars avec 98%), puis j’enchaîne les 140 kms restant. Arrivé à 7% de batterie (les tronçons à 110 km/h, ça consomme).
La recharge m'aura pris un peu plus d'une heure.
A la sortie du Circuit de Fontenay-le-comte, à la fin de la parade.