Production d'hydrogène: le retour du moulin à eau ?

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C'est beau le progres...

Une conférence de Michel Latroche - "L'hydrogène, vecteur énergétique" :

Il y parle principalement du stockage, et tout particulièrement dans les hydrures. Bon, pour ceux qui ont une culture ... disons... très ''télé'' :grin: , c'est un peu douloureux, mais ça devrait bien se passer :coolman:

http://www.youtube.com/watch?v=KjkhlfNARuk

Et des infos sur une amélioration Teutonne de la photo-hydrolyse (Production d’hydrogène à partir de l’électrolyse de l'eau dans des panneaux photovoltaïques).

http://www.futura-sciences.com/maga...e-plus-abordable-grace-energie-solaire-48112/
 
''un marché pionnier de 2015 à 2020''

"Il y aura donc bien un marché pionnier de 2015 à 2020, date à laquelle une montée en cadence de la production et la baisse des coûts concomitants sont attendus. L’offre de FCV (véhicule à pile à combustible) sur le marché sera donc bien réelle à l’horizon 2015"

Julien Roussel (Chef de Projet au Département Technologies Avancées, Toyota Motor Europe)

http://www.alphea.com/rubrique.php?id_rubrique=2499

Notez le pédigrée du chef de projet : "Il a débuté sa carrière chez le constructeur automobile PSA dans le développement de convertisseurs catalytiques à trois voies (TWC). Il a rejoint Toyota en 2003 en tant qu’ingénieur pile à combustible en charge du diagnostic et de la simulation."

... Quand on lui a dit de laisser tomber son catalyseur parce que sur la Pijo qui fait vavavoume au mazout, on allait inventer le FAP défappable, il a fui chez la concurrence :jap:

On peut aussi lire ici ( http://green.autoblog.com/2013/07/16/france-working-on-domestic-hydrogen-refueling-network/ ) que les participants au projet sont :

Air Liquide, Alphéa Hydrogène, AREVA, CEA, CETH2, EDF, GDF SUEZ, GRTgaz, IFPEN, INEVA-CNRT, Intelligent Energy, ITM Power, Linde, Michelin, McPhy Energy, Pole Vehicle of the Future, PHyRENEES, Solvay, Symbio FCell, Tenerrdis, WH2

Désolé, y'a pas José Bové :pardon:
 
Du gaz dans le Comté

December 10, 2013, Breaking News!
The Franche-Comté region and La Poste (French postal service) are testing hydrogen based range extender kits from Symbio FCell in Renault Kangoo Z.E. electric mail delivery vehicles.

http://www.symbiofcell.com/live-news.html#

On s'en émeut jusqu'aux Amériques :

http://www.greencarcongress.com/2013/12/20131211-sfc.html

Traduction Francomtoise :
December 10, 2013, pétant nouvelles !
Ze Franche-Comté region et La Poste (Gaulois postal service) sont essayant hydrogen basé distance extendeur bricolo de Symbio FCell dans Renault Kangoo Z.E. electrique courrier distribution vehicles.

Les Kangou disposant d'une autonomie d'env° 100 km en électrique, peuvent doubler leur autonomie avec ce système. L'auto n'en reste pas moins électrique, mais le patron local espère pourvoir les utiliser pour remplacer les mazouts.

Le pack ''made in France'' qui crache les watts 😎 :

alp5-d-G.png


Un kangou ainsi pourvue, toute heureuse de gambader dans la nature sans y puir le mazout :

kangoozelaposte-740.jpg
 
pour en revenir au h2 permettant de stocké l'electricité,
mieux vaux pouvoir la stocké et en restitué que 50% ou la perdre car pas d'utilisation?
 
Un dossier sur la table du 1er ministre et de l'écologie :
Est ce la France doit se lancer dans le H2 avec la mise en place dune filière hydrogène pour ne pas être en retard vis à vis des US Japon, Corée et bien sur Allemagne ?

l'article sur les echos
 
production d’hydrogène au Danemark

Air Liquide inaugure un site pilote de production d’hydrogène au Danemark, qui produit de l'H2 à partir des surplus de production disponibles sur le réseau électrique.

