Réponse un peu longue
On est à un changement de paradigme économique pour 2 raisons démographique et écologique.
Je le répète, on ne triche pas avec la démographie, dans les pays occidentaux après le baby boom, papy boom on va avoir le cimetière boom.
L’espérance de vie étant de ~80 ans (voir graphe ci dessous) 1947 +80 = 2027 est l'année de la décroissance de la population en occident sans flux migratoire pour compenser.
Mais la population mondiale va croître dans d'autres régions du monde
Salut, Volkan.
Ce n'est pas la taille de la population qui est en cause !!!!!
C'est la quantité de CO2 et autres GES que l'on a accumulé et que l'on continue d'accumuler qui sera un gros problème demain.
Par exemple on aurait été deux fois moins nombreux (très arrondi 4 Milliards) à rejeter ces Giga tonnes de CO2 que cela ne changerait rien aux conséquences qui vont arriver. Cela aurait juste probablement retardé la date d'apparition du "mur". Au niveau du système planétaire on n'est vraiment pas à un siècle près. Mieux ce qui compte n'est pas la date mais le délai où des mesures "difficiles" vont être prises pour arrêter l'envolée puis la stabilisation délai qui débute à la date de constatation de l'urgence.
Au contraire, plus on est et plus il sera facile de réduire, chacun ayant moins d'effort à faire.
Enfin c'est vite dit. Car il y a une énorme disparité en matière d'émission.
En gros un Français rejette en moyenne une dizaine de Tonnes de GES par an (moitié en France). Soit
23 fois ce qu'un habitant du Burkina rejette.
Et au sein d'un pays comme la France il y a de très grosses disparités.
Par exemple faire un trajet en Jet rejette 7 à 8 fois plus de GES qu'un trajet en gros porteur. Faire un trajet en avion là ou le train existe change encore plus le ratio. Le tout multiplié par le nombre de km.
Est-il urgent de prendre des mesures fortes anti-GES (Gas à Effet de Serre) ?
Tout ce qu'on pourra essayer de faire au niveau des pays européens de l'ouest ne changera rien au niveau de la planète.
Même en se disant que derrière le mot planète il est question de climat futur, non toute modification aussi tenue soit-elle a un impact. On est face à un système que l'on a "légèrement" déséquilibré, malheureusement depuis longtemps et sans intervenir pour faire marche arrière dans un délai acceptable.
Car on est pas assez nombreux pour avoir un impact immédiat....
Oui, l'effet ne peut pas être immédiat car:
Si on rejette par exemple une tonne de CO2 dans l'air
-au bout de 100 ans il en reste 40%
-au bout de 10 000 ans il en reste encore 10%
Il y a et il y a eu accumulation de CO2 dans l'atmosphère, depuis ? depuis qu'on a commencé à creuser et extraire du charbon, pétrole et gaz.
Donc arrêter aujourd'hui, ce que l'on appelle neutralité carbone, n'empêchera pas un réchauffement climatique.
C'est ce que j'essaye de faire comprendre.
Le système est déséquilibré.
Les choses à faire pour essayer de changer au niveau individuel:
- limiter sa consommation
- utiliser les circuits courts
- manger de saison
- planter des arbres
Oui, faut juste partir plein d'espoir et retirer le mot "essayer"
- faire durer les objets le plus longtemps possible (arrêter de changer de voiture tous les 3 ans) ne pas passer à la voiture électrique attendre la fin de vie de sa voiture essence
Le changement de voiture, du point de vue GES, c'est pas du tout aussi simple que cette phrase.
Il faut tenir compte de toute la chaîne d'achat/reventes jusqu'au dernier, celui qui met son véhicule au recyclage.
Si on remplace un VT par un autre VT, vu qu'aujourd'hui cela revient à augmenter sa consommation, il n'y a pas intérêt pour les GES à en changer.
Mais si on remplace un VT par un VE, au début on se prend le sur-rejet de GEs du aux accus (entre 30 et 50 000km pour arriver à l'équilibre, ensuite c'est une forte baisse). Donc tout dépend si on calcule à court ou long terme ! Ca dépend aussi de ce qui se passe sur la chaîne des ventes d'occas et du dernier qui va finir à la casse. Il faut comparer les rejets avant et après.
A+