Air Liquide clame que c'est 'décarbonné', ce qui est exagéré. c'est réalisé à partir d'électrcité à 40% éolienne (moyenne au Danemark), ce qui en 2018 est parmi ce qui se fait de mieux.:jap:

Ici, on ne 'produit pas de l'énergie', mais on 'stocke des surplus d'électricité', ce qui est très pertinent.

cf le communiqué de presse d'Air Liquide publié sur http://www.auto-innovations.com/communique/1432.html
 
Ce site est destiné à convertir les surplus d'électricité.

A moins que les Danois soient particulièrement stupides on peut raisonnablement supposer que lorsqu'ils produisent trop ils commencent par arrêter les centrales carbonées (fuel et/ou gaz, j'espère qu'ils n'ont plus de charbon). Ce qui reste en trop est donc bien décarboné.
 
genfutures à dit:
Air Liquide clame que c'est 'décarbonné', ce qui est exagéré. c'est réalisé à partir d'électrcité à 40% éolienne (moyenne au Danemark), ce qui en 2018 est parmi ce qui se fait de mieux.:jap:
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@ genfutures:
Voici le lien de la vidéo (anglais) d'explication officielle du fonctionnement et de la production d'hydrogène.
https://youtu.be/Z2cnNazSU3s

Et si, c'est bien décarbonné. Ce n'est pas exagéré :jap:
Faut pousser plus loin les investigations 😉

PS: il y a une Toyota Mirai :razz:
 
Pour les groupes électrogènes des aéroports en Afrique on commence à installer régulièrement le principe du stockage sous forme d'hydrogène.
Autrefois c'était: cuves, batteries, groupe électrogène, maintenant on fait plutôt parc solaire, hydrogène, groupe électrogène. :grin:
 
JeanB à dit:
Ce site est destiné à convertir les surplus d'électricité.

A moins que les Danois soient particulièrement stupides on peut raisonnablement supposer que lorsqu'ils produisent trop ils commencent par arrêter les centrales carbonées (fuel et/ou gaz, j'espère qu'ils n'ont plus de charbon). Ce qui reste en trop est donc bien décarboné.
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'stupides' en regard d’objectifs écologiques, bien entendu.

Maintenant, si l'investisseur dans cette usine de production de H2 par hydrolyse veut un retour financier, il faudra qu'elle tourne souvent (au delà d'un certain seuil), c'est à dire qu'il y ait fréquemment des excédents de production électrique. Si ce n'est pas le cas assez souvent, il lui suffira de 'tirer' sur le réseau avec son usine, ce qui, à l'autre bout du réseau déclenchera une centrale thermique.
Bref, l'objectif écologique ne sera atteint que par une gestion appropriée des différents opérateurs reliés au réseau (producteurs et consommateurs).

Le critère de déclenchement de l'électrolyse n'est pas annoncé comme 'quand il y a surplus de production' mais 'quand les prix de l’électricité sont bas'' (cf la vidéo, à 1min 50secondes).

On voit que sur le plan financier, le résonnement est déjà différent de l'aspect quantitatif (quantités d'énergie et de H2), le seul qui intéresse l'environnement.

J'espère que le Danemark a pris les dispositions nécessaires, pour que tout cela apporte un bénéfice écologique, mais n'en ai pas la preuve dans la vidéo.

Bref, c'est pas sûr que ce soit aussi bien que ce que je pensais au départ. :?
 
genfutures à dit:
Le critère de déclenchement de l'électrolyse n'est pas annoncé comme 'quand il y a surplus de production' mais 'quand les prix de l’électricité sont bas'' (cf la vidéo, à 1min 50secondes).
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On a pas lu la même chose dans la vidéo sous titrée apparemment.

C'est bien dit que lorsque le prix de l'électricité est bas la production de H2 par électrolyse sera déclenchée.

C'est également écrit que le Danemark est géographiquement favorisée pour produire de l'énergie à partir de l'éolien.
Et comme ils ne peuvent contrôler la force du vent ni la puissance du soleil (ils ont apparemment beaucoup de panneaux solaires), le Danemark se retrouve souvent en surproduction d'électricité qui est perdue car non stockée.

Et c'est parce qu'il y a une surproduction d'électricité que le prix est bas.
Donc au final c'est bien la surproduction d'électricité qui déclenche la production d'hydrogène.
 
très intéressant !

SMax59 à dit:
On a pas lu la même chose dans la vidéo sous titrée apparemment.

C'est bien dit que lorsque le prix de l'électricité est bas la production de H2 par électrolyse sera déclenchée.
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Si, si, on a pourtant lu la même chose à 1.50, je confirme. Mais on interroge pas forcément les non dits de la même manière :

SMax59 à dit:
C'est également écrit que le Danemark est géographiquement favorisée pour produire de l'énergie à partir de l'éolien.
Et comme ils ne peuvent contrôler la force du vent ni la puissance du soleil (ils ont apparemment beaucoup de panneaux solaires), le Danemark se retrouve souvent en surproduction d'électricité qui est perdue car non stockée.
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Si les productions solaire et éolienne dépassent à elles deux la consommation, la sur-production est inévitable, on est 110% 'accord.
Sinon, la sur-production vient de ce qu'on n'éteint pas suffisamment les productions 'pilotables' (gaz, pétrole, barrages) .

SMax59 à dit:
Et c'est parce qu'il y a une surproduction d'électricité que le prix est bas.
Donc au final c'est bien la surproduction d'électricité qui déclenche la production d'hydrogène.
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Dans la seconde possibilité que j'évoque, on produit le H2 avec du 'pilotable', qui contient une part de fossile (voire la totalité).
Le risque de mauvaise foi du producteur de H2 ( déclencher sa production sans se soucier de savoir si on a éteint les 'pilotables) ne me semble pas exclu.

Qu'en pensez vous ?
 
Juste une remarque: un turbine à gaz, théoriquement s'arrête et redémarre relativement rapidement, par contre très fragile.
Une centrale fuel, c'est plus costaud.....mais moins "maniable", pour les arrêts /démarrage.
A suivre... (expérience de la centrale de Vitry😉)
 
Qu'est-ce qui se passe, tu as eu un électro-choc ? :grin:
 
Bonjour,
dans une approche très industrielle ( coût du matériel qui baisse par standardisation et allongement des séries de production) Toyota met en service un électrolyseur pour un usine DENSO au Japon qui utilise la pile à combustible de la Mirai. Le H2 ainsi obtenu sera brûlé pour chauffer des fours. Rendement annoncé, sans préciser de méthode de mesure: 53 kWh/1 kg de H2.
A lire, commentaires compris: https://www.greencarcongress.com/2023/03/20230312-toyota.html
A+
 

"L'hydrogène produit à partir de déchets coûte le même prix que le diesel.​

La voie empruntée par NextChem permet de valoriser les déchets non recyclables mécaniquement ou d'autres types de déchets secs non recyclables (ce que l'on appelle les combustibles solides secondaires ou Css). Ainsi, le carbone et l'hydrogène contenus dans les déchets sont récupérés par un processus de conversion chimique en gaz de synthèse, qui est utilisé pour produire du méthanol et de l'hydrogène avec une faible empreinte carbone et sans émissions de polluants dans l'atmosphère.

Le schéma adopté par la filiale de Maire permet donc d'obtenir un hydrogène circulaire avec une architecture de processus entièrement italienne et des coûts de production qui se situent autour de 6-7 euros par kilogramme. Et qui sont très proches de ceux du diesel conventionnel : en effet, l'hydrogène a un contenu énergétique trois fois supérieur à celui du diesel (un kilogramme d'hydrogène correspond à trois kilogrammes de diesel en termes d'équivalence énergétique). Ainsi, si l'on considère les coûts actuels du diesel (environ 2 euros le kilogramme), le coût associé à la solution imaginée par Maire ne semble pas très éloigné de celui du diesel, à contenu énergétique égal."
